Une semaine marquée par le retour aux profits de Natixis

A la Une de l'actualité de la semaine, les profits de Natixis et se maison mère BPCE au troisième trimestre. Le plan d'économies de PSA Peugeot Citroen, l'offre de Kraft Foods sur Carbury et la fusion à venir entre British Airways et Iberia ont également fait les gros titres.

Natixis et BPCE renouent avec les profits

Les comptes de Natixis sont enfin de retour dans le vert. Après cinq trimestres consécutifs de pertes, la banque a indiqué ce jeudi avoir dégagé un bénéfice net de 268 millions d'euros, contre une perte de 234 millions d'euros l'an passé. Au deuxième trimestre, la filiale de BPCE (Banque Populaire - Caisse d'Epargne) accusait encore un déficit de 883 millions d'euros. Néanmoins, cette performance est inférieure aux attentes des analystes, qui anticipaient un profit net beaucoup plus important de 488 millions d'euros. Le groupe explique donc surtout sa situation bénéficiaire au troisième trimestre par l'amélioration des coeurs de métiers. Le produit net bancaire de Natixis, équivalent du chiffre d'affaires pour les banques, ressort à 1,35 milliard d'euros en hausse de 1% et le résultat brut d'exploitation à 308 millions d'euros, en baisse de 9,9% sur un an. Dans la principale branche de banque de financement et d'investissement, le produit net bancaire s'élève à 607 millions d'euros en hausse de 8% sur un an. La maison mère de Natixis, le groupe BPCE, est également repassé dans le vert avec un bénéfice net de 447 millions d'euros au troisième trimestre contre une perte nette de 960 millions d'euros sur la même période de 2008 et un déficit de 757 millions d'euros sur le premier semestre 2009.

PSA présente un plan d'économies de 3,3 milliards d'euros

Le constructeur automobile français a dévoilé un plan de 3,3 milliards d'euros pour améliorer la marge opérationnelle du groupe à l'horizon 2012. Le tiers ce montant sera réalisé l'an prochain. PSA Peugeot-Citroën précise que 55% de ce programme proviendra de réductions de coûts. Les départs naturels prévus ne suffiront pas mais aucun plan social n'est à l'ordre du jour. Le reste viendra de la dynamique des ventes en Europe (avec un objectif de 14% de parts de marché) et dans les pays émergents. Avant cette annonce, le groupe avait publié une hausse de ses prévisions de résultats pour 2009 grâce à un niveau de production et de ventes "nettement mieux orienté que prévu". Sa production du quatrième trimestre 2009 sera ainsi supérieure de 30% à celle du quatrième trimestre 2008 et de 17% par rapport au troisième trimestre 2009. Du coup, PSA table désormais sur un résultat opérationnel courant à l'équilibre au second semestre et un cash flow libre positif pour l'ensemble de l'année.
Au premier semestre, il avait subi une perte opérationnelle courante de 826 millions d'euros et une perte nette de 962 millions d'euros. Fin juillet, il prévoyait encore une perte opérationnelle courante pour 2009 de 1 à 2 milliards d'euros.

Kraft Foods ne relève pas son offre sur Cadbury

Kraft Foods va bien partir à l'assaut de Cadbury. Assaut, car en ne relevant son offre de rachat, le groupe américain savait que sa cible allait rejeter ses avances et conseiller à ses actionnaires de ne pas y souscrire, ce qu'elle a immédiatement fait. Le confiseur britannique n'avait pourtant pas manqué de mettre la pression sur Kraft pour qu'il revoie à la hausse son offre avant ce lundi, date fixée par les autorités britanniques. Qu'importe. Le groupe n'a pas modifié les termes de son offre et propose toujours 300 pence par action et 0,2589 action nouvelle Kraft par titre Cadbury. Cela représente environ 717 pence par action, bien loin des 775 pence pour lesquels, dit-on, le fabricant des chewing-gums Hollywood aurait pu se laisser tenter. D'autant qu'en raison du repli du cours de Kraft Foods sur le New York Stock Exchange (Nyse), le montant de l'offre est même inférieur à la première proposition, formulée le 7 septembre. L'offre valorise désormais Cadbury à 9,8 milliards de livres (11 milliards d'euros), contre 10,2 milliards précédemment (745 pence par titre).

Accord de fusion entre British Airways et Iberia

La fusion entre British Airways et Iberia est désormais sur les rails. Les deux compagnies aériennes ont trouvé un accord sur les termes de leur projet de rapprochement et ont signé ce jeudi soir un mémorandum d'entente. L'opération sera formalisée au premier trimestre 2010 et sera définitivement conclue à la fin de l'année. 400 millions d'euros de synergies sont espérés. Comme pressenti, les actionnaires du groupe britannique recevront 55% du capital de la nouvelle société, les 45% restants seront détenus ceux de la compagnie espagnole. Le président d'Iberia , Antonio Vazquez, présidera la nouvelle compagnie élargie dont le directeur général sera Willie Walsh, l'actuel DG de BA. En fusionnant, les deux compagnies vont former le numéro trois mondial du transport aérien en termes de chiffres d'affaires. Le groupe sera coté à Londres, mais une deuxième cotation à Madrid est possible. Ce nouveau mariage dans le transport aérien devra obtenir le feu vert de la Commission européenne, ce qui ne devrait pas soulever de difficultés, compte tenu du précédent constitué par le mariage entre Air France et KLM. Ce dernier a par ailleurs annoncé cette semaine son plan de riposte aux compagnies low cost (à bas prix et pas coût) et au TGV avec des offres à prix optmisés et avec des prestations différenciées.

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