Les citoyens grecs, prompts à s'enflammer, vont avoir une bonne raison d'être en colère. Ils risquent en effet de voir s'envoler leur impôts pour renflouer les caisse vides de leur Etat, lourdement endetté et dont les notes de dette souveraine ne cessent d'être abaissées.
Le ministre de l'Economie, George Papaconstantinou a annoncé, ce vendredi, que le système d'imposition serait complètement reformé en mars prochain pour élargir son assiette, augmenter les revenus et combattre l'évasion fiscale.
Il avait promis lundi de ramener le déficit public sous la barre des 3% du PIB d'ici 2013 contre 12,7% cette année et ne cesse depuis de présenter des mesures d'urgence, notamment des privatisations.
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