La volatilité s'empare aussi de l'or

Après un nouveau record à plus de 1.800 dollars, l'once d'or recule fortement au lendemain du relèvement des marges du Comex. Une modification des règles qui renchérit le coût des paris à terme sur l'or.
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Après un nouveau record à plus de 1.800 dollars, l?once d?or recule fortement au lendemain du relèvement des marges du Comex. Une modification des règles qui renchérit le coût des paris à terme sur l?or

Le cours de l?or reculait jeudi fortement à l?ouverture du marché américain, après un nouveau record historique de 1.813,79 dollars par once. Le CME, ex Chicaco Mercantile Exchange, qui est aussi le premier marché de contrats à terme au monde notamment sur l?or puisqu?il gère le Comex, a augmenté de 22% le montant des dépôts obligatoires pour parier sur l?or. Qu?il soit question de parier à la hausse ou à la baisse sur le marché de l?or, le CME demande désormais un dépôt de cash de 7425 dollars par contrat, contre 6.075 dollars auparavant.

La taille du contrat est d?une centaine d?onces d?or : il permet donc de parier sur une valeur de 175.000 dollars aux cours actuels. L?once d?or cotait 1755 dollars en fin de journée, soit un recul de plus de 2%.

"Le recul de l?or représente un ajustement des positions, après l?augmentation des marges", assurait un opérateur ce jeudi.

Mais le métal jaune ne devrait pas rester longtemps à la baisse. Les inquiétudes sur l?économie mondiale, les interrogations sur le dollar et l?hypothèse d?une nouvelle phase de création monétaire aux Etats-Unis (le QE3) ne cessent de plaider pour le métal jaune, que certains extrémistes voient déjà à 8000 dollars. Dans l?hypothèse où la croissance repartirait, la crainte de l?inflation poussera l?or à la hausse. Si au contraire le rythme de l?économie mondiale flanchait, l?attrait du métal comme ultime refuge referait surface.

Les critiques croissantes de la Chine à l?égard du dollar et de la politique économique américaine jouent également en faveur du métal. Lundi 15 août, les Etats-Unis fêteront 40 ans d?abandon de l?étalon-or, en 1971. Ce qui ne devrait pas manquer de remettre sur le tapis la question de la monnaie de référence internationale, qui reste pour l?heure le dollar, malgré les déboires de l?économie américaine.

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