Crise nucléaire et inflation pèsent sur le moral des Allemands

En mai, la crise nucléaire et les événements politiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient continueront d'affecter la confiance des ménages allemands, selon l'enquête mensuelle de l'institut GfK publié ce mercredi. Toutefois, les bons chiffres du chômage et ceux des revenus, globalement en hausse, devraient maintenir des conditions plutôt positives pour la première économie d'Europe.
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Le moral des consommateurs allemands devrait à nouveau baisser en mai. Passant à 5,7 contre 5,9 en avril, l'indice mensuel publié ce mercredi par l'institut GfK diminuerait pour le deuxième mois consécutif. "Des prix en hausse, la catastrophe nucléaire au Japon et l'instabilité politique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient débouchent sur des conditions qui ne sont pour le moment plus aussi réjouissantes pour les consommateurs", précise un communiqué accompagnant la publication du baromètre.

L'inflation et en particulier la hausse des prix de l'énergie risquent par ailleurs de peser sur le pouvoir d'achat des ménages. L'inflation s'est accélérée en avril, au taux annuel de 2,4% contre 2,1% en mars, selon l'Office fédéral de la statistique. Un chiffre qui conforte les anticipations d'une nouvelle hausse des taux dans la zone euro durant l'été.

D'un mois sur l'autre, les prix ont augmenté de 0,2% en Allemagne en avril. Les données mensuelles et annuelles sont exactement conformes aux prévisions.
En données harmonisées, les prix ont augmenté de 0,2% mensuellement et de 2,6% annuellement, ce qui est là encore exactement conforme aux attentes.
En mars, les prix (harmonisés) avaient augmenté de 0,6% en mars et de 2,3% annuellement.

Des fondamentaux stables

Toutefois, des revenus en hausse et un chômage au plus bas depuis le début des années 1990, à 7,1%, devraient limiter les dégâts sur le moral des consommateurs. A court terme, une majorité des 2.000 personnes sondées pour réaliser cette enquête compterait encore dépenser en mai et sont plutôt confiants quant à leur avenir professionnel. "Les facteurs fondamentaux restent intacts", soulignent ainsi les prévisionnistes de GfK dans leur rapport mensuel. Ces derniers attendent aussi un ralentissement de la croissance des exportations et espèrent "un deuxième pilier pour soutenir la croissance allemande".

Commentaire 1
à écrit le 27/04/2011 à 21:15
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Psstttt..., les gars. On n'est pas en 1923 et Fukushima, c'est pas dans le Bade Wurtemberg. Ca va aller.

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