Quelle fiscalité choisir pour ses obligations ?

Les obligations sont taxées à 30,1%. Mais il est possible de payer beaucoup moins...

Les obligations présentent au moins un point commun avec les livrets fiscalisés : la rémunération servie est très inférieure au taux brut affiché dans les publicités. Les gains sont en effet soumis, au choix, à l'imposition sur les revenus, ou au prélèvement libératoire forfaitaire. Dans ce cas, le fisc retiendra 18% d'imposition sur les intérêts, 11% de prélèvements sociaux et, depuis 2009, 1,1% pour la taxe RSA. Une astuce pour calculer la rentabilité : il suffit de multiplier le taux brut par 0,699.Deux moyens permettent néanmoins d'alléger la pression fiscale.

Première solution : placer vos obligations dans une assurance vie. Pour peu que le contrat ait plus de huit ans, et que la part des plus-values dans les retraits n'excède pas 4 600 euros par an (9 200 euros pour un couple), vous n'aurez aucun impôt à payer. Mais pas moyen d'échapper aux 12,1% de taxes.

La seconde : opter pour un fonds à échéance (voir l'article intitulé Le bon plan des fonds obligataires à échéance). La fiscalité appliquée est celle des plus-values sur valeurs mobilières. Vous n'aurez pas un centime à débourser tant que le montant cumulé des ventes de l'année en FCP, sicav et actions n'excèdera pas un seuil, fixé à 25 730 euros pour 2009.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.