2009, année noire pour l'immobilier américain

L'immobilier américain a fini l'année sur une note contrastée avec une baisse inattendue des mises en chantier mais une hausse des permis de construire. Sur l'ensemble de l'année, les deux statistiques enregistrent néanmoins des niveaux historiquement faibles.

L'année 2009 aura été encore une année noire pour l'immobilier aux Etats-Unis. L'année dernière, les permis de construire ont chuté de 36,9% par rapport 2008 et les mises en chantier de logements de 38,8%, soit les plus fortes baisses jamais enregistrées pour ces deux statistiques.

L'année s'est terminée sur une note indécise laissant présager encore des incertitudes pour 2010. En effet, au mois de décembre, les mises en chantier ont baissé de 4%, un recul inattendu, à 557.000 en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières (CVS). Le consensus Reuters anticipait en moyenne une hausse à 580.000, soit au niveau du mois de novembre (chiffre révisé). Ce recul s'explique par les difficultés du marché immobilier résidentiel et la vague de froid qui s'est abattue sur le pays.

En revanche, les nouveaux permis de construire, censés préfigurer l'évolution de l'activité de la construction, ont pour leur part augmenté plus que prévu, de 10,9% en décembre à 653.000, le chiffre le plus élevé enregistré depuis octobre 2008. Ils avaient déjà progresser de 6,9% le mois précédent.

Hausse des prix à la production

Par ailleurs, le retour de l'inflation se confirme aux Etats-Unis. Les prix à la production ont augmenté contre toute attente en décembre, pour le troisième mois d'affilée. Leur indice PPI montre une hausse de 0,2% sur le mois alors que le marché attendait un chiffre stable. Cette hausse s'explique par le bond des prix des produits alimentaires (de 1,4%) quand les prix de l'énergie ont, eux, reculé de 0,4%. En variation annuelle, les prix à la production affichent une progression de 4,4%, la plus forte depuis octobre 2008.

Commentaire 1
à écrit le 20/01/2010 à 13:56
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Que prévu... Vu les prévisions faites sur la crise en 2007, on va rester sur les faits, ce sera déjà ça. Mais... la reprise est là, non? Donc, la Grande Amérique va repartir.

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