"Nous avons levé le camp et suspendu provisoirement l'occupation du site d'Echirolles, car nous avons obtenu une réunion au ministère de l'Economie", a déclaré hier, samedi, Nicolas Benoît, délégué CGT chez Caterpillar. Les salariés qui bloquaient l'accès au site depuis le début de la semaine dernière ont accepté d'interrompre leur occupation car "il s'agit de la seule manière de remettre la direction autour de la table des négociations", a précisé le syndicaliste.
En début d'après-midi, une délégation intersyndicale a été reçue à Bercy par Philippe Gustin, conseiller au cabinet de Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. La réunion est toujours en cours vers 17h30. Elle devrait jeter les bases d'une reprise des négociations autour du Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) du groupe, qui prévoit pour l'instant plusieurs centaines de licenciements.
Caterpillar avait annoncé 733 licenciements dans ses usines iséroises (Echirolles et Grenoble), un chiffre réduit à 600 par la direction face à la mobilisation des salariés. Celle-ci a également accepté de porter l'enveloppe globale du plan de sauvegarde de l'emploi de 48,5 à 50 millions d'euros. Mais elle a précisé ensuite qu'elle pourrait revenir aux suppressions d'emplois initialement prévues si aucun accord n'était trouvé. En fin de semaine, Caterpillar a annoncé la reprise du travail lundi pour 2.000 salariés au chômage partiel.
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