La zone euro doit encore clarifier sa réponse à la crise

Les ministres des Finances des pays qui partagent la monnaie unique n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur la manière de renforcer le fonds de sauvetage des Etats. Une nouvelle réunion doit avoir lieu le 21 mars.
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Des questions demeurent. La réunion de l'Eurogroupe, lundi 15 mars, n'a pas permis de clarifier certains aspects de la réponse "globale" à la crise. Les ministres des Finances de la zone euro devront se revoir, le 21 mars, pour tenter de parvenir à un accord avant le sommet européen décisif trois jours plus tard.

Les marchés ont réagi positivement à l'accord obtenu au forceps dans la nuit de vendredi 11 à samedi 12 mars. Mais certains doutes demeurent sur la capacité de ces décisions à éteindre la crise.

L'agence de notation Fitch a ainsi salué le fait que le Fonds européen de stabilité financière (FESF), puis son successeur à partir de 2013, le Mécanisme européen de stabilité (MES), pourront intervenir sur le marché obligataire primaire. Mais l'agence a prévenu qu'elle demeurait préoccupée par la solvabilité de plusieurs pays de la zone euro.

Garanties ?

Les mesures décidées doivent par ailleurs être ratifiées par l'ensemble des pays de la monnaie commune et certaines. Certaines doivent cependant encore être précisées, ce qui pourrait différer leur entrée en vigueur.

"Nous discutons des moyens et de la manière d'atteindre le niveau initial de 440 milliards d'euros. Est-ce que ce sera via des garanties, ou par d'autres moyens ? Mon sentiment présent est que ce sera via des garanties", a expliqué le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

En raison d'un complexe système de garanties, le FESF ne dispose à l'heure actuelle que d'une capacité effective de prêt de 250 milliards d'euros contre 440 milliards imaginés en mai dernier lors de sa création.

"Nous devons discuter de nouveaux détails la semaine prochaine", a ajouté le Premier ministre luxembourgeois, avant de préciser qu'une nouvelle réunion de l'Eurogroupe avait été convoquée pour le 21 mars.

Celle-ci devra également permettre d'arrêter la répartition exacte entre capital émis, capital souscris et garanties afin de constituer le MES. Il s'agit de lui permettre d'obtenir la plus haute notation - AAA - tout en minimisant l'impact sur les finances publiques nationales.


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