Stabilisation pour l'industrie française en février. Selon l'Insee, l'indicateur synthétique du climat des affaires est resté stable à 91, en dessous de sa moyenne de longue période (100), et celui de janvier a été révisé à 91 après avoir été initialement annoncé à 92. Les économistes tablaient sur un indicateur compris entre 91 et 95.

Calculé séparément, l'indicateur de retournement de l'Insee s'est en outre replié pour se situer désormais en zone neutre et non plus en zone favorable, indiquant une incertitude conjoncturelle. "Les entrepreneurs de l'industrie manufacturière estiment que leur activité passée est restée stable, à un niveau proche de sa moyenne de longue période", observe l'Insee.

"Les stocks de produits finis demeurent jugés légers. Les carnets de commandes globaux restent peu fournis, de même que les carnets de commandes étrangers, qui se dégarnissent à nouveau", ajoute l'institut en faisant état notamment d'une forte détérioration des carnets de commandes dans l'automobile.

Avec un solde de -6 contre -5 en janvier, les perspectives personnelles de production des industriels restent peu élevées. Les perspectives générales, qui représentent leur opinion sur l'activité de l'industrie dans son ensemble, restent cependant stables à un niveau supérieur à leur moyenne de long terme, note encore l'Insee.