Le plan de relance français pourrait atteindre 19 milliards d'euros

Le plan de relance français devrait s'élever à 19 milliards d'euros, soit l'équivalent de 1% du PIB, a indiqué Christine Lagarde. De son côté, Nicolas Sarkozy a précisé que l'automobile et le bâtiment devrait profiter de son plan

La France envisage de mobiliser environ 19 milliards d'euros pour son plan de relance de l'activité économique, soit l'équivalent de 1% du PIB, comme évoqué au niveau européen, a indiqué ce mardi Christine Lagarde. "On a mentionné le chiffre de 1% du PIB, alors en France, ça veut dire 19 milliards d'euros à peu près. On va voir si, avec nos partenaires européens, on peut s'accorder sur le 1%", a déclaré la ministre de l'Economie sur Europe 1. "Je sais que le président de la République a en tête 1%, peut-être un petit peu plus", a-t-elle ajouté.

Les mesures de relance pour la France commencent en tou cas à se dessiner. Nicolas Sarkozy a indiqué ce mardi à Valenciennes qu'il les présenterait d'ici dix jours. Il sera selon lui "assez massif pour faire face aux difficultés de l'automobile (...) notamment les sous-traitants, pour renforcer l'activité du bâtiment (...)".

La semaine dernière, en déplacement dans le Loir-et-Cher, le Président de la République avait indiqué que l'Etat travaillerait "dans les prochaines semaines" à un "plan de relance des infrastructures françaises et sur la mise en pratique concrète du développement durable".

Ce plan viendra en écho aux récentes recommandations du G20 (réunion des grands pays développés et en développement) de Washington. La Commission européenne présentera demain mercredi ses propositions pour un plan de relance de l'économie de l'Union européenne (UE), estimé à 130 milliards d'euros, soit l'équivalent de 1% de la richesse de ses 27 membres, notamment via des prêts à ntaux préférentiels émanant de la BEI, la banque européenne d'investissement.

En outre, Nicolas Sarkozy a confirmé ce mardi l'extension du dispositif des contrats de transition professionnelle (CTP) - il assure à des salariés licenciés économiques un revenu de remplacement de 80% du salaire brut pendant 12 mois maximum et des mesures d'accompagnement renforcé, - expérimenté depuis 2006 et qui touche un millier de personnes, de 7 à 25 bassins d'emplois particulièrement victimes de la crise économique. Seront notamment concernés Sandouville (Seine-Maritime), siège d'une usine Renault fragilisée par la chute du marché des ventes de voitures, et la région du Niort (Deux-Sèvres), siège de la société de vente à distance Camif qui vient de faire faillite.

Le Premier ministre François Fillon a enfoncé le clou un peu plus tard à l'Assemblée nationale. En réponse au président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, il a promis l'annonce imminente de "mesures très ambitieuses" pour relancer le secteur automobile sinistré par la crise mondiale, avançant le chiffre d'un million de voitures neuves en stock, "une situation pratiquement jamais vue".

"Nous allons prendre des mesures, y compris des mesures fiscales pour faire en sorte que le marché automobile redémarre" a indiqué François Fillon. L'Etat va aussi "investir sur l'industrie automobile pour qu'elle soit en mesure de produire dans un deuxième temps les véhicules du futur, les véhicules de demain, électriques, hybrides qui nous permettront d'être en bonne position sur les marchés internationaux".

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pourquoi fabriquer que des voitures que les gens n'achètent pas ? Ils ne vont pas acheter deux ou trois voitures, rien que pour le plaisir de faire tourner les usines.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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c est bien de relancer l automobile faut il pouvoir encore les acheter

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Juste un peu mieux que le niveau du bouclier fiscal annuel dont on a bénéficié. Donc une misère.

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