L'affaire Benalla qui fait trembler l'Élysée : "Le gouvernement a failli"

Mis à la porte par l'Élysée, placé en garde en vue, ensuite inculpé pour être exposé à un magistrat en charge de l'affaire, Alexandre Benalla est inculpé d'avoir attaqué deux manifestants le 1er Mai dernier. Retour sur ce scandale qui empoisonne l'exécutif.
(Crédits : PHILIPPE WOJAZER)

Article en ligne le 24/07/2018 à 15h18 | Mise à jour le 30/07 à 12h27

L'exécutif affronte sa troisième semaine de turbulences liées à l'"affaire Benalla" avec l'examen mardi de deux motions de censure de l'opposition à l'Assemblée et la poursuite des auditions devant la commission d'enquête du Sénat.

Après une semaine de silence, le président Macron s'est exprimé la semaine dernière.

"Ce qu'il s'est passé le 1er-Mai (...) a été pour moi une déception, une trahison", lâche ce dernier devant des députés de La République en marche, rassemblés à la Maison de l'Amérique latine, dans la capitale.

"Le seul responsable de cette affaire, c'est moi et moi seul, indique-t-il. Celui qui a été au courant et a validé l'ordre, la sanction de mes subordonnées, c'est moi et personne d'autre. S'ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu'ils viennent le chercher."

La cote de confiance d'Emmanuel Macron a reculé d'un point en juillet à 39% de satisfaits, un plus bas depuis son accession à l'Elysée, selon le baromètre mensuel de l'Ifop pour Le Journal du Dimanche. Le chef de l'Etat gagnait toutefois deux points à 42% d'opinions positives dans une enquête Harris Interactive pour Délits d'opinion diffusée samedi.

"L'impact de l'affaire est réel même si elle n'enclenche pas une rupture d'opinion avec les Français. (...) Cela peut s'inscrire dans une logique de poison lent", relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, dans le JDD.

Dans cet insidieux précipité politico-judiciaire, qui distille chaque jour son lot de révélations, démentis et imprécations, le chef de l'Etat, qui évoque "une tempête dans un verre d'eau", est apparu fragilisé par une défense erratique.

"J'étais là pour le protéger et c'est moi qui l'ai mis en difficulté", insiste Alexandre Benalla, l'ex-chargé de mission de la présidence au coeur de la tourmente, dans une interview au JDD, qui fait suite à des entretiens au Monde et à TF1.

Mis en examen pour violences en réunion, notamment, l'ex-homme de confiance du président, qui confie avoir songé à se présenter aux législatives en 2017, révèle avoir proposé sa démission une fois ses agissements du 1er-Mai portés à la connaissance de l'Elysée, accusée par l'opposition de gauche et de droite d'avoir minimisé et cherché à étouffer l'affaire.

"Le gouvernement a failli"

"J'ai dit que j'étais prêt à démissionner. On m'a répondu que ce n'était pas la peine", explique Alexandre Benalla qui ajoute que la présidence a "utilisé" le recel présumé d'images de vidéosurveillance qui lui est reproché pour "couper court" au "scandale" et engager une procédure de licenciement le 20 juillet à son encontre.

Les services de la présidence, dont plusieurs hauts responsables ont été entendus par les commissions d'enquête parlementaires, défendent une gestion "proportionnée" de cette affaire eu égard aux éléments dont ils disposaient alors.

Alexandre Benalla, 26 ans, avait été mis à pied du 4 au 19 mai avec suspension de salaire, dont le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a révélé devant les sénateurs qu'elle serait in fine différée sur le reliquat de ses congés lors du solde de tout compte avant licenciement.

"On découvre que s'est mis en place, au coeur même de l'Elysée, un système de fonctionnement totalement opaque et hors de tout contrôle", écrit le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob, dans une tribune publiée dans le JDD.

"Face à la dérive monarchique du président de la République, le gouvernement a failli. (...) Il a failli car il a préféré couvrir le président plutôt que de défendre nos institutions, il a failli car il a laissé dériver cette affaire en refusant de donner des explications au Parlement", ajoute-t-il.

Benalla prêt à être entendu

Le gouvernement d'Edouard Philippe sera confronté mardi à l'Assemblée à deux motions de censure : l'une portée par LR, l'autre par les élus de La France insoumise, socialistes et communistes.

Le gouvernement n'est en rien menacé puisque le groupe de La République en Marche (LaRem) détient la majorité absolue à l'Assemblée - 312 députés sur 577. Pour être adoptée, la motion de censure devrait recueillir 289 voix.

