Cliniques : fusion de deux géants français en vue

Elsan et MédiPôle Partenaires, qui regroupent 125 cliniques privées à eux deux, sont en discussions exclusives en vue d'un rapprochement au cours du premier semestre 2017.
Jean-Yves Paillé
Ce phénomène de concentration des cliniques s'explique en partie par "l'érosion des marges des établissements de santé", selon Laurent Schoenstein, spécialiste fusions-acquisitions associé chez Clifford Chance, un cabinet d'avocats.

Le mouvement des fusions-acquisitions dans le secteur de l'hospitalisation privée continue en France. Les groupes hospitaliers privés Elsan, numéro 2 du secteur et MédiPôle Partenaires, qui se revendique 3e du secteur, ont annoncé lundi 14 novembre être en "discussions exclusives" en vue d'un rapprochement au cours du premier semestre 2017. Cela  "permettrait d'investir plus rapidement dans l'innovation thérapeutique et technologique et dans l'amélioration du parcours personnalisé de soins des patients", assurent-ils.

Ces deux groupes sont eux-mêmes nés d'une fusion. La création d'Elsan (80 établissements, 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel et 12% de l'activité hospitalisation privée en France) fait suite au rapprochement de Vedici et Vitalia en novembre 2015. MédiPôle Partenaires (45 établissements) a été créé en 2014 suite à l de MédiPôle Sud Santé et de Médi-Partenaires.

La même année, l'Hexagone avait connu une autre fusion de grande ampleur, donnant naissance au numéro 1 du secteur. Ramsay Santé (Predica et Ramsay Healthcare) et le groupe Générale de Santé avaient signé un traité de fusion-absorption pour créer Ramsay générale de santé.

Recherche d'une taille critique pour "rester compétitifs"

Ce phénomène de concentration des cliniques s'explique en partie par "l'érosion des marges des établissements de santé", expliquait à La Tribune Laurent Schoenstein, spécialiste fusions-acquisitions associé chez Clifford Chance, un cabinet d'avocats. Ils cherchent "à réaliser des économies d'échelle, trouver des synergies pour conserver ces marges dans la mesure du possible. Il faut également pour les groupes les plus importants pouvoir rester compétitifs par rapport à leurs concurrents, ce qui suppose une taille critique".

Outre ces fusions-acquisition entre poids lourds des cliniques privées, "le secteur pourra encore se concentrer avec l'agrégation de petites cliniques aux grands groupes constitués ces dernières années", avançait également également l'avocat.

Jean-Yves Paillé
Commentaires 4
à écrit le 16/11/2016 à 21:40
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une fusion pour moins d'argent pour les salariés toujours les gros qui vont pouvoir bouffer + et gagner + et les fourmis qui auront rien ! les cliniques qui donnent pu de participation aux bénéfices vont peut être pouvoir redonner ???????

à écrit le 16/11/2016 à 21:34
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Mais ce n'est que des menteurs ils sont là pour sucer l'argent des cliniques les conditions de travail sont exécrables et personne ne dit rien on laisse faire

à écrit le 14/11/2016 à 13:22
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Impeccable, Propre, Personnel Merveilleux et disponible et si attentionné, DES CLINIQUES. confort, qualité d'une nourriture soignée-respectueuse LES CLINIQUES. ( En Clinique, PAS la sampiternelle pseudo-soupe-jambon de cochon-purée-haricot-escalope-...

à écrit le 14/11/2016 à 12:57
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Cliniques privées, fonds publics.

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