Berlusconi lâché par son principal allié

Umberto Bossi, chef de file de la Ligue du Nord et partenaire de la coalition de centre droit au pouvoir en Italie, a réclamé mardi la démission de Silvio Berlusconi. Un appel qui pourrait porter un coup fatal au président du Conseil, qui a cependant remporté un vote-test à la chambre des députés, tout en perdant sa majorité absolue.
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"Nous avons demandé au président du Conseil de démissionner", a dit Umberto Bossi à des journalistes devant le parlement, avant un vote sur les finances publiques programmé à partir de 15h30. Selon lui, il devrait être remplacé par Angelino Alfano, secrétaire général du Peuple de la liberté, le parti de Berlusconi.

Soumis à une pression grandissante de la part de ses partenaires politiques et européens, "Il Cavaliere" a jusqu'à présent rejeté les appels à démission et démenti les rumeurs sur son départ qui ont circulé lundi sur les marchés et dans la presse.

Mais la prise de position de son principal allié pourrait renverser la tendance et provoquer sa mise en minorité à la Chambre des députés. La Ligue du Nord, ainsi que de nombreux membres du PDL, semblent désireux de le voir céder la place à un nouveau gouvernement de centre-droit capable de gérer la crise économique et reconquérir la confiance des marchés sans céder le pouvoir à un gouvernement de transition.

Signe de la fragilité de la majorité du président du Conseil, cinq députés de son parti ont annoncé mardi qu'ils ne prendraient pas part au vote à la Chambre des députés sur les comptes publics de l'Italie sur l'exercice 2010. Comme elle l'avait laissé entendre ces derniers jours, la gauche italienne a indiqué pour sa part qu'elle s'abstiendrait dans l'espoir de mettre en lumière l'étroitesse de la majorité dont dispose désormais Silvio Berlusconi sans pour autant empêcher la ratification des comptes publics.

Plus de majorité absolue

C'est ce qui a été réalisé dans l'après-midi. 

Commentaires 3
à écrit le 08/11/2011 à 13:38
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Les marchés financiers tiennent non seulement l'Italie, mais aussi la France, par le bout du nez. Donc ne crachez pas trop violament sur Berlusconi : Sarkozy en recevrait des postillons.

le 08/11/2011 à 14:00
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ouais mais sarko se contente d'une seule femme à la fois.. heuresement qu'il aime que le fric, Berlo, il réunit un peu trop de mauvais gout et mauvais genre.. la honte pour les italiens d'avoir un bouffon pareil, je préfère encore notre petit excité,...

le 08/11/2011 à 15:09
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Hé depuis le temps que l'on tient berlus par la peau des C....., vous ne croyez quand même pas qu'on va le laisser partir avec le sourire?

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