"Le président va inviter les chefs de partis en vue de tenter de former un gouvernement bénéficiant de l'appui de la chambre dans sa configuratioon issue des élections générales du 6 mai", a indiqué le cabinet présidentiel de la Grèce. Les chefs des partis conservateur, socialiste et de la gauche radicale rencontreront donc, en début de matinée le dimanche 12 mai, le président Carolos Papoulias, qui verra ensuite les dirigeants des plus petites formations, y compris le parti néonazi Aube dorée, a-t-il précisé.
Et s'ils ne parviennent pas à former un nouveau gouvernement...
Aucune indication n'a été donnée quant à la suite. Si les partis ne parviennent pas à s'entendre d'ici à jeudi, de nouvelles élections législatives devront se tenir en juin, avec l'espoir qu'un nouveau gouvernement puisse sortir des urnes pour conduire la politique d'austérité promises à l'Union européenne (UE) et au Fonds monétaires international (FMI).
La Grèce reste divisée sur l'application du plan d'austérité
Car les créanciers internationaux de la Grèce, UE et FMI, ont prévenu qu'aucun nouveau prêt ne serait versé à la Grèce si les réformes de structure considérées comme essentielles pour remettre de l'ordre dans l'économie du pays ne sont pas mises en application, après des décennies de déficits budgétaires. La Grèce reste cependant très divisée sur le plan d'austérité que l'UE et le FMI veulent lui imposer et le désaccord politique risque maintenant d'obliger le pays à se déclarer en faillite et même à quitter la zone euro.