Saura-t-on un jour ce qu'il s'est passé ?

« Il y a un risque pour que l'on ne sache jamais ce qu'il s'est passé sur le vol AF447 », note un expert. Au regard du lieu supposé du drame, à près de 650 kilomètres au nord des îles Fernando de Noronha au large des côtes brésiliennes, la question se pose. Pour savoir, il faut retrouver les fameuses boîtes noires ? en réalité oranges ? qui enregistrent les données de vol, les conversations et les sons dans le cockpit. Elles émettent un signal sonore pendant trente jours, à condition qu'elles n'aient pas été détruites. Elles peuvent résister à la pression de 6.000 mètres d'eau et la profondeur maximale serait de 4.700 mètres dans le secteur où l'avion est recherché.

Mais, jusqu'ici, personne n'a pu retrouver de boîtes noires aussi profond. Pour le crash de Sharm el-Cheikh, elles avaient été repêchées à 1.200 mètres au bout de quinze jours. Il faut donc aller vite. Le navire français de recherche et d'exploration « Pourquoi pas », équipé de deux robots sous-marins, va partir immédiatement vers la zone.

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