Il a ainsi identifié une dizaine de secteurs (building blocks) où Atos se doit d'être bien placé pour maîtriser les futurs défis de l'informatique. Ces secteurs doivent être transformés en « proof of concept » (preuve du concept) en prenant les meilleures idées de l'industrie pour en faire un segment d'affaires. Le cloud computing fait partie de ces domaines (1).

« Dans le cloud computing, la principale difficulté n'est pas d'utiliser les offres de Google ou d'Amazon, observe Hubert Tardieu. C'est de voir comment un client habitué à un certain niveau de service et de performance peut utiliser ces clouds publics, tout en ­gardant une garantie de ­qualité de service ». La ­solution ? Pousser un système de cloud ­intermédiaire qui traite une partie des informations attachées à un client tandis le cloud public en traite une autre. « Si le cloud public tombe en panne, on peut continuer à faire fonctionner le système informatique », estime Hubert Tardieu. Et il souligne que ni Google, ni Amazon ­n'offrent de garantie de contrainte de services.

« Au-delà du cloud, il existe une nouvelle génération ­d'applications dites de Context Aware Computing », souligne Hubert Tardieu. Lorsqu'on se promène avec un téléphone mobile, on peut recevoir des informations en fonction de l'endroit où on se trouve, de ses goûts et de la période de la journée (au travail ou au repos). Atos devrait s'intégrer dans le projet Dallas de Microsoft qui permet d'utiliser des données publiques. Et Hubert Tardieu de décrire un système où les jeunes pousses inventent des solutions innovantes en s'appuyant sur une infrastructure ad hoc, le tout se terminant par une transaction dont la bonne fin serait assurée... par Atos.

(1) Communauté et réseaux sociaux, green IT, infotainment et gaming, context aware computing, cloud computing, environnement de travail, collaboration et gestion de la connaissance, aide à la décision, control command, business process model