L'industrie dans la zone euro rattrapée par la crise

L'activité manufacturière dans la zone euro redescend à des niveaux qu'elle avait connus pendant la crise de 2009.
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Nouvelles commandes qui se raréfient, production en recul... la crise se ressent dans l'activité manufacturière au sein de la zone euro. L'indice PMI, établi par l'agence Markit auprès des directeurs d'achats des grandes entreprises, atteint son plus bas niveau depuis août 2009. Il reste sous le seuil des 50 qui sépare la contraction de l'expansion économique. Et la situation se dégrade un peu plus puisque cet indice passe à 48,5 en septembre contre 49 en août.

Cet indicateur est notamment composé d'un indice des nouvelles commandes. Celui-ci se réduit à 45,2 contre 46 août au mois précédent. La production diminue elle aussi, bien que la situation s'améliore légèrement avec un "sous-indice" à 49,6 contre 48,9 en août.

Recul de l'emploi dans l'industrie

La France n'échappe pas à cette tendance. La contraction de l'activité du secteur manufacturier s'y est aussi accentuée au mois de septembre. L'indice établi par Markit atteint son plus bas niveau depuis juillet 2009 à 48,2 contre 49,1 en août, un résultat définitif légérement plus élevé que l'estimation de septembre à 47,3. Le nombre de nouvelles commandes continue de baisser, pour le marché intérieur comme pour l'export. La production aussi se contracte, pour le deuxième mois d'affilée. Résultat : pour la première fois en un an, l'emploi recule dans ce secteur.

A la mi-septembre, Arcelor Mittal annonçait ainsi la prolongation de la mise en veille d'un fourneau à Florange en Moselle, ainsi que l'arrêt d'un second. En tout 650 personnes sont menacées de chômage partiel en raison de cette décision. Dans l'automobile, PSA se prépare à réduire un peu plus la voilure.

La tension sur les marchés mondiaux pèse sur l'Allemagne

En Allemagne, l'activité manufacturière continue de progresser bien que cette croissance ralentisse fortement. L'indice Markit pour septembre s'établit à 50,3 contre 50,9 au mois précédent. Il reste donc au-dessus du seuil séparant expansion et contraction. En revanche, l'indice pour les commandes à l'exportation tombent à 45. Ce recul, le plus fort depuis juin 2009, signale la faiblesse des marchés extérieurs, auxquels l'Allemagne est particulièrement sensible en raison de la grande part des exportations dans son économie.

Commentaire 1
à écrit le 03/10/2011 à 14:17
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Continuez à acheter des équipements à 10? ou 25, qui viennent d'on ne sait ou ! ! !

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