L'opposition le sait qui souhaite avant tout que le gouvernement "rende des comptes" à la veille de la clôture de la session parlementaire et avant les vacances de l'exécutif.

Une opposition qui dénonce en outre l'immixtion de l'Elysée dans les travaux de la commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée, dont sa présidente Yaël Braun-Pivet (LaRem) estime qu'elle a achevé ses investigations alors que la commission du Sénat entend cette semaine plusieurs hauts responsables, dont mardi matin Christophe Castaner, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement et délégué général de La République en Marche.

L'opposition de droite et de gauche a quitté jeudi la commission de l'Assemblée en raison notamment de désaccords sur la liste des auditions, limitée par la présidente de la commission des Lois.

"Nous avons auditionné plusieurs personnalités venues des cabinets et de l'administration et déduit qu'il n'y a pas besoin de plus d'enquête à l'Elysée", justifie celle-ci dans le JDD.

Alexandre Benalla déclare dans le même journal avoir "plutôt envie" d'être entendu par les deux commissions. "Ils veulent des explications, j'ai de quoi leur en donner".

La commission d'enquête du Sénat entendra lundi notamment le chef de cabinet et le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb ainsi que le colonel Lionel Lavergne, chef du groupe de sécurité de la présidence de la République. Le président de la commission des Lois du Sénat chargée d'enquêter sur l'affaire Benalla a annoncé envisager le principe d'une audition de l'ancien chargé de mission, mais pas avant la rentrée. Alexandre Benalla, qui multiplie les interventions dans les médias pour justifier ses actions le 1er-Mai et défendre Emmanuel Macron, a fait part, dans un entretien au Journal du dimanche, de son souhait de témoigner devant les sénateurs.

"Je dois me reposer, réfléchir. Mais oui, j'ai plutôt envie d'y aller. Ils veulent des explications, j'ai de quoi leur en donner", déclare-t-il.

Le sénateur Les Républicains Philippe Bas, qui préside la commission d'enquête, n'a pas exclu lundi, en préambule de nouvelles auditions, d'organiser un tel témoignage de Benalla. Il avait jusqu'à présent écarté cette audition pour deux principales raisons, a-t-il expliqué : le principe de séparation des pouvoirs, - "Nous ne devons pas enquêter sur des faits qui font l'objet de poursuites" - et celui des droits de la défense, - "il ne faudrait pas qu'une personne auditionnée puisse être amenée à témoigner contre elle même".

"Mais M. Benalla, à l'occasion d'un entretien dans un journal, a fait savoir son 'envie' d'être auditionné par notre commission", a noté Philippe Bas.

"Dès lors, dans le respect des principes que je viens de rappeler (...) Je m'entretiendrai de nouveau avec nos rapporteurs et nous aurons une discussion interne à la commission et puis nous verrons à la rentrée ce qu'il convient de faire."

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Une mesure dite « proportionnée » pour l'Élysée

Alexis Kohler a fait savoir que la sanction d'Alexandre Benalla, pour laquelle il a donné « son plein accord », prononcée au lendemain des faits du 1er-Mai pouvait « apparaître insuffisante », mais qu'elle était « proportionnée » « au regard des éléments connus le 2 mai. »

Au sujet des fonctions précises de M. Benalla, le secrétaire général de l'Élysée a répondu que « M. Benalla n'a[vait] jamais été en charge de la protection de la présidence de la République. » Il était chargé d'« organiser les déplacements » et devait assurer « l'interaction entre la chefferie de cabinet et les personnes en charge de la sécurité. »

Benalla livre sa version des faits au Monde

Après une semaine de silence, Alexandre Benalla livre ses vérités dans un grand entretien accordé au Monde - dans le journal daté du vendredi 27 juillet-. En ce qui concerne notamment son intervention musclée le 1er-Mai, il estime n'avoir jamais enfreint la loi, et invoque "l'article 73 du Code de procédure pénale", qui dispose que "tout citoyen a qualité pour appréhender l'auteur d'un délit".

Pour son appartement dans le 7e arrondissement, la superficie du logement est "de 80m2" et non 200 ou 300 comme évoqué lundi. Son salaire ? Il affirme toucher la somme « 6.000 euros net, comme tous les chargés de mission ».

Alexandre Benalla dénonce au passage une "volonté d'atteindre le président de la République, c'est sûr et certain". Il martèle « son plein accord », prononcée au lendemain des faits du 1er-Mai pouvait « apparaître insuffisante », mais qu'elle était « proportionnée » « au regard des éléments connus le 2 mai. »

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Ce qu'il faut retenir de cette affaire...

