France : le salaire mensuel de base a progressé de 1,9% sur un an

Selon le ministère du Travail, l'indice du salaire de base a progressé de 1,9% sur un an au deuxième trimestre, soit 0,5 point de plus que l'inflation. Les chiffres du chômage pour le mois d'août seront annoncés en fin d'après-midi.
(Crédits : Reuters)

Dans les entreprises de 10 salariés ou plus, l'indice du salaire mensuel de base (SMB, calculé hors primes et heures supplémentaires) a crû sur ce trimestre de 0,4%, soit de 1,9% sur un an. Il s'agit des résultats de l'enquête de la Dares (ministère du travail) sur le deuxième trimestre 2010 et portant sur l'ensemble de l'économie hors agriculture et emplois publics.

L'indice du salaire horaire de base ouvrier (SHBO), qui entre dans le calcul de la revalorisation du smic (salaire minimum), a lui progressé de 0,4 % sur le trimestre et de 1,9 % sur un an. 

Parallèlement, l'inflation (hors tabac) a augmenté à un rythme légèrement inférieur : de 0,4% sur le trimestre et de 1,4% sur un an (de juin à juin). Le gain de pouvoir d'achat est ainsi nul sur trois mois mais de 0,5 points sur un an.

Gain de pouvoir d'achat plus important dans les services

Tous les secteurs d'activité ont enregistré un gain de salaire une fois l'inflation prise en compte, mais le gain a été plus important dans les services (+0,5 point sur un an) que dans l'industrie et dans la construction (+0,4).

En juin, l'Insee a prévu que "le taux de chômage élevé pèserait sur les salaires" en 2010, avec une progression du salaire mensuel de base limitée à 1,6% contre 2,2% en 2009.

L'étude de la Dares montre également qu'à la fin du deuxième trimestre 83,8% des salariés travaillaient à temps complet en France et 16,2% à temps partiel. La durée hebdomadaire collective de moyenne a été de 35,6 heures.

Par ailleurs, Pôle Emploi et Bercy doivent annoncer ce vendredi soir les chiffres du chômage, plus précisément le nombre d'inscrits à Pôle Emploi au mois d'août. Au mois de juillet, le chômage avait reculé (0,5% sur mois). Ce recul mensuel, bien que le plus important depuis février 2008, cachait mal l'augmentation annuelle du chômage : 5,4%.

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