Un nouveau signe révélateur vient confirmer le ralentissement de la croissance chinoise. Les prix moyens de l'immobilier, secteur essentiel pour la croissance chinoise, ont poursuivi leur baisse en mars, pour le sixième mois consécutif. Sur un an, les prix des logements neufs ont baissé dans 38 villes grandes et moyennes sur 70, notamment à Pékin, Shanghai, Canton et Shenzhen (sud), où les prix sont les plus élevés, sont restés stables dans trois autres agglomérations et ont augmenté dans 29 villes, a rapporté le Bureau national des Statistiques. Et sur un mois, les prix des logements neufs ont baissé dans 46 villes, sont restés stables dans 16 autres et ont augmenté dans huit agglomérations.
Le bâtiment génère environ 10% du PIB chinois
Les hausses ont été observées dans des villes de second ou troisième rang, selon les chiffres du BNS. Le bâtiment est un secteur clé de l'économie chinoise qui génère à lui seul environ 10% du PIB, et nettement plus si l'on tient compte de la production d'acier et de béton en amont.
Après avoir atteint des sommets qui ont fait craindre au gouvernement l'éclatement d'une bulle immobilière, le marché immobilier a commencé à se retourner à l'automne, mais Pékin a refusé jusqu'ici de lever les restrictions mises en place à l'acquisition de logements par les particuliers, de crainte de relancer la spéculation.