Ce scandale a éclaté le 18 juillet dernier, à la suite de la divulgation par le journal Le Monde d'une vidéo datant du 1er mai au sein de laquelle un chargé de mission auprès du chef de cabinet de la présidence de la République violente deux manifestants dans une voie du Ve arrondissement de la capitale. Sur les clichés, enregistrés par un militant de La France insoumise (LFI), la personne reconnue comme Alexandre Benalla, coiffée d'un casque à visière des services de police, roue de coups un individu à terre. Que faisait ce proche d'Emmanuel Macron aux côtés des CRS et surtout quelle a été la réaction de l'Élysée ?

Qui est donc Alexandre Benalla ?

Chargé de la sécurité d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle (après avoir travaillé pour multiples figures du PS comme Martine Aubry, François Hollande ou Arnaud Montebourg), Alexandre Benalla a été promu adjoint au patron de cabinet du Président une fois l'aspirant élu.

Voiture pourvue de systèmes policiers, logement dans une dépendance du palais présidentiel, haut grade dans la réserve citoyenne... Cet adhérent de la garde rapprochée disposait d'innombrables atouts et garantissait une fonction pour le moins ambiguë, présenté au fil des multiples secrets dévoilés. Selon BFMTV, Alexandre Benalla œuvrait pour un programme novateur de sécurité qui aurait rassemblé les différents services chargés de la sécurité du chef de l'État.

Que s'est-il passé ?

Le 1er mai 2018, une centaine de personnes se retrouvent place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de la capitale, en raison des manifestations. Les CRS , d'abord garés pas très loin de la rue Mouffetard, interviennent. Un individu reconnu comme Alexandre Benalla, protégé par un casque de policier - et portant un brassard "Police" sur certaines photos du même jour -, s'attaque à une femme qu'il tente par deux fois de mettre à terre, avant de l'immobiliser. Cette scène a été diffusée dans un second temps, vendredi 20 juillet.

Quelques instants après, l'homme se dirige vers les Policiers qui essaient de maîtriser un manifestant. Alexandre Benalla s'approche de la personne déjà figée, le saisit, à un moment par le cou, avant de le tabasser à de nombreuses occasions et de le mettre violemment par terre. Ce passage a été enregistré ensuite diffusé par Le Monde sur son site mercredi 18 juillet, qui a identifié le collègue d'Emmanuel Macron.

Quelles interrogations suscitent ces images ?

À la diffusion de la première vidéo mercredi 18 juillet, de nombreuses questions se posent. Qui est cet homme? Pourquoi porte-t-il des éléments réservés aux flics (casque, brassard, radio) s'il ne l'est pas? A-t-il été pénalisé pour ces violences? Et, après avoir été identifié comme un collaborateur d'Emmanuel Macron, le Président était-il au courant de ces actes?

Pour quelle raison Benalla était-il avec les CRS ?

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a confirmé ce lundi, entendu par une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, qu'il a été mis au courant des faits dès le 2 mai "en début d'après-midi". Le ministre a déclaré qu'il estimait que c'était au préfet de police et au cabinet d'Emmanuel Macron d'agir une fois la vidéo connue.

D'après l'autorisation fournie par l'Élysée, Alexandre Benalla accompagnait les CRS à des buts d'observation "pour voir comment se gérait une grande manifestation". "ll m'a demandé l'autorisation, je la lui ai donnée, mais en précisant bien qu'il y allait en observateur", a indiqué Patrick Strzoda, directeur de cabinet du Président au Monde. Au courant dès le 2 mai, ce dernier a contraint le collaborateur de se présenter et averti Emmanuel Macron, alors en déplacement en Australie.

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a corroboré ce lundi, entendu par un comité d'enquête de l'Assemblée nationale, qu'il a été mis au courant des événements dès le 2 mai "en début d'après-midi". Ce dernier a déclaré qu'il estimait que c'était au préfet de police et au cabinet d'Emmanuel Macron de mener des actions une fois la vidéo connue.

Quelle a été la réaction de l'exécutif ?

Le jeudi 19 juillet, le porte-parole de l'Élysée Bruno Roger-Petit a déclaré qu'à la reconnaissance d'Alexandre Benalla sur les images du 1er mai, celui-ci avait été sanctionné par une mise à pied de 15 jours sans revenu et rétrogradé à des fonctions d'organisation internes au palais présidentiel.

