Le baril de pétrole progresse, dopé par les prévisions de l'AIE

Porté par l'affaiblissement du dollar et la révision à la hausse de la prévision de demande de l'Agence Internationale de l'Energie, le cours du baril de pétrole a poursuivi sa progression, dépassant les 73 dollars, au plus haut niveau depuis octobre 2008.

Le baril de pétrole se dirige vers la barre des 75 dollars, s'échangeant ce jeudi à son plus haut niveau depuis octobre dernier. Les cours sont notamment soutenus par la révision à la hausse des prévisions de demande mondiale de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). Mais aussi par l'affaiblissement du dollar, qui rend les matières premières, libellés en billet vert, plus attractifs pour les investisseurs internationaux;

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a terminé enhausse de 1,35 dollar, à 72,68 dollars après avoir touché en séance 73,23 dollars. A Londres, le Brent de la mer du Nord a gagné 90 cents, à 71,70 dollars le baril.

Alors que l'AIE avait tablé sur une baisse de 2,56 millions de barils par jour, elle a dû revoir ses estimations, conséquence de la demande supérieure aux attentes enregistrée en début d'année dans les pays développés. L'agence, qui n'avait pas relevé ses prévisions depuis août 2008, les abaissant au contraire à plusieurs reprises, a prévenu que "ces révisions n'annoncent pas nécessairement le début d'une reprise économique mondiale mais pourraient simplement indiquer que le pire de la récession a été atteint".

La demande mondiale de pétrole devrait donc finalement diminuer en 2009 de 2,47 millions de barils/jour, à 83,3 millions. Ce mardi, l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) avait relevé, de son côté, de 10.000 barils/jour sa prévision de la demande mondiale de pétrole en 2009 par rapport à son estimation de mai (86,67 millions de barils/jour).

Bien que les stocks demeurent "anormalement élevés", ils ont baissé en termes de jours de couverture (62 jours fin avril), a précisé l'AIE. Cette mesure est très suivie par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui juge satisfaisant un chiffre compris entre 52 et 53 jours.

En raison de la croissance plus forte que prévu des gisements russes, du renforcement de la production en mer du Nord et de l'augmentation de la production de brut en Colombie, l'AIE a également relevé de 170.000 barils/jour sa prévision concernant la production hors Opep pour 2009.

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est reparti pour le foutage de gueule !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je trouve que la leçon de 2008 n'a pas portée ses fruits l'augmentation du prix du pétrole nous a mené ou nous en sommes et le fait qu'il remonte très rapidement risque d'avoir des conséquences dramatiques et certainement à mon avis de bloquer le pr...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Dans la situation actuelle la hausse du petrole peut que freiner la relance de l économie, deplus si les prix remontent fortement dans ce climat social très fragile les tensions font montés.

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