La Grèce va vivre, ce mercredi, à l'heure d'une grève générale et de manifestations. Les syndicats des secteurs public et privé, représentant la moitié des salariés ont appelé à un arrêt de travail de 24 heures afin de rejeter le plan d'austérité, dont seront selon eux surtout victimes les classes défavorisées. Les Grecs sont invités à manifester pprotester contre le plan d'austérité du gouvernement socialiste de Georges Papandréou. Pour répondre aux exigences de Bruxelles, le plan prévoit notamment un gel des salaires et des hausses d'impôt.

Cette grève coïncide avec une visite dans le pays de responsables de l'Union européenne venus évaluer si Athènes a pris les bonnes mesures pour réduire son déficit budgétaire, supérieur à 10% du PIB. Les écoles, les hôpitaux, les ministères et les perceptions seront fermés et les transports publics perturbés. Les ferries devraient rester à quai et la plupart des vols au départ et à l'arrivée des aéroports du pays sont annulés.

"Nous demandons au gouvernement de ne pas céder aux désirs des marchés, de faire des besoins de la population sa priorité et de privilégier un panachage de mesures économiques et sociales qui ne conduisent pas à la récession mais à une relance de l'emploi" a expliqué le dirigeant du syndicat du secteur privé, Gsee, Yannis Panagopoulos. De son côté, le syndicat de la fonction publique, Adedy, a annoncé qu'il organiserait nouvelles manifestations après la journée d'action de ce mercredi - la première à laquelle participent à la fois le public et le privé contre la politique du gouvernement.