Un porte-parole de la Commission européenne annonce ce mercredi que la France a désormais jusqu'au 29 septembre pour répondre sur la question des aides versées illégalement par l'Etat entre 1992 et 2002 aux producteurs de fruits et légumes et dont Bruxelles réclame le remboursement.
Initialement, Paris aurait dû réagir avant le 30 juillet en identifiant avant cette échéances les bénéficiaires de ces aides, les montants perçus et préciser la manière dont elles seraient recupérées.
Mais la commissaire européenne à l'Agriculture Mariann Fischer Boel a répondu positivement à la demande de la France qui demandait un délai de deux mois. Sa porte-parole, Amadeu Altafaj, souligne que si elle faut preuve de souplesse, ce n'est "pas dans le diagnostic, dans le résultat final de l'examen, qui pour nous est clair et net: ces aides sont illégales".
Au risque d'agacer encore Bruxelles, ces deux mois sont insuffisants selon Paris. La France a "besoin d'un nouveau délai" pour remettre à la Commission européenne son rapport sur les aides publiques versées aux producteurs de fruits et légumes, a déclaré ce mercredi à l'AFP (Agence France Presse) le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire.