Zone euro : le PIB a reculé de 0,2% au deuxième trimestre, et de 4,8% sur un an

L'économie de la zone euro s'est contractée plus que prévu au deuxième trimestre, avec un recul du PIB de 0,2% comparé aux trois mois précédents, contre une baisse de 0,1% annoncée dans une précédente estimation, a indiqué ce mercredi l'Office européen des statistiques Eurostat.

L'économie de la zone euro s'est contractée de 0,2% au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents, a annoncé ce mercredi Eurostat, révisant ainsi à la baisse sa précédente estimation d'une baisse de 0,1%. Sur un an, l'économie s'est contractée de 4,8%, estimation également revue en baisse par rapport à la précédente mesure d'un repli de 4,7%.

Au premier trimestre, la contraction était de 2,5% en rythme trimestriel et de 4,9% sur un an.

Cette révision à la baisse s'explique par les contributions inférieures aux précédentes estimations de la demande des ménages et du commerce extérieur. La récession s'est par ailleurs révélée plus sévère que prévu aux Pays-Bas et en Autriche, a précisé Eurostat.

Ces chiffres devraient inciter la Banque centrale européenne à la prudence concernant le retrait progressif de ses mesures de soutien à l'économie.

Par ailleurs, le PIB de la zone euro devrait progresser de 0,4% au troisième trimestre, marquant la sortie de récession après quatre trimestres consécutifs de recul, estiment l'institut de recherche allemand Ifo, le français Insee et l'italien Isae. Le PIB de la zone euro a baissé de 0,2% au deuxième trimestre mais ses deux principales économies, l'Allemagne et la France, ont montré le chemin de la reprise en enregistrant une croissance de 0,3%.

Dans leur "Euro-zone Economic Outlook" publié ce mercredi, les trois instituts préviennent cependant que la reprise sera fragile. La croissance serait de seulement 0,2% au quatrième trimestre et lors des trois premiers mois de 2010.

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le diagnostique est clair : la consommation pêche : les européens n'ont plus d'argent, et les principales mesures de relance des gouvernements sont des mesures favorables à l'investissement .... Et les mesures de la BCE : liquidités et taux sont des ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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le risque actuel est celui d?une reprise de l?offre ( montée des bourses, entreprises invitées à investir) et pas de la demande ( demande de consommation en recul) Schéma classique d?une crise de surproduction annoncée, vis à vis de laquelle la crise...

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