Japon, Russie, Chine : les puissances internationales au chevet de l'Europe

Le Japon et la Russie ont confirmé qu'ils étaient prêts à soutenir le fonds de secours de la zone euro. La participation de la Chine semble acquise sur le principe, mais fait débat en Europe.
Klaus Regling, Copyright Reuters

Le Japon continuera d'acheter des obligations du FESF

Le directeur du Fonds de secours européen, Klaus Regling (FESF, photo), a affirmé ce lundi que le Japon allait continuer d'acheter des obligations du fonds après avoir rencontré le vice-ministre japonais des Finances chargé des affaires internationales, Takehiko Nakao.

Le chef du Fonds de stabilité européen a ajouté que le Japon allait suivre "la même voie qu'au cours des dix derniers mois". Deuxième détenteur mondial de devises, après la Chine, le Japon a déjà investi 2,68 milliards d'euros depuis le début de l'année, soit 20% du montant total des emprunts émis par le FESF.

Vendredi dernier, le Premier ministre Yoshihiko Noda a annoncé qu'il présenterait lors du sommet du G20, les 3 et 4 novembre à Cannes, une contribution du Japon à la lutte contre la crise économique mondiale.

La Russie prête à participer, via le FMI

Interrogé sur le montant de l'aide que Moscou pourrait accorder à la zone euro, minée par une crise de la dette, Arkadi Dvorkovitch, conseiller économique du Kremlin a répondu : "jusqu'à 10 milliards de dollars". Il a répété que la Russie était prête à aider l'Union européenne via sa participation au FMI et a indiqué qu'aucun partenaire européen n'avait fait de demande à Moscou pour une aide financière bilatérale. "Si nos partenaires européens s'adressent à nous, et nous ne l'excluons pas, nous examinerons le sérieux de leur requête", a-t-il souligné.

Participation de la Chine : avec quelles contreparties ?

Quant à la Chine, où Klaus Regling s'est rendu la semaine dernière, sa participation qui semble acquise sur le principe, fait néanmonis débat en Europe. Ainsi, de nombreuses voix comme celle de Nicolas Dupont-Aignan se sont élevées pour dénoncer une perte de souveraineté de l'Europe, et l'intrusion des intérêts chinois dans les affaires européennes.

Pourtant, Klaus Regling s'est voulu rassurant, en affirmant qu'il "il n'y a pas de négociations en cours avec la Chine", seulement des "consultations régulières à un stade préliminaire". 

De même, Henri Guaino a déclaré ce matin qu'il était "hors de question de négocier des contreparties". "Si la Chine vient, c'est pour faire un placement dans un fonds qui va jouer un rôle important dans la stabilité mondiale", a-t-il ajouté.

Commentaires 9
à écrit le 01/11/2011 à 12:08
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On dirait qu'ils font le choix de l'EU. Qui aidera les USA quand leur chute viendra ? That's the question.

le 02/11/2011 à 11:17
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bcp, car bcp dependent des us

à écrit le 01/11/2011 à 11:35
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au chevet de l'Europe non mais on aura tout entendu !!! ils sont pas au chevet de l'Europe, ces pays on vidé l'Amérique et l'Europe de leurs usines donc de leurs emploi du a leur monnaie de singe et à la faute à nos gouvernements d'y il y 20 ans d'av...

le 01/11/2011 à 18:19
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certe, mais leur inquietude commencent à se voir, qui a achetera leur produit si l'europe tombe en récession. on a été la vache a lait pendant des décennies. si on disparait ils ont tout sur les bras.

le 02/11/2011 à 12:03
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serte , il faut juste remettre les choses dans le bon ordres, les pays asiatiques travaille entre eux car ils on des monnaies qui se valent a peu près et l'Europe et les USA travaillons entre nous car nous avons a peu près un équilibre, cela étant, ...

à écrit le 31/10/2011 à 11:36
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quel commercial ne donnerait pas à son client un bon médicament pour que son malade soit sur la voie de la guérison...autrement faut pas rêver il le laisse crever!

le 31/10/2011 à 15:48
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C'est presque vrai, mais à l'envers. En l?occurrence, le médecin étranger a vendu un viager à son patient européen et il crève de trouille que celui-ci ne meurt de peur de perdre ses gains réguliers.

le 31/10/2011 à 16:49
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+1 Bastien, je pense aussi au dealer qui souhaite aussi maintenir la dépendance de son client au produit (ici la dette et la consommation à outrance de produits manufacturés en Chine), il lui donne des doses suffisamment addictives pour qu'il revienn...

le 01/11/2011 à 1:55
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"maintenir la dépendance de son client au produit " Ce que la France et l'Allemagne ont fait avec la Gréce, un de leur meilleur client pour armement lourd. Reste à savoir qui va payer les dettes, parce-que il faut rembourser les crédits maintenant. (...

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