Confirmation de la baisse de 1% du PIB américain au printemps

La baisse du PIB de 1% en rythme annuel au deuxième trimestre est confirmée. Ce ralentissement de la chute de l'activité est un signe encourageant pour la première économie mondiale, qui a connu avec la baisse du printemps, quatre trimestres consécutifs de contraction, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de soixante ans.

L'économie américaine s'est contractée de 1% en rythme annuel au deuxième trimestre, une baisse légèrement moins marquée qu'attendu, la consommation privée et les exportations ayant moins reculé qu'estimé initialement et compensant la réduction record des stocks, montre ce jeudi la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB).

Le chiffre publié par le département du Commerce est identique à la première estimation donnée fin juillet, mais les économistes s'attendaient à le voir révisé en baisse de 1,5%. Le PIB américain avait chuté de 6,4% au premier trimestre.

Le détail des estimations publiées jeudi montre une baisse de 1% de la consommation des ménages, contre un recul de 1,2% estimé initialement, et une chute de 10,9% de l'investissement des entreprises (contre -8,9%). Les exportations affichent un recul de 5% contre -7% en première estimation.

Par ailleurs, le nombre des inscriptions au chômage a diminué la semaine dernière outre-Atlantique, à 570.000 contre 580.000 (révisé de 576.000) la semaine précédente, a annoncé le département du Travail. Les économistes interrogés attendaient un nombre de 565.000.

Le nombre des demandes d'allocation de chômage est au plus bas depuis avril, à 6.133.000 dans la semaine au 15 août contre 6.252.000 précédemment. La moyenne mobile sur quatre semaines des inscriptions ressort à 566.250 contre 571.000.

Enfin, les bénéfices des entreprises américaines ont augmenté de 2,9% après impôt au deuxième trimestre, montrent les statistiques publiées jeudi par le département du Commerce. Ce dernier avait fait état en première estimation en juillet d'une hausse de 3,1% des profits. La révision des chiffres du premier trimestre montre désormais une hausse de 1,3%, contre 1,4% annoncé auparavant.

L'économie américaine est en train de sortir de sa récession la plus grave depuis les années 1930, a estimé ce jeudi Jeffrey Lacker, un des dirigeants de la banque centrale américaine (Fed). D'une manière générale, les prévisionnistes tablent sur "une croissance du produit intérieur brut pendant le trimestre en cours, et une amélioration progressive [de la reprise] par la suite. Je suis d'accord avec ce pronostic (...) Mais je me dois d'insister sur le fait que la reprise devrait être lente et connaître des à-coups pendant quelque temps", a insisté Jeffrey Lacker, qui préside l'antenne régionale de la Fed à Richmond.

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Encore une preuve que la "mesure" du PIB est comme la toxicité du poisson : on ne mesure pas car trop de disparité. Les Chinois aussi ont un PIB en augmentation par injection massive de liquidité. En mécanique, nous appelons ça un futur retour de man...

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