Une version mise à mal par la trouvaille de plusieurs images où Alexandre Benalla s'affiche au côté d'Emmanuel Macron lors de déplacements en dehors du palais, ou dans de grands événements comme l'entrée au Panthéon de Simone Veil. Le lundi 16 juillet, il a notamment accompagné le retour des Bleus dans l'hexagone et se trouvait à l'intérieur de leur bus sur les Champs-Elysées, Christophe Castaner avançant sur BFM TV qu'il était "en charge de la logistique des bagages".

  • Jeudi 19 juillet, Gérard Collomb a annoncé avoir saisi l'IGPN, la police des polices, afin de faire la lumière sur la présence d'Alexandre Benalla en compagnie des CRS. Le syndicat Vigi CGT Police a par ailleurs porté plainte pour "usurpation de fonction" et "usurpation de signe réservé à l'autorité publique".
  • Vendredi 20 juillet, l'Élysée a annoncé avoir engagé une procédure de licenciement à l'encontre d'Alexandre Benalla. Via son entourage, Emmanuel Macron a fait savoir dimanche qu'il jugeait "inacceptables" les violences reprochées à son collaborateur et assuré qu'il n'y aurait "pas d'impunité".

Alexandre Benalla sera-t-il poursuivi?

Placé en garde à vue vendredi, Alexandre Benalla a été inculpé dimanche 22 juillet pour violences en réunion, immixtion dans l'exercice d'une fonction publique, port sans droit d'insignes réglementés et recel de "hijacking" de photos, et pour recel de transgression du secret professionnel. Vincent Crase, un gendarme réserviste qui l'accompagnait le 1er mai, a autant été mise en examen pour agressions en réunion, immixtion dans l'exercice d'une fonction publique et port d'arme prohibé.

Trois autres policiers ont été inculpé pour détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection et violation du secret professionnel. Les cinq ont été placés sous contrôle judiciaire.

L'exécutif et les autorités vont-ils être auditionnés?

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb s'est dédouané ce lundi de toute erreur personnelle dans la gestion de l'affaire Benalla, en renvoyant la responsabilité des faits au préfet de police et au cabinet d'Emmanuel Macron, lors d'une audition à l'Assemblée nationale, selon le journal Le Point. Celui-ci a même déclaré qu'il ignorait qu'Alexandre Benalla était conseiller à l'Élysée, et qu'il n'avait pas été prévenu de la présence, lors de la manifestation du 1er mai, de deux observateurs avec les policiers.

Après la défense du ministre de l'Intérieur, c'est donc le préfet de police de Paris qui a pris la parole dans la journée. Michel Delpuech a d'abord déclaré qu'il ignorait "la présence de M. Benalla sur le terrain" avant d'ajouter : "Fondamentalement, ces faits sont le résultat de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinage malsain."

Commentaires 77
à écrit le 04/08/2018 à 22:23
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Macron devrait relire les prémices de la révolution française car il a une conception bien personnelle de la méritocratie : lieutenant colonel de réserve à 26 ans ... et effectivement , si les institutions fonctionnaient , on irait le chercher .

à écrit le 01/08/2018 à 13:03
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L'affaire Benalla, qui n'en finit pas de rebondir, suscite un légitime dégoût de la part de ceux qui s'opposent depuis le début à Macron. Comme une confirmation de tout ce que l'on pouvait craindre sur la personnalité narcissique de Macron et son abs...

le 02/08/2018 à 9:58
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"L'affaire Benalla, qui n'en finit pas de rebondir, suscite un légitime dégoût de la part de ceux qui s'opposent depuis le début à Macron. Comme une confirmation de tout ce que l'on pouvait craindre sur la personnalité narcissique de Macron et son ab...

à écrit le 31/07/2018 à 23:37
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Derrière cet exemple assez sordide et hors cadre il faudrait surtout voir la montée en puissance des violences et des excès vis-à-vis des autres, quelle que soit leur différence ou leur faiblesse. Le prétexte importe peu, le constat est présent, et c...

à écrit le 31/07/2018 à 16:35
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Au moment du procès de ce Charlot et de son complice il sera intéressant de citer comme témoin le major chargé d'accompagner ''l'observateur ''du maintien de l'ordre le 1er mai .Qu'a t il vu ?Qu'a t il fait ?A t il rédigé un rapport ? Pour le reste i...

à écrit le 31/07/2018 à 10:05
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Et pendant ce temps , la sécurité sociale est désormais sortie de notre constitution !

