Conjoncture favorable pour les grands patrons américains

La rémunération des directeurs généraux des 350 plus grandes entreprises américaines a progressé de 11% sur les douze derniers mois à 9,3 millions de dollars en moyenne, selon une étude Hay Group pour le Wall Street Journal.
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Après une année de stabilité, la rémunération des grands patrons américains repart nettement à la hausse. Réalisée par le cabinet de conseil en gestion Hay Group pour le compte du Wall Street Journal, l'étude indique que l'augmentation de 11% constatée (du 1er mai 2010 au 30 avril 2011) a été largement due à la décision des conseils d'administration de récompenser les directeurs généraux de bons résultats et de hausses du prix des actions des sociétés concernées en leur accordant de plus gros bonus et primes en actions.

C'est le le patron du groupe de médias Viacom, Philippe Dauman, qui domine le classement avec une rémunération évaluée à 84,3 millions de dollars, plus du double de sa paie de 2009, indique l'étude. Il est suivi par Larry Ellison, milliardaire fondateur du géant des progiciels Oracle qui a reçu 68,6 millions de dollars au titre de l'exercice clôturé le 31 mai 2010, 17% de moins qu'un an auparavant.

Le directeur général du groupe de média CBS, Leslie Moonves, se retrouve à la troisième place du classement avec une rémunération de 53,9 millions de dollars (+38% sur un an).

Les patrons des groupes de médias se retrouvent largement en tête du classement, les dirigeants de Walt Disney (Bob Iger) et Time Warner (Jeff Bewkes), se retrouvant également dans les dix premières places.

Commentaires 2
à écrit le 09/06/2011 à 18:54
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Un véritable scandale, et c'est la crise dites-vous? pas pour tout le monde! et après on nous dit que le chômage est une question de conjoncture. Non le chômage est une question politique que l'on pourrait résoudre si on le voulait! Quel être humain ...

à écrit le 10/05/2011 à 9:08
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... et pendant ce temps là on demande à la population de se serrer la ceinture. La cruche va à l'eau tant qu'elle se brise. Il ne faudra pas s'étonner qu'un jour ou l'autre il y ait des troubles sociaux (graves).

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