Timide redémarrage d'usines japonaises

Sony et Nissan ont annoncé reprendre une partie de leur activité. Mais les coupures de courant perturbent la production.
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Certaines grandes entreprises japonaises font redémarrer timidement leurs usines, fermées après le séisme et le tsunami du 11 mars. Néanmoins, les coupures de courant continuent de pénaliser la production.
Le géant de l'électronique Sony a annoncé ce lundi le redémarrage partiel de son usine de batteries lithium-ion de Tochigi à partir de mardi. Six autres sites, où sont notamment produits des semi-conducteurs ou des disques Blu-ray, restent néanmoins fermés. Leur réouverture n'est pas fixée.

Nissan Motors a, lui aussi, relancé l'activité à un niveau limité dans cinq de ses usines au Japon et compte reprendre l'assemblage de véhicules jeudi. Selon Goldman Sachs chaque jour d'arrêt de la production dans l'archipel grevait de deux milliards de yens (17,5 millions d'euros) les bénéfices du groupe.

Toshiba maintient certains arrêts sur ses sites

En revanche, Toshiba maintient à l'arrêt son usine d'Iwate qui produit des microprocesseurs et des capteurs d'images. Ceci pour une période encore indéterminée. Les machines ayant été endommagées, le site d'assemblage de son usine produisant de petits écrans à cristaux liquides (LCD) pour les smartphones restera fermée pendant un mois.

Renesas le cinquième fabricant mondial de semi-conducteurs, ne sait pas non plus quand l'activité pourra reprendre dans les huit usines qu'il a dû fermer.
Le groupe a expliqué qu'il était peu probable que la production redémarre au niveau de ces sites tant que le risque de coupures de courant restait présent. De telles coupures devraient se poursuivre jusqu'à fin avril.

 

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