à écrit le 31/07/2018 à 9:50
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Que l'affaire Benalla fasse scandale ça se comprend mais là les médias en font trop . A ce rhytme là il y aura des articles du genre "Benalla surpris en train de cracher sur le trottoir, le préfet de police et l'Élysée se renvoient la responsabilité"...

le 31/07/2018 à 17:46
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En parlant de jeux violents. Les armes qu'Alexandre Benalla a remis à la justice sont "les plus fiables" qui existent en circulation : il s'agit des Glock 17, 26 et 19, trois armes de poing équipées d'un levier de sécurité afin d'éviter tout tir a...

le 01/08/2018 à 11:48
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et même pas un Smith & Wesson modèle 29? pfffff... et dire que ça se prétend fan de Clint Easwood. La détention du tout, à domicile est légale, si tant est que Benalla dispose d'une licence de tir sportif à jour, ce qui reste à éclaircir. Mais...

le 01/08/2018 à 17:43
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mon premier commentaire en réponse ayant été censuré, je retente la chance. Les trois Glocks, comme le fusil à pompe ne sont pas des armes de tir de loisir, ils avaient à l'évidence vocation à être utilisés sur la voie publique. Leur détention ...

à écrit le 31/07/2018 à 7:53
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.... un fait divers - anecdotique - mais qui met en relief le fonctionnement de cette "République" exemplaire : mensonges , dissimulations , privilèges , abus de biens sociaux , et toutes les lachetés hierarchiques !!!!! ...... de l'habi...

à écrit le 30/07/2018 à 23:20
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Le ministère de l'intérieur a failli en laissant un disciple de l'inspecteur Harry et son compère de LREM jouer aux cow boy en s’immisçant dans les opérations de maintien de l'ordre. L'Elysée a fauté gravement en ne sanctionnant pas Benalla. L...

à écrit le 30/07/2018 à 18:08
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La manipulation des médias ne date pas d"aujourd'hui...et le plus terrible, c'est toute la couleur politicienne qui se cache derrière tout ça ! Ce n'est hélas plus de l'information mais de la désinformation pilonnée en continue ! Il suffit de se ra...

à écrit le 30/07/2018 à 18:07
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Cette affaire demande une appréciation beaucoup plus subtile qui n' y parait, pourquoi la presse a t-elle lâché Macron alors qu' il avait fait le bonheur de ses commanditaires depuis le début, signant les GOPE à marche forcée et sans jamais rechigne...

le 31/07/2018 à 7:59
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.... une hauteur de vue avec quelques contre-vérités ! : il y a mieux !!!

le 01/08/2018 à 13:01
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@CBmacadam "quelques contre-vérités " Dans votre bouche sans doute mais dans la vraie vie, lesquelles ..?

à écrit le 30/07/2018 à 17:45
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Voilà comment " Le Monde " P.S, les Insoumis-PCF, et tous les Médias sauf La Tribune, ont couvert, et BIEN TRISTEMENT cassé, avec plaisir, la Joie Nationale, et l'effet Mondial, gagné par la France, avec ce fait ! divers ! anecdotique !

le 30/07/2018 à 20:14
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Josiane, c' est de la bonne ?

à écrit le 30/07/2018 à 17:35
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Du buzz du buzz et encore du buzz médiatique de la part de médias qui n'ont rien d'autre à dire depuis le début des vacances. Du buzz jusqu'à en être ridicules. Une pseudo affaire, rien de plus.

le 30/07/2018 à 18:40
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La chaine parlementaire qui diffuse les audiences de la commission d'enquête ainsi que LCI et BFMTV ont vu leurs audiences triplées. Donc ca intéresse les français... et tant pis pour ceux que ça chagrine, ils n'ont qu'à regarder Gulli.

à écrit le 30/07/2018 à 16:50
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J'ai du mal à comprendre pourquoi ce cirque pour un employé ;Élysée ou pas j'ai rarement vu une telle unanimité des média pour un maxi lynchage médiatique. c'est l'été il n'y a pas d'autres problèmes en France et dans le monde. Mon dernier commen...

à écrit le 30/07/2018 à 14:54
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Cette affaire est de toute évidence instrumentalisée pour nuire à Macron. L'information a été présentée dans un premier temps de manière totalement orientée et à charge contre Benalla. La suite montre bien que c'est plus un fait divers qu'une affair...

le 30/07/2018 à 17:34
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"Cette affaire est de toute évidence instrumentalisée pour nuire à Macron":Bravo,vous avez eu du nez sur ce coup la!

le 30/07/2018 à 18:47
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5 personnes dont 3 hauts gradés de la police mis en examen et le Président de la République qui clame sa responsabilité... C'est un mytho?

à écrit le 30/07/2018 à 12:47
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La presse encore sur cette affaire? Absolument incroyable ce 'feuilleton' de l'été! Comme lecteurs, on se sent manipulés... Le gars est sanctionné, Macron s'est expliqué; tournez la page svp...

