
En Europe, les chiffres du chômage illustrent mieux qu'aucune autre statistique une Europe à deux vitesses, particulièrement entre le nord et le sud. Ainsi l'Allemagne affiche son plus bas taux depuis 1991 tandis que l'Espagne s'envole vers des sommets à quelque 23 %. Et la publication vendredi de l'estimation de la Commission européenne de décembre pour la zone euro devrait confirmer cet écart.
Cette dichotomie européenne reflète en premier lieu l'état des économies du Vieux Continent. Les uns s'enfoncent dans la récession (Grèce, Portugal, Espagne...), les autres parviennent à maintenir un rythme de croissance, même modeste. La France, elle, voit son taux de chômage se hisser à des niveaux inédits depuis douze ans, sur fond de contraction de l'activité.
Lors de ses voeux à la Nation, le président de la République, Nicolas Sarkzozy, l'a d'ailleurs souligné : « Ceux qui ont perdu leur emploi doivent être l'objet de toute notre attention », ajoutant qu'il faut « faire en sorte que la formation des chômeurs devienne la priorité absolue, afin que chacun puisse se reconstruire un avenir ». En attendant de voir quelles pistes seront proposées pour concrétiser cette « attention », certains pays, comme la Grèce, le Portugal, l'Espagne ou encore l'Italie, doivent procéder, notamment sous la contrainte de Bruxelles et de la difficulté ou l'impossibilité d'emprunter, à des réformes structurelles de leurs marchés du travail, qui plus est, sur fond d'austérité et de crise sociale. L'urgence concerne notamment les jeunes (- 25 ans), même diplômés. Selon la Commission, 1 jeune sur 5 est au chômage dans l'UE, et il en coûte 2 milliards d'euros chaque semaine.
Dichotomie
Mais la crise n'explique pas tout. En Allemagne, et contrairement à la France, les employeurs, soutenus par les pouvoirs publics, préfèrent garder leurs employés, comme ils l'avaient fait durant la récession de 2009, quitte à les placer provisoirement en chômage technique ou en vacances forcées via l'usage des heures stockées dans leur « compte épargne de temps de travail » alimenté par leurs heures supplémentaires. Dans un contexte de compétition mondialisée, cette solution permet de garder intacte la force de travail pour répondre rapidement à la demande dès que s'amorce une reprise.
Cette dichotomie est illustrée par la Belgique. Son chômage moyen est de quelque 7 %. Toutefois, la Flandre vit sur le mode allemand : sa population sans emploi a baissé de 6 % entre octobre 2010 et octobre 2011, à 6,5 %. En revanche, la Wallonie est à la peine avec 13,7 % de sans emploi. La troisième région, Bruxelles-Capitale, reste sinistrée avec environ 20 % de sans emploi, un chiffre qui a légèrement baissé grâce au dynamisme de la Flandre dans le territoire de laquelle Bruxelles est encastrée. De quoi rallumer le débat sur l'indemnisation des chômeurs. Le régime national d'indemnités, faibles mais illimitées dans le temps, entretient une classe de pauvres assistés, en particulier dans la capitale.
Nous avons un vrai problème de compétitivité.Zigouller des fonctionnaires ne fait que baisser les dépenses et compenser la remonter des taux (perte du AAA).
Nous avons bradé notre industrie.Nous avons misé sur la consommation et les allemands sur l'exportation.Nous avons été plus cons qu'eux, c'est tout.
Encore une fois, il sont sur un crenau plus lucratif que le notre.Les italiens sont encore plus mal lotis que nous.Ils ont été encore plus plumés que nous.Comme par hazard, ils se placent endessous de nous en gamme !
C'est affaire de valeur ajoutée .Une heure a fabriquer une BMW rapporte nettement plus que la même heure à fabriquer une clio ! Et le grec avec ses olives n'a aucune chance de rester dans le pelotons.
En France, on ne sait plus monter en gamme et on doit afronter les chinois.
En France, on ne respecte pas ni son personnel, ni ses sous-traitants.Les allemands si !
Je lis trop souvent que c'est la faute des syndicats.On a les syndicats qu'on mérite !
Les respecter au lieu de les corompre ou les stygmatiser.S'en faire des partenaires.Même chose pour les sous-traitants.Ne pas les mettre en compétition de prix (sans regarederr la qualité ! )directe avec les chinois.Monter en gamme avec eux, en partenaires loyaux.Etre "lean" !
Etre un peu plus démocrate dans son entreprise : l'ouvrier de base a quelques fois des idées intéressantes, il devrait avoir son mot à dire sur les méthodes de fabrications (pour éviter des aberrations et les conflics inutiles).
C'est çà ou fermer toutes nos PMEs et tout délocaliser.
Messieurs les très riches, la paix sociale et confortable : pas besoin de payer un garde du corp pour déposer ses gamins à l'école.Pas besoin de barbelés autour de son manoir.Faire ses emplettes dans les magazins chics librement...
Messieurs, vous avez fait des belles études mais vous ête obtus ( pour ne pas dire de gros couillons prétencieux )!
Vous vous êtes fait doublés par les japonnais dans l'automobile dans les 70's, dans l'électronique dans les 80's.Puis doublés par les coréens.Bientôt par les chinois qui eux vont monter en gamme !
Trop facile d'accuser son petit personnel ...
Il est temps de nous faire entendre.
Source "DIE WELT".
N'oubliez pas non plus de préciser que la plupart des emplois proposés en Allemagne sont soit des temps très partiels ou des jobs à 1 euro.
les contrats ne sont pas les memes dans chaque pays, et ce que l'on comptabilise en allemagne comme un cdi , voir a la limite un cdd long terme, en france on le comptabiliserait comme interimaire...
Apporter des réponses primaires, racistes et haineuses ne résout rien?
Et puis l'Italie, pays Latin est la seconde production Européenne derrière l'Allemagne.
Ces bénéfices ont souvent été réalisés aux dépens d'un surendettement des autres pays de l'Union Monétaire et de l'UE, en fait ce sont pour l'ensemble de l'UE des faux bénéfices, la fuite de capitaux elle est bien réelle. Les usines ont bien été construite partout dans le monde et sont aussi productives sinon plus productives que les nôtres.
Il y a bien plus de machine maintenant qu'au 19 ème siècle, et 20 fois plus d'emplois, n'est-ce pas une contradiction ? bien sûr que non, l'automatisation renforce la productivité qui crée la richesse qui crée la croissance et l'emploi.
C'est dans les sociétés les moins mécanisées qu'il y a le plus de misère et de chomage
En affirmant que la productivité détruit de l'emploi, c'est une contre vérité économique tout le temps vérifiée (allez vori les chiffres d'évolution de l'emploi et de la productivité dans tous les pays du monde) et cela montre surtout que vous faites comme tout le monde, vous ne regardez que"ce qui se voit" sans tenir compte de "ce qui ne se voit pas". Etudiez Bastiat (19 ème siècle pourtant) d'une modernité éclairante et qui explique bien tous ces mécanismes (avec la vitre brisée par ex.)
allez voir les courbes d'évolution de la productivité.
Si un actif n'est pas productif, il est au chomage. s'il est productif, il a un emploi, l'économie c'est simple....
C'est docn bien la preuve que la productivité des chomeurs est insuffisante pour trouver un emploi, aucun rapport avec l'automatisation.
permanent de français.
une decision s est imposee au revoir la france le navire coule l avarie s agrave et tout le monde agