
Faut-il qu'ils soient inquiets pour descendre une nouvelle fois dans la rue. Ce vendredi, pour la seconde fois de l'année, à l'appel de la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb) les artisans du bâtiment défilent dans toute la France. Des opérations escargot et des blocages de ronds-points sont également prévus prévient par ailleurs la Confédération. Pour ceux qui attendent désespérément qu'un plombier vienne réparer leur fuite d'eau, il faudra encore s'armer de patience…
Environ 40.000 emploi seraient menacés
Pourquoi ce mouvement social ? Dans un communiqué, la Capeb est très claire. "Après deux ans de baisse d'activité, les entreprises artisanales du bâtiment sont au bord du gouffre, avec 20.000 emplois menacés cette année, après 10 000 détruits l'année dernière. En 2014, si l'activité continue de se dégrader et que la hausse du taux de la TVA de 7 % à 10 % se confirme, près de 20.000 emplois supplémentaires seront également menacés", observe son président, Patrick Liebus.
Le gouvernement délaisse-t-il les artisans ?
La Capeb n'est pas seule dans son combat. Même si, toujours prudente, elle n'a pas appelé ses adhérents à manifester, l'Union professionnelle artisanale (UPA) a apporté jeudi son soutien à la « mobilisation nationale » lancée par la Capeb. " La situation que vivent les artisans du bâtiment n'est pas isolée et les manifestations du 13 septembre traduisent le mal-être qui s'est installé dans nos activités. L'artisanat et le commerce de proximité ne sont pas suffisamment pris en compte dans les politiques gouvernementales et nous serons, le 13 septembre, dans la rue aux côtés de la Capeb afin d'apporter tout notre soutien à ces chefs d'entreprise ", déplore Jean-Pierre Crouzet le président de l'UPA qui s'inquiète également des conséquences de la réforme des retraites qui "va se traduire par une hausse des cotisations vieillesse et par la création d'un compte pénibilité qui pourrait se révéler ingérable pour les entreprises".
Les auto-entrepreneurs dans le viseur
Est-ce le seul motif d'inquiétude ? Les hausses de TVA prévues au 1er janvier 2014 sont également redoutées car elles vont "creuser l'écart de prix par rapport aux auto-entrepreneurs et aux travailleurs non déclarés qui sont autant de concurrences déloyales", estime la Confédération.
Un régime de l'auto-entrepreneur qui irrite toujours autant la Capeb. Bien que le 12% seulement des auto-entrepreneurs exercent une activité dans ce secteur, la Confédération réclame toujours l'exclusion des activités relevant de l'artisanat du bâtiment du dispositif. Pour l'instant, la réforme envisagée par Sylvia Pinel, la ministre de l'Artisanat ne la prévoit pas. Son projet de loi impose en revanche une limitation du chiffre d'affaires.
11% des artisans œuvrent dans le bâtiment
Pour mémoire, l'artisanat dépasse aujourd'hui plus de 3 millions d'actifs en France selon l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat (APCMA). A lui seul, le secteur dépasse le million d'entreprises sur les 3 millions recensées dans l'Hexagone. Rassemblant plus de 510 activités différentes, il couvre la quasi-totalité des secteurs économiques. Précisément, il est présent dans les secteurs de l'alimentation au sein duquel œuvrent 11% des artisans, du bâtiment (40%) et des services (32%). Un tiers des entreprises exportatrices sont des entreprises artisanales.
le vrai débat reste le poids de notre démocratie ploutocratie, et de nos politiciens professionnels qui ne cessent de se créer de nouvelles prébendes en rajoutant toujours de nouveaux niveaux sans en supprimer, de nouveaux avantages qu'ils refusent au plus grand nombre. Nous nous trompons de combat.
Il faudrait aussi que les artisans comprennent que les consommateurs peuvent être troublés aussi bien par les prix pratiqués par les auto entrepreneurs (certains trarvaillent à 15 ? de l'heure) que par les prix pratiqués par certains artisans qui disent qu'ils ne peuvent pas travailler à moins de 40 e Ht/h) Entre les deux il y a peut être de la marge. en période de crise il faut peut être penser que les prix pratiqués peuvent dissuader un client.
n'importe qui doit avoir le doit de créer son travail si aucune boite ne veut de lui et gagner sa vie. il doit pouvoir gagner au moins le salaire maximum dans sa branche pour son métier. si ca marche il peut devenir artisan ou creer une société avec du personnel et plus de moyens. je suis informaticien, je peux très bien me mettre auto entrepreneur pour travailler pour des boites au lieu d'aller chez des prestataire de service, a 50 ans, ca devient difficile de trouver du travail, je ne veux pas creer de boite. les risques sont limités en tant qu'auto entrepreneur.
Quand on regarde sérieusement les chiffres des autoentrepreneurs, ils sont absolument ridicule a coté des artisans ou des boites. l'auto entrepreneur c'est un salarié libre. ils prendront tous les petits boulot que les autres ne veulent pas faire ou facturer des millier d'euros.