à écrit le 27/07/2018 à 13:42
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lrem une secte ? des preuves svp.

à écrit le 27/07/2018 à 9:41
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Pendant ce temps : Des “spots publicitaires”, des “opérations évènementielles” pour “vanter à l’étranger l’attractivité de la France”. Tel était était l’objet de la campagne “Creative France”, lancée par Business France, une structure publique cha...

le 27/07/2018 à 17:18
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Certes toutes ces révélations ne sont pas bonnes à entendre de la part d'un gouvernement, surtout lorsque la " république " se veut irréprochable... ! Déjà sous Hollande et tous les autres prédécesseurs....nous ont donné un spectacle de clowns ! Et...

le 30/07/2018 à 18:40
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Encore un coup de Benalla!

à écrit le 27/07/2018 à 7:38
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ils ne sont plus en marche .! et viennent de perdre le monopole ! de l exemplarité et de la moralité...! des affaires de mr Ferrand au sommet... un contre pouvoir veillait et des médiats .

à écrit le 27/07/2018 à 6:03
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l diminution du nombr de parlementaire est une vaste foutaise....... fruit d un calcul politique.....on va avoir d s assemblée totalement hors sol......comme l est le gouvernement........ Macron ayant horreur de tout ce qui le dérange, il nous vend l...

à écrit le 26/07/2018 à 18:24
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Beaucoup de bruit pour pas "grand chose"...ça permet surtout aux groupes d'oppositions de refaire surface avec au final quelques arguments de "gamins"...

le 30/07/2018 à 13:22
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On n en dirait pas que laboetie a bien vecu en france. Encore un qui defend son maitre. L Histoire revele ainsi que adolf fut democratiquement elu : )

à écrit le 26/07/2018 à 9:58
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Un vrai cirque tout ça. Maintenant que le dossier est bien rincé ( 8 jours d'abrutissement complet dans les médias en circuit fermé sur ce dossier) , nul doute que l'étape suivante sera de nous présenter les pauvres victimes collatérales du dossier,...

le 26/07/2018 à 19:16
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je vous rejoins tout à fait et maintenant il faut passer à autre chose ! Voilà ce qui se passe aujourd'hui avec certains de nos politicards qui profitent de cette affaire pour tout bloquer aux niveau des réformes ! C'est scandaleux ! Le glissement...

à écrit le 25/07/2018 à 18:35
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"...C est moi" le reveil du grand deau fin apres 3 siecles. Vous ne pouvez pas venir "...me chercher" : toutes ces institutions pour proteger un futur adolf ?

à écrit le 25/07/2018 à 14:26
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Et voilà : tout le monde y va de sa leçon de morale, et les Tartuffes et autres redresseurs de torts montent sur leurs grands chevaux. Tant pis pour eux : si les réformes ne se font pas, ils paieront encore plus d'impôts plus tard, pour des choses q...

à écrit le 25/07/2018 à 14:03
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Depuis quelques années, je me demandais si les médias étaient encore capables de faire leur travail, il semble que oui. Donc j'attends avec impatience que les médias expliquent avec autant de virulence et de persistence que pour préserver notre confo...

à écrit le 25/07/2018 à 12:41
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Macron persiste et signe dans une attitude indigne d'un president ,toute en arrogance et mépris; il dit qu'il assume , mais que fait-il pour se conformer à cette mâle declaration? Qu'il aille donc déposer devant la commission d'enquête pour répondr...

le 25/07/2018 à 13:53
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Il est vrai que ça "paralyse" la vie politique au moment où on s'attaquait à la réforme des parlements demandée par la majoritée des Français (sauf les parlementaires).

à écrit le 25/07/2018 à 10:42
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un sentier sans gloire aux dignitaires de l équipe qui se disent en marche ! sur fond d exemplarité . ils périront pour l abus de leur principe... honneur aux médiats. et aux oppositions

à écrit le 25/07/2018 à 10:40
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un sentier sans gloire aux dignitaires de l équipe qui se disent en marche ! sur fond d exemplarité . ils périront pour l abus de leur principe

à écrit le 25/07/2018 à 9:36
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" Monsieur Benalla n'a jamais été mon amant " Euh, un coup de chaud, peut-être ?

à écrit le 25/07/2018 à 9:25
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Dans cette France qui est sous la tutelle de cette administration hors sol qu'est l'UE de Bruxelles, le président est aussi un fusible, il semble que ceux qui l'on mis au pouvoir lui ont fait une piqûre de rappel!

