Hervé Novelli et les restaurateurs se félicitent de l'effet TVA à 5,5% sur l'emploi

Les organismes professionnels des restaurateurs et le secrétaire d'Etat au Commerce, Hervé Novelli, soulignent que le secteur des hôtels, cafés et restaurants, est le premier secteur marchand créateur d'emplois (29.500 nets) au cours de l'année suivant la baisse de la TVA.

Les restaurateurs et le secrétaire d'Etat au Commerce, Hervé Novelli, se sont félicités ce jeudi de l'effet sur l'emploi de la baisse de la TVA dans le secteur, une mesure contestée pour son coût et son efficacité.

S'appuyant sur les chiffres de l'emploi publiés jeudi, ils soulignent que le secteur des hôtels, cafés et restaurants, est le premier secteur marchand créateur d'emplois (29.500 nets) sur l'année suivant la baisse de la TVA.

La baisse du taux de TVA de 19,6% à 5,5% au 1er juillet 2009 a été critiquée jusqu'au sein du gouvernement pour son coût : 2 à 3 milliards d'euros par an, soit autant que les économies liées aux réductions de postes de fonctionnaires de 2007 à 2012.

Importante niche fiscale, confirmée malgré l'austérité budgétaire, la mesure a de plus été perçue comme un cadeau politique à une profession réputée favorable à l'UMP.

Le secteur a créé 9.100 emplois salariés nets au deuxième trimestre et 29.500 nets, hors intérim, entre le 1er juillet 2009 et le 30 juin 2010, "une croissance des effectifs de 3,2% en un an, soit la meilleur progression tous secteurs confondus", souligne Hervé Novelli, promoteur de la réforme. Il "se félicite que les professionnels de la restauration tiennent et dépassent les engagements pris en avril 2009 en matière d'emploi".

En échange de la baisse de la TVA, les professionnels s'étaient engagés à créer 40.000 emplois en deux ans, dont 20.000 pérennes, à augmenter les salaires et à baisser de 11,8% les prix sur une partie de leur carte.

L'accord social appliqué depuis le 1er mars "permet de redistribuer 1 milliard d'euros par an aux salariés du secteur" qui disposeront aussi de plus de congés, poursuit Hervé Novelli.

Il ne s'exprime en revanche pas sur la baisse des prix qui devait être globalement de 3%, un objectif loin d'être atteint selon des statistiques récentes.

"En période de crise, les objectifs du contrat d'avenir sont dépassés", écrivent les présidents des trois organisations patronales signataires de l'accord salarial, dans un communiqué. "Nous allons continuer dans cette voie, que se soit en matière de création d'emplois, d'apprentissage et d'amélioration des conditions de travail accordées à nos salariés dont la mutuelle, prévoyance santé", ajoutent les dirigeants de la CPIH, de la FAGIHT et du Synhorcat.

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