
Le ministre du Travail François Rebsamen le confirme: le gouvernement passera par la loi pour réformer le dialogue social après l'échec des négociations patronat-syndicats. Dans une interview au Journal du Dimanche de ce 25 janvier, il exclut implicitement toute suppression des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et insiste sur la nécessité d'une représentation syndicale des salariés des petites entreprises, deux des points de blocage des discussions:
"Je vais recevoir les syndicats et le patronat cette semaine, et nous aurons ensemble un rendez-vous avec le Premier ministre le 19 février. Le gouvernement fera une réforme et il faudra une loi pour la traduire"
Dès l'annonce, jeudi, de l'échec de ces négociations qui ont duré plus de trois mois, le gouvernement avait laissé entendre qu'il entendait légiférer sur la réforme du dialogue social, un dossier qu'il juge crucial dans l'optique d'une relance de l'emploi.
Une feuille de route commune
Dans une interview publiée samedi par Le Figaro, le président du Medef, Pierre Gattaz, a proposé aux syndicats de rediscuter de la réforme mais d'une façon informelle pour obtenir une "feuille de route commune".
François Rebsamen attribue clairement la responsabilité de l'échec des négociations à la partie patronale, déclarant :
"Pour qu'une négociation aboutisse, il faut que tout le monde, y compris parmi les organisations patronales, soit conscient que ce n'est pas un jeu de postures (...) Le texte patronal de départ était très éloigné du but à atteindre."
L'objectif reste, selon lui, de lutter contre "l'excès de formalisme", de "mieux organiser les rendez-vous obligatoires entre patrons et élus du personnel et de les rendre plus efficaces."
Représentation syndicale
S'agissant de la représentation syndicale dans les entreprises de moins de dix salariés, qui suscite l'hostilité de la CGPME, le ministre du Travail estime que "tous les salariés ont droit à être représentés sous des formes adaptées à la diversité des entreprises."
Sur France 3, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière (FO), a estimé dimanche que le gouvernement n'était "pas obligé" de légiférer et a dit attendre de voir ce que contiendra le texte.
"S'il veut contenter tout le monde, je lui souhaite bien du courage, à François Rebsamen!", a-t-il lancé. "Si c'est pour nous ressortir la remise en cause des CHSCT (...), ce n'est pas acceptable."
Prié de dire s'il fallait maintenir les CHSCT, dont le patronat souhaite la fusion avec les autres instances représentatives du personnel, le ministre du Travail se déclare "très attaché à l'amélioration des conditions de travail et à la préservation de la santé au travail.""Il ne saurait être question d'amoindrir la vigilance sur ces sujets", souligne-t-il dans le JDD.
Malgré l'échec des discussions, le ministre ne pense pas que la "méthode Hollande", qui repose sur le dialogue social pour faire avancer les réformes, ait trouvé ses limites:
"Cette méthode fait avancer la société dans l'apaisement (...) Il y aura d'autres négociations avant la fin du quinquennat. Et plusieurs chantiers sont ouverts, sur les chômeurs de longue durée, la lutte contre les discriminations."
Comment voulez vous négocier quoique ce soit avec des propositions pareilles.
C'est le l'autisme ou de l'amateurisme ou peut être les deux.!!!!!!!!!!!!!!
et donc les employés sont blasés de ces parasites au chaud dans les administrations et entreprises, payés pour démolir..
quand à dire qu'ils représentent les travailleurs, de qui se moque t on ? ils ne représentent que 5% !!! DEPUIS QUAND 5% EST REPRESENTATIF POUR NEGOCIER ????
En effet, combien de temps perdu a vouloir mettre face a face les representants du Medef et des syndicats qui sont (CGTnotamment, des professionnels du sabordage d'entreprises, (voir SNCM, dockers de Marseille,.....) opposes en de nombreux points et campent sur leurs positions
Et pendant ce temps , F Hollande fait du tourisme, et/ou enfument les francais en recuperant a son compte l'operation Charlie
Quid du chomage, quid du deficit du budget, quid des reductions de depenses de 50 Milliards annonces, quid de la dette publique qui enfle......par contre l'augmentation des impots et taxes, pour les francais actifs....n'est pas virtuelle......
Vive la France
Et les journalistes nous font croire que Hollande et Valls ont une cote qui remontent alors qu'ils ne font toujours rien pour notre économie et pour garder nos enfants en France grâce à une économie et une liberté d'entreprendre qui donnerait envie. Au lieu de cela, un jeune qui crée une entreprise est tout de suite pollue par les impôts et tracas administratifs, de quoi donner à tous les jeunes envie de fuit