à écrit le 25/07/2018 à 8:57
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Et tandis que l'on critique la "secte LREM", le mac fait un discours devant... ses fans LREM qui ont été convaincus par le discours de leur idole. -_- Quand est-ce que ça s'arrête ?

à écrit le 25/07/2018 à 8:39
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Une tempête dans un verre d'eau: dans un mois, on n'en parle plus. Merci au journal La Tribune d'avoir évité de faire du papier sur ce fait divers. Si vous voulez vous marrer un peu, vous êtes invités à revoir le film "les barbouzes" qui est dispo...

le 25/07/2018 à 9:53
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"Une tempête dans un verre d'eau: dans un mois, on n'en parle plus". Pas sur : La commission des lois du Sénat, commission présidée par Philippe Bas (LR) a annoncé vendredi dernier qu'elle demanderait lundi les prérogatives d'une commission d'...

le 27/07/2018 à 0:03
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Les procédures judiciaires sont encore en cours et je pense vont s'étendre. En effet, le gouvernement , toujours aussi peu inspiré, a décidé de remettre une pièce au jack-pot en demandant au parquet d'ouvrir une instruction contre les deux jeunes ...

à écrit le 25/07/2018 à 8:28
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Que n'aurait-on pas dit si un nervi élyséen était allé faire le coup de poing contre des manifestants lors de la réforme des retraites pendant le quinquennat Sarkozy... et si l'ancien monde était finalement mieux que le nouveau ?

à écrit le 25/07/2018 à 8:20
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Collomb comme dab va s abriter derrière un préfet compétent qu il va faire sauter Ça a été la même chose avec le préfet de région de Lyon !

à écrit le 25/07/2018 à 8:00
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"Al capone c'est moi"... la constitution d'un service de protection privée avec des barbouzes armés et violents protégées par l'aura de l'Elysée, c'est moi ! Et il termine en forme de bras d'honneur à destination des français et de la justice "ven...

le 25/07/2018 à 9:54
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Perso, je trouve légitime qu'une personne, fut-il Président, puisse être seul juge de sa protection, et décide des personnes à qui il entend confier sa vie, et celles de son entourage, y compris si sa décision est très discutable techniquement, le to...

à écrit le 25/07/2018 à 7:28
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Ou étaient ils tous ces députés sénateurs lors de la vente d d'Alstom !! Pour deux personnes qui jetaient des bouteilles de verre sur la police la ils sont la!! pour nous monter une commission ! Mais pour sauvegarder l indépendance de la France rien ...

à écrit le 25/07/2018 à 6:56
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Au lieu de sortir du silence dans cette affaire devant les membre de LREM qui n'ont d'autre choix que "d'applaudir" et dire "oui", pourquoi ne pas être aller s'exprimer à la place du ministre de l'intérieur hier? Étant président personne ne peut vous...

le 25/07/2018 à 8:12
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Constitutionnellement Macron est comptable de ses actes devant le pays. C'est donc devant les camera du 20h qu'il aurait du faire son coming out, pas devant ses affidés Mais ça ne stoppe pas l'action de la justice et n’empêchera pas les diverses ...

à écrit le 25/07/2018 à 1:05
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A quand la prochaine taxe M. Macron ? On ne peut pas réformer la France sans nouvel argent frais. Ok on va économiser un peu avec la réorganisation du staff de l’Élysée mais regardez les parlementaires, ils ont toujours un bon coup de fourchette M....

le 25/07/2018 à 6:58
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Vous en faites pas pour ça, les taxes elles passent sans qu'on en parle. Dans notre pays, les taxes augmentent en février et en aout tout les ans (en plus de celles qu'ils nous imposent régulièrement). Comme on est fin juillet...

le 25/07/2018 à 10:55
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Comme la mentalité des français a changé!Il y a peu ,on entendait les français chouiner a chaque nouvelle taxe.Petit a petit,l'idée de la redistribution bénéfique a fait son chemin!

à écrit le 25/07/2018 à 0:56
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LT oublie les cinq policiers, officiers supérieurs, également placés en garde à vue et mis en examen pour complicité avec benalla. Encore une autre raison pour laquelle cette affaire ne peut pas être ramenée à une simple rixe entre des particulie...

à écrit le 25/07/2018 à 0:43
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Macron vient de reconnaître devant ses troupes ( les députés et ministres LaREM ) qu'il était le seul responsable; c'est bien , enfin un peu de lucidité.S'il est seul responsable de ce gâchis, il faudra donc qu'il le paye.On verra donc jusqu'où va le...

à écrit le 24/07/2018 à 22:51
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Pour les salariés des grandes entreprises du cac 40 aux mains des multi millionnaires de la macronie comme orange rien de surprenant dans ce scandale, ignorance délibérée des valeurs de la république et du droit, les milices privées sont légion, des ...

à écrit le 24/07/2018 à 22:18
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C'est rigolo tous ces journalistes qui ne nous racontent que la moitié de l'histoire, voulant une fois de plus jouer aux "journalistes investigations" vocable sous lequel les amateurs de scandales en tous genres, les désireux de vouloir faire le buzz...

à écrit le 24/07/2018 à 21:54
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Si l'opposition de gauche comme de droite s'imagine que les réformes vont s'arrêter parce qu'un garde du corps s'est tenu comme un cochon, alors le conservatisme en France est encore plus minable que tout ce qu'on peut imaginer. On s'en f... de Bena...

le 25/07/2018 à 0:21
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Le problème n'est pas que Benalla se soit conduit comme un cochon. le problème c'est toutes les questions qui se posent et qui toutes remontent à celui qui l'a fait embaucher et qui l'a couvert au delà du raisonnable. Pourquoi a t'on laissé un ...

le 25/07/2018 à 1:16
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L'examen du projet de réforme constitutionnelle vient d'être reporté à septembre. Pour rappel pour être adopté ce projet devra être voté en congrès avec une majorité des 3/5, ce qui devient de plus en plus illusoire puisque le sénat est contre et...

à écrit le 24/07/2018 à 21:16
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Après avoir écouté quelques auditions du Ministre de l'Intérieur, du chef de cabinet de l'Elysée, du Préfet, nous n'avons rien appris, ils se renvoient tous la balle en pratiquant une magnifique langue de bois. On a juste la certitude que Benalla éta...

à écrit le 24/07/2018 à 21:16
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Après avoir écouté quelques auditions du Ministre de l'Intérieur, du chef de cabinet de l'Elysée, du Préfet, nous n'avons rien appris, ils se renvoient tous la balle en pratiquant une magnifique langue de bois. On a juste la certitude que Benalla éta...

à écrit le 24/07/2018 à 20:15
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Je serais ce monsieur je commencerais a me faire du souci pour l'etancheité de mon epiderme et de mon derme. C'est important l'etancheité sous des climats temperés et democratiques comme les notres. Qu'est ce que j'ai bien fait de faire lapin, au ...

à écrit le 24/07/2018 à 19:37
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Beaucoup de bruit pour pas grand chose...

à écrit le 24/07/2018 à 19:22
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La réponse de cette affaire est tellement simple... Qui le paie?

à écrit le 24/07/2018 à 18:56
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cette privatisation de la sécurité est digne d'une république bananière , cette fonction est et doit rester régalienne dans l'espace public ; inadmissible pour les citoyens de devoir s'incliner devant des nervis dont la seule compétence est d'être pr...

à écrit le 24/07/2018 à 17:50
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Tout ce ramdam et ces délires pour un truc nul. Tout ceci pour une vidéo. il a eu tort de défendre les policiers en France c'est très mal vu. Pour le reste c'est des pratiques courantes, on a fait moins de zèle pour l’assassinat de Boulin et là je le...

le 24/07/2018 à 20:02
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"il a eu tort de défendre les policiers en France c'est très mal vu". Une dizaine de policiers défendu par un observateur ,ah,ah ,on est mal barré. "les auteurs de l’assassinat et les commanditaires sont connus de tout le monde". Dans les a...

le 25/07/2018 à 0:34
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On était 24, à peine protégés par nos casques, nos bottes renforcées, nos gants, nos gilets pare-balle et nos boucliers... sans compter les tonfa, les pistolets, les bombes lacrymo, les tazers, les flash balls, les fusils à pompe et choupinou, notre ...

à écrit le 24/07/2018 à 17:21
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Notre pays a déjà connu des épisodes grinçants de barbouzes mais, quand ils n'étaient tout simplement pas crapuleux, leurs exactions en marge des lois s'exerçaient le plus souvent à l'extérieur des frontières pour le bien de l'Etat ou pour la sauvega...

le 25/07/2018 à 15:36
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Votre commentaire fait plaisir. Vous avez bonne memoire. La France avec ce "president" va a volo. Personne ou presque ne reagit a ce qu'il se passe. Aucuns regrets d'en etre parti il y a fort longtemps.

à écrit le 24/07/2018 à 17:12
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Un rapport avec les agents de la DGSE qui se sont fait retourner par les chinois peut-être ? Au point où on en est hein... -_- "Deux agents du renseignement français «retournés» par la Chine" http://www.lefigaro.fr/international/2018/05/25/01003...

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