Serge Dassault affirme se tenir "à la disposition immédiate de la justice"

Le sénateur UMP de l'Essonne a déclaré dimanche dans une tribune publiée sur le site du Figaro qu'il se tenait "à la disposition immédiate de la justice", en réponse "aux déferlements de haine" à son égard après le refus du bureau du Sénat de lever son immunité parlementaire.
"C'est en effet avec indignation et consternation que j'ai pris connaissance des affirmations de certains de mes adversaires politiques (...) ceux-ci mentent volontairement en affirmant que le maintien de (son) immunité parlementaire constituerait une entrave à la justice et l'empêcherait de mener ses investigations", affirme Serge Dassault dans sa tribune publiée chez nos confrères du Figaro.

"Je suis à la disposition immédiate de la justice". Tel est le titre de la tribune de Serge Dassault publiée dimanche par nos confrères du Figaro.

Mercredi, l'industriel et président du groupe Figaro a de nouveau échappé, de justesse, à la levée de son immunité parlementaire, le bureau du Sénat ayant rejeté une demande en ce sens de la justice qui enquête sur des suspicions d'achats de votes à Corbeil-Essonnes (Essonne).

Ses avocats avaient ensuite assuré que Serge Dassault, maire de cette commune jusqu'en 2009, restait toutefois à la disposition des juges parisiens s'ils souhaitaient l'entendre.

"De violents déferlements de haine à mon égard"

La décision du Sénat "a provoqué de violents déferlements de haine à mon égard", a réagi le sénateur UMP de l'Essonne. Il a également ajouté:

C'est en effet avec indignation et consternation que j'ai pris connaissance des affirmations de certains de mes adversaires politiques (...) ceux-ci mentent volontairement en affirmant que le maintien de (son) immunité parlementaire constituerait une entrave à la justice et l'empêcherait de mener ses investigations.

Serge Dassault s'estime "victime d'une tentative de déstabilisation et de faux témoignages"

"Plus tôt je serai interrogé par la justice, mieux ce sera", assure le sénateur, qui "réitère" sa demande "par lettre du 16 décembre 2013" adressée aux deux juges d'instruction parisiens "à des fins d'être entendu par eux (...) Je pourrai enfin prouver que je suis totalement innocent, victime d'une tentative de déstabilisation et de faux témoignages", fait-il valoir.

Selon l'avionneur, "sept perquisitions se sont déroulées simultanément le 26 juin 2013", notamment à son domicile personnel, dans les locaux du Groupe Marcel Dassault et à la mairie de Corbeil-Essonnes. Il a aussi "répondu à la convocation des trois juges d'instruction d'Évry" qui l'ont entendu le 14 octobre 2013 comme témoin assisté pour complicité de tentative d'assassinat dans l'enquête sur les soupçons d'achat de votes dans son ancien fief.

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