Après il est clair qu'aujourd'hui le jeune avec quelques économies doit être bien embêter entre choisir une location ou acheter dans un marché morose dans 75% de la France.
Attention à l'inflation par contre pas sûr que la BCE tienne le coup encore très longtemps.
Aujourd'hui, à l'heure d'internet, cela ne marche plus. Ils sont dépassés, ne comprennent pas pourquoi et accusent la planète entière sans se remettre une seule fois en question.
en plus, ils ont eu une baisse de TVA dans la batiment qui est allé directement dans leur poche !
Le problème c'est que les AE ne déclarent pratiquement pas de CA. Rapportez les nombre d'AE au CA déclaré et vous comprendrez.
Ce n'est pas un raison pour généraliser, il y a aussi des artisans qui ont de la peine à joindre les 2 bouts, et paradoxalement, ce sont souvent les plus consciencieux dans leur travail.
Travaux de maçonnerie : 3 artisans: c est trop petit 2 jours de bout, ça nous intéresse pas.
Désole je peux pas les plaindre.
par un artisan quand même. mais ce que je ne comprends pas, c'est que dans ma région
des entreprises belges viennent travailler en France avec des devis inférieurs à 30 % ?
Comment font-ils ? Et oui le temps des vaches maigres est arrivé, mais comme j'ai pu le
dire ici ils ont raison pour la TVA, car après tout ils sont ° ou - concernés, puisque le
pigeon dans l'affaire c'est le client ! Pourquoi la TVA sur les services funéraires est inférieur en Belgique. En France mourir devient un luxe
Conclusion les artisans font une fixation sur les AE qui arrange bien le gouvernement, le poids microscopique des AE n?est pas le pb.
Pourquoi le choix d?un auto entrepreneur, 3 devis 2 artisans traditionnels et un AE dont la personne est titulaire d?un CAP maçonnerie gros ?uvre. 80 m2 de terrasse les artisans refusent la fourniture des matériaux négociés par le client auprès d?une enseigne régionale, pour l?AE pas de pb puisque lui facture uniquement la MO. Le calcul est vite fait, en plus l?AE à une décennale pris auprès d?une mutuelle bien connue. Les artisans comme dans d?autres métiers ne vivent plus avec leur temps il faut innover dans l?approche client, dans le suivi, le cumul des marges est fini, trouver d?autres méthodes de croissance et SURTOUT recyclez vous dans les technologies innovantes. Cessez d?être à la botte des architectes ou des grosses entreprises uniquement commerciales, qui vous dictent vos devis , des lois qui s?empilent et grossissent le devis. Autre frein au développement du bâtiment l?obligation de passer par un archi au-delà de 170 m2 même lorsque cela ne concerne qu?un agrandissement faisant l?objet d?un permis. Revoir avec le gouvernement les aides aux particuliers, prenez sur vous cette avance de trésorerie à négocier avec la BPI etc etc il y a tellement de possibilités de croissance par les sommes mises dans le bâtiment, mais vous êtes des nains pour l?Etat trop dispersés et tellement loin des vrais sujets. Vos représentants sont des barons pas des novateurs offensifs un peu comme les partis politiques plus occupés à parader dans des salons qu?à l?efficacité.
Voilà encore une corporation qui tape sur le voisin nain bien loin de ses vraies pb qui sont le RSI, le poids des charges, fiscales, taxes et le poids de la partie administrative etc etc. Messieurs les artisans vous n?êtes pas à la hauteur de vos ambitions d?entrepreneurs trop petits d?esprit et ringards. Vous ne faites honneur à cette indépendance d?entreprendre, retournez à l?usine, là est votre place. Ne vous trompez pas de cible ce qui est malheureusement, le cas aujourd?hui vous mourrez de votre archaïsme. Ucoup de pied dans le C.. remet parfois les esprit dans le bon sens. Courage pour la première entreprise de France premier contribuable premier employeur y compris les AE qui sont des TPE pas des concurrents mais une autre façon de créer de la croissance et de contenter le client, votre premier partenaire.
à 5000FS pour occupation insuffisante ?
Si vous n'avez jamais été artisan, vous ne pouvez rien comprendre. Contentez vous de faire travailler, en les choisissant, des artisans consciencieux, payer leur travail à leur juste valeur, en temps et en heure, sur présentation d'une facture.
Votre commentaire est la preuve de votre méconnaissance du secteur de l'artisanat du bâtiment. Si vous estimez avoir surpayé des travaux à un artisan, c'est de votre faute, il faut faire établir plusieurs devis et comparer ce qui est comparable. Dans ce domaine, le moins cher n'est pas souvent synonyme de qualité. A votre décharge, lorsqu'on voit comment est construit le "clé en main" dans le collectif et l'individuel, on a du mal appréhender ce qu'est la "qualité".
Les fonctionnaires et les assistés qui peuvent aller au cinéma moins cher et qui sont bien sur l'électorat de notre cher gouvernement.
Je ne crois pas que ce soit le cas des artisants ( d'avoir le temps et electorat )