La crise fête ses cinq ans et elle se porte bien

Depuis 2008, la crise a pris plusieurs visages. Malgré l'optimisme ambiant, elle est loin d'appartenir à l'histoire.

Cinq ans après la faillite de Lehman Brothers, rien n'y fait. Le PIB de la zone euro a beau s'être redressé au deuxième trimestre de 0,3 %, la Fed a beau réfléchir à une stratégie de sortie de l'urgence, l'optimisme a beau être de mise. La crise est toujours là. Et l'Europe est plus que jamais en première ligne.

Dilemme européen

Les Etats européens demeurent confrontés à un dilemme insurmontable dans l'état des forces politiques actuelles : doit-on donner la priorité à la croissance ou au désendettement ? Les récents débats français viennent de le rappeler. Le gouvernement hexagonal, qui a tant fait le fanfaron en août sur les chiffres de la croissance est ainsi le premier à ne pas hésiter à prendre le risque de briser ce timide élan pour revenir au plus vite dans les clous fixés par le traité de Maastricht.

Poids de la dette

Mais la question du poids de la dette empoisonne tout autant le Portugal, l'Irlande ou la Grèce. Des pays dont les demandes intérieures ont été sacrifiés sur l'autel de la dette et de la réduction des déficits et qui voient, malgré tout, le poids de leur endettement continuer à progresser. La troïka arrive au Portugal pour encore imposer de nouvelles mesures d'austérité et la Grèce ne peut guère se réjouir d'avoir dégagé un excédent budgétaire primaire qui sera englouti par le service d'une dette dont le poids est intenable.

Le « consensus européen » brisé

Alors que l'Europe, et en premier lieu sa seule puissance crédible devant les marchés, l'Allemagne, semble incapable de faire des choix clairs, les effets de la crise n'ont pas fini de se faire sentir sur le vieux continent. Partout montent les  « populismes » qui remettent en cause le « consensus européen » qui dominait avant 2007-2008. Dans des pays traditionnellement europhiles comme l'Italie ou la Grèce, ces forces représentent des poids politiques désormais incontournables.  Le danger d'une progression encore plus forte et surtout d'une alliance stratégique avec un parti « de gouvernement » ne peut être écartée et ouvrirait un nouveau front dans la crise. On voit déjà que le rapprochement entre l'UMP et le FN en France ou celui de Beppe Grillo et du Parti démocrate en Italie est une hypothèse de travail. Dans ce cas, la confiance dans la zone euro pourrait encore en souffrir.  

Economie mondiale en lambeaux

Bref, rien n'est réglé, loin de là. Et l'accalmie ne doit pas cacher une autre réalité : cinq ans après Lehman les économies européennes et mondiales demeurent tout aussi instables et déséquilibrées. Les structures sociales et politiques sont en lambeaux. Le printemps et l'été derniers nous ont rappelé cette vérité. Le ralentissement  des exportations induit par le ralentissement européen a  provoqué des chocs sociaux, politiques et monétaires qui ont frappé pêle-mêle l'Egypte, la Turquie, le Brésil ou encore l'Inde.  Autre signe inquiétant : la tension  qui s'est emparé du marché boursier lorsque la Fed a annoncé sa volonté de réduire ses injections monétaires. Signe que nul ne croit en une croissance « autonome. »  Les marchés comme l'économie « réelles » sont sous perfusion.

Incapacités politiques

Tout est à reconstruire, mais on a peine à croire que cette reconstruction puisse avoir lieu. L'incapacité des dirigeants mondiaux à gérer cette crise depuis six ans est désormais avérée. Lorsque le système financier a montré des signes de faiblesses à l'été 2007, on a nié le sérieux de l'affaire.  En 2008, on a géré la panique dans l'urgence. Pour éviter d'autres Lehman, on a renfloué les banques à coups de milliards. Aucun Etat n'a échappé à son « plan de sauvetage bancaire. » Pour rétablir la croissance, on a lancé des plans de relance sans véritable cohérence. Seuls comptaient alors les milliards que l'on promettait de placer dans l'économie. Aux Etats-Unis et  au Japon, on est entré dans la zone grise des taux zéro.

Mistigri de la dette

Les banques ont survécu, pour la plupart. Mais les Etats sont entrés dans la crise. Le mistigri de la dette leur avait été transmis. La crise de confiance envers les banques est devenue une crise de confiance envers les Etats. L'Europe, avec sa construction monétaire baroque, s'est retrouvée en première ligne.  La crise de la zone euro a suivi. Elle aussi a été gérée en dépit du bon sens. Là aussi, on a d'abord voulu n'y voir qu'une « crise grecque » avant d'avoir recours à des méthodes radicalement opposées à celles de 2008-2009, mais tout aussi inefficaces et en réalité nocives.  

Généralisation de la crise

Les dirigeants mondiaux et européens, plus guidés par leurs intérêts domestiques propres que par l'intérêt général, ont mené une gestion de courte vue. Les Etats-Unis ont montré leur incapacité à gérer comme jadis l'économie mondiale. La Chine et l'Allemagne n'ont pas su ou pu s'imposer comme nouveaux leader. L'économie mondiale, privée de tête, s'est mise à errer dans le désert. On a transmis le mistigri à ceux qui étaient encore dans une situation saine : les banques centrales, les ménages, les émergents. Ces trois derniers acteurs ont fini par être infectés. Nous n'en sommes qu'à ce moment de la crise. Au début d'une crise qui peut finalement frapper l'ensemble de l'économie mondiale.

En faisant faillite, Lehman Brothers (qui a été cependant elle-même victime des conséquences de la crise des subprimes)  a ouvert plus qu'une crise économique. C'est une crise de la science économique, de la classe politique et de l'ensemble de la société post-industrielle qui s'est ouverte. Et elle n'est pas encore fermée.


>> DIAPORAMA Chute de Lehman Brothers, c'était il y a 5 ans (déjà)

Commentaires 59
à écrit le 16/09/2013 à 23:18
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L'article de Romaric Godin est - hélas - lucide. Par contre, il serait bon de préciser qu'au moins deux pays ont su gérer à leur manière, l'échappatoire à l'asservissement par la dette: l'Islande d'un coté (variante "hard"), et l'Equateur de Raphael ...

à écrit le 16/09/2013 à 22:57
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Excellent article. Bravo monsieur le journaliste!

à écrit le 16/09/2013 à 16:57
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plutôt que de faire de l'ausétrité c'est à dire tailler dansles prestations, impôts... la france a la possibilité de s'attaquer à la dépense publique inutile, et donc autofinancer la relance tout en dépensant mois et en apportant de meilleurs service...

le 16/09/2013 à 20:16
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c'est clair, on applique la méthode grecque à taxer faute de bien gérer , plutôt que faire de grosses réformes structurelles source d'énormes économies salutaires comme l'ont fait le canada, la suéde..... les résultats vont avec, descente aux enfers ...

à écrit le 16/09/2013 à 16:50
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il y a quantité de causes, il y a des particularités et solutions faciles sauf à chercher des alibis et boucs émissaires. alors que d'autres sont au taquet des économies, la france est assise sur une manne colossale, un gisement d'or : ses dépenses p...

le 16/09/2013 à 17:43
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eh oui, ce sont la france et l'allemagne qui tiraient l'europe et pouvait la sortir de la mouise, mais françois 2 le mou a préféré prendre exemple sur le modèle grec du laxisme plutôt que le modèle constructif et volontaire de la suéde !!! il préfère...

le 16/09/2013 à 20:38
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Je n'ai vu ni la Cour des comptes, ni l'OCDE...parler de 30% des dépenses publiques inutiles. Citez vos sources plus précisément si vous en avez....

le 17/09/2013 à 17:19
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la dette c'est l'état, la sécu, les collecticvités. il faut arriver à faire la somme de tous les diagnostics. enseignement,source ocde, la finalande dépense 30% de moins que la france en étant 3eme en résultats scolaires alors que la france est 22eme...

le 18/09/2013 à 11:26
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@ la spécificité : réponse claire et cohérente, les gains sont gigantesques, on peut auditer n'importe quel service public et trouver en moins d'une semaine 20 à 30% de gains de productivité. quand on voit la paperasse dans la justice, l'informatique...

à écrit le 16/09/2013 à 12:56
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@ ivan c'est pas terrible : la crise est due aux banques yankees point barre !

à écrit le 16/09/2013 à 11:13
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Et tout ca a cause des boches.

le 16/09/2013 à 13:08
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Bonjour Ivanleterrible@, Il semblerait plutôt que les instigateurs sont les Ricains, mais " Très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions. (Arthur Schopenhauer) / et / (" Avoir des opinions dispense d'avoir des idées.) (Ser...

à écrit le 16/09/2013 à 11:04
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Votre conclusion est très juste . La " crise" est d'abord celle de la science économique . Quand on pense que les "politiques" ( de droite pour l'essentiel ) sont encore séduits par le monétarisme , comme quelques vieux économistes , qui n'ont pas en...

à écrit le 16/09/2013 à 9:58
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Romaric il manque dans votre article une composante (selon moi centrale) de cette récession : le prix de l'énergie, car 2008 cumule des bulles. On a toujours un pétrole à plus des 100$/b. Tant que l'énergie se paiera à un prix débile (voir les financ...

le 16/09/2013 à 10:16
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Manipulation de l'or - Manipulation des swaps - Manipulation du brent...etc....etc....http://www.wikistrike.com/article-shell-bp-statoil-les-petroliers-ont-manipule-le-cours-du-brent-un-scandale-compare-au-libor-117838333.html

le 16/09/2013 à 13:46
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@jp : je suis persuadé que les énergies resteront chères, voire même augmenteront sur le long terme (ce qui n'est pas contradictoire avec une baisse significative à court/moyen terme). En effet, structurellement, on tape dans le stock d'énergies foss...

le 16/09/2013 à 17:21
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JP: Le prix actuel du pétrole n'est pas "débile" du point de vue des pays producteurs. Car, vu d'Arabie Saoudite, ce qui est débile, ce sont les politiques économiques et démographiques des cinquante dernières années. Politiques qui aboutissent à voi...

à écrit le 16/09/2013 à 9:10
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Bonne analyse, on pourrait encore rajouter le problème de concentration du patrimoine mis en évidence par les travaux récents de Piketty qui est une source majeure d'instabilité. Donc oui tôt ou tard cela va "pêter" mais ou, quand et sous quelle form...

le 16/09/2013 à 9:47
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J'en parle plus bas avec des liens mais surtout une analyse fort intéressante en rapport avec ce que Piketty dénonce (et - ou analyse). http://elsa.berkeley.edu/~saez/saez-UStopincomes-2012.pdf

à écrit le 16/09/2013 à 8:38
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un bel article qui resume fort bien la crise mais qui masque le ver dans le fruit de la mondialisation , les paradis fiscaux qui ont contribué a cette vitesse de la crise et a la paralysie qui gagne les grands pays car incapable de faire le là face ...

à écrit le 16/09/2013 à 7:28
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Face a la crise des pays bien geres, les USA ???? .... La crise elle vient de chez eux mon lapin, ils nous ont foutu la verole. Pour s'en sortir ils inondent le marche de liquidites et se fichent pas mal de savoir que ca va dezinguer quelques economi...

à écrit le 16/09/2013 à 6:53
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ou sont ils aux ordres ? Associations de malfaiteurs Banques et multinationales sont en train de prendre le pouvoir en asséchant les revenus (impôts) des états. Et les rares fois ou elles sont condamnées celles ci passent un arrangement financier to...

le 16/09/2013 à 8:00
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+1000

à écrit le 16/09/2013 à 6:38
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Une crise de la science économique? Non, plutôt de la pseudo-science économique ;-)

le 16/09/2013 à 8:02
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Il est temps que les économistes mettent à jour leur bréviaire.

à écrit le 16/09/2013 à 2:51
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C'est une crise systémique globale. Pas seulement la France ou la Grèce mais l'occident toute entier vis au-dessus de ses moyens en terme de dépense en ressources naturelles. La croissance que nous avons connu a des taux de 3, 4 ou 5% ne reviendra ja...

le 16/09/2013 à 10:28
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Toute franche reprise se traduit par une forte augmentation du prix du pétrole et des matières premières, ce qui fait caler le moteur. Il faut donc organiser une dépression économique encadrée, sans déflation implosive.

le 16/09/2013 à 10:41
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+1 et +1 c'est pas fini et les insolvables creusent toujours le trou des dettes alors que la planche à billet tourne toujours à fond

à écrit le 15/09/2013 à 23:58
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Hollande a quand même réussi à nous expliquer que la défiscalisation des heures supplémentaires a, d'après lui, détruit 100,000 emplois !... mais qu'effectivement, a-t-il reconnu, la défiscalisation n'a créé AUCUN emploi : ca valait le coup de faire ...

le 16/09/2013 à 1:13
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Pardon : il fallait lire "la REfiscalisation n'a créé AUCUN emploi" ... mais pour ceux qui vivent dans la France réelle, ils avaient rectifié d'eux-mêmes !!

à écrit le 15/09/2013 à 22:48
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Pour que la science économique soit en crise encore faudrait-il qu'elle soit réellement une science. Mais elle n'a jamais été que maquillage rationnel d'une politique de développement des richesses. Or, multiplier les richesses demande d'exploiter le...

le 15/09/2013 à 23:15
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L économie vue des champs est une somme d intérêts divers mais convergents, qui tendent à s éloigner de la masse par une aversion du quantitatif comme si une main invisible les tireraient vers elle.

à écrit le 15/09/2013 à 22:01
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La qualité de l'article est à souligner pour sa pertinence d'analyse concernant l'économie. Le reste est un peu plus limite.

à écrit le 15/09/2013 à 21:12
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Joyeux anniversaire ! -- et pauvres de nous...

à écrit le 15/09/2013 à 20:03
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bravo pour votre article,bravo de rappeler que la crise est financière et que les salariés n'y sont pour rien! c'est la crise de l'utopie néolibérale qui croyait en la catallaxie que personne n'a jamais vue ...... La fin de la crise sera brutale: Un ...

le 16/09/2013 à 8:47
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pour votre information , les USA sont entré en colère contre leurs evadés fiscaux qu'ils soient particuliers ou entreprises et les USA ont menacé d'exclure de leurs sols les banques qui ne donneraient pas les infos au fisc américain , la menace a pay...

à écrit le 15/09/2013 à 18:55
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Il manque plus qu'une petite intervention de la FED pour faire éclater la bulle, et vous aller voir que la crise elle est devant nous !

le 16/09/2013 à 10:46
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+ 1 naturellement dès qu'on sortira des taux d'intérêts niveau Samu, la réanimation sera dure

à écrit le 15/09/2013 à 18:44
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on comprend pas bien... hollande a dit pendant la campagne qu'il n'y avait pas de crise... est ce que vous pourriez nous expliquer de quoi vous parlez, merci?

le 15/09/2013 à 21:05
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Tout dépend de [qui] se trouve impacter par ce que vous appeler '' la crise ''. Vous constaterez que l'analyse (à défaut de peut-être la comprendre) comporte des charts intéressants. Alors voyez-vous, ce que vous nommez '' crise '' ne s'applique pas ...

le 15/09/2013 à 22:12
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Good evening churchill sir@, votre mémoire flanche, un petit rappel : « Un bon politicien est celui qui est capable de prédire l'avenir et qui, par la suite, est également capable d'expliquer pourquoi les chosesne se sont pas passées comme il l'avait...

le 16/09/2013 à 8:54
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hiya ! malheureusement i'm not pensionned yet; mais bien essaye! btw, c'etait un sarcasme....

à écrit le 15/09/2013 à 18:22
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Tous les états n'ont pas été contrains de renflouer leurs banques , c'est le cas du canada .Il faut en prendre acte.

à écrit le 15/09/2013 à 18:15
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La méritocratie serait-elle en danger ? Lorsque sur le long terme, la rente du capital (intérêts, dividendes, loyers, plus-values?) rapporte en net près de 5% / an et dépasse durablement la croissance économique, qui, dans les pays avancés plafonne a...

le 15/09/2013 à 18:43
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si vous croyez a ce que vous ecrivez, j'ai la solution pour vous; empruntez a 1%, gagnez 20% tous les ans en faisant plein de placement en grand capital qui vole et qui exploite des syndicalistes a 3 briques par mois... vous serez tres rapidement mul...

le 15/09/2013 à 20:37
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[http://www.quiperdgagne.fr/le-monde-en-quelques-chiffres-effroyables-a-vous-donner-le-vertige] -[http://elsa.berkeley.edu/~saez/saez-UStopincomes-2012.pdf] Vous trouverez - à défaut de peut-être comprendre l'analyse ci-avant - des charts intéressant...

le 15/09/2013 à 20:38
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Bien répondu Wilson, +1

à écrit le 15/09/2013 à 18:03
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5 ans ?? ... mais d'après les socialistes, ca n'a commencé qu'en Mai 2012 : Avant, ca n'était que les dépenses de Sarkozy qui freinait le développement économique du pays !!? ... on m'avait menti ?

le 15/09/2013 à 20:32
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ce n'est pas sarko qui est à l'origine de la crise, il a simplement pas eu le temps de s'en occuper, trop occuper à bouffer au fouquet's , partir en croisière, acheter une R...x,etc....

le 15/09/2013 à 23:09
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Ah bon, elle n'est pas due à Sarko ? Mais elle serait mondiale alors ?? Mais que ne l'A-t-on dit pendant la campagne !! Quand au fouquet's, on a bien du y croiser Cahuzac et d'autres qui joue les faux-pauvres (je ne pense pas que Fabius mange à la ca...

le 15/09/2013 à 23:26
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Face à la crise, il y avait les pays bien dirigés (USA, Allemagne, etc...) et ceux dirigés par des voleurs, des laches et des traitres (La France de Sarkozy). Le résultat est facile à vérifier :)

le 15/09/2013 à 23:55
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Le coup de l'héritage, vous comptez nous le faire Jusqu'en 2017, camarade ? Parce que dans ce cas, autant que vos amis laisse la place à quelqu'un capable s'agir autrement que comme la mouche du coche !! Il est vrai qu'à l'écouter, Hollande a tout or...

le 16/09/2013 à 1:25
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@lyon69 : Seulement voilà, je fais parti des français qui juge sur les résultats concrets et sur les faits. Le fait est que Sarkozy a ruiné la France. C'est un bilan chiffré que certains souhaitent cacher, passer sous silence. Non monsieur, pas avec ...

le 16/09/2013 à 14:03
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Bonjour Mecatroid, je tiens personnalement à vous dire que sarkozy à beaucoup de défauts et que je suis loin de l'apprécier à 100%, mais je tiens à préciser que je suis économiste indépendant et que ca m'embête de le dire mais sarko à un bon bilan éc...

à écrit le 15/09/2013 à 17:55
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+1 excellent article , les crises financieres sont difficiles et longues a traiter (celle de 1929 a ete solde par la 2eme guerre mondiale ). Il va falloir payer l addition , quand et qui ?

le 15/09/2013 à 21:44
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encore 5 ans ,, les musulmans ils leur donne présentement plusieur pays pour en arriver a faire une guerre traditionel.et c est beaucoup plus facil d envoyer des jeunes sans travail a la guerre

à écrit le 15/09/2013 à 17:37
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L'analyse est bonne mais je crois que personne ne veux entendre ce discours qui fait très très peur.

à écrit le 15/09/2013 à 17:36
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il y a des solutions etalement de la dettes ; inovation recherche dans tout les niveaux ;;reindustrilisation dans des produit nouveaux , avec la recherche d economies d enerrgies de matiere premieres a fin d eviter le gaspillage , recuperes aux ma...

le 16/09/2013 à 10:59
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- de produits phyto = + de plantes résistantes = innovation génétique = OGM or OGM interdits en France - de nucléaire cher - de pétrole cher = (au moins pendant une transition) gaz de schiste or il est interdit en France qui en a, pour une fois - de...

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