Paris et Berlin optimistes quant à un accord sur la dette grecque

La France et l'Allemagne se sont montrées optimistes, lundi, au sujet des négociations entre la Grèce et ses créanciers pour lesquelles un accord semble "prendre forme", mais ont pressé Athènes de respecter l'intégralité de ses engagements.
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"Nous sommes déterminés à soutenir la Grèce le temps qu'elle mette en oeuvre ses réformes et que celles-ci produisent leurs effets", a déclaré le ministre de l'Economie, François Baroin, à des journalistes à l'issue d'une rencontre avec son homologue allemand Wolfgang Schäuble, ce lundi matin. Le ministre français a ajouté qu'un accord "semble être en train de se dessiner" sur une restructuration volontaire de la dette impliquant une participation du secteur privé.

Athènes et ses créanciers discutent notamment d'un échange d'obligations visant à réduire de 100 milliards d'euros le montant de la dette publique grecque, qui dépasse 350 milliards, soit environ 160% du produit intérieur brut. Les créanciers devraient avoir à subir une perte de 65 à 70% sur leurs titres.

Wolfgang Schäuble a de son côté indiqué que le gouvernement grec présenterait lundi un rapport détaillé sur l'état actuel des négociations mais a insisté sur le fait que la Grèce devait tenir l'intégralité de ses engagements en matière de dette, de déficit et de réformes structurelles.

François Baroin a par ailleurs estimé que la crise des dettes souveraines était en train de se stabiliser. "Le contexte est favorable à une dynamique positive. Nous constatons des signes de stabilisation dans la zone euro. Il faut se garder de tout triomphalisme et consolider cette stabilisation", a-t-il déclaré.

Les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) se réunissent ce lundi à Bruxelles pour préparer le Conseil européen du 30 janvier. Les discussions porteront sur la Grèce, sur le plan italien de redressement des comptes publics et sur le pacte budgétaire européen.

Des analystes ont déclaré lundi attendre des annonces de soutien à la croissance à court terme à l'issue de cette réunion alors que les indicateurs conjoncturels de la zone euro pointent vers un net ralentissement de l'activité.

Commentaires 6
à écrit le 23/01/2012 à 21:29
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@ sarko : si il est réélut bon il feras bien où mal mais quelque soit le président Sarkozy où Hollande ça seras ni pire ni mal mais on va dire catastrophique....................

à écrit le 23/01/2012 à 15:44
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pour le bien de tous sarkosy doit etre reelu vive sarko vive la france

à écrit le 23/01/2012 à 15:09
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Objectif n°1 : sauver les banques française et allemandes embourbées. Avant de donner des conseils ici ou là Baroin ferait mieux de balayer devant sa porte. Les réformes structurelles sont toujours attendues en France. A chaque fois c'est du saupoudr...

à écrit le 23/01/2012 à 14:24
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encore un effort 70 pour cent mais peut mieux faire .....

le 23/01/2012 à 15:44
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pour le bien de tous sarkosy doit etre reelu vive sarko vive la france

à écrit le 23/01/2012 à 14:12
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La situation est complétement ridicule. Entre stress et inquiétude, les Grecs n'ont pas le choix. Pourquoi ne pas prendre les coupables de la situation, ceux qui ont triché et avec Goldman Sachs se partageaient la facture. Le reste de la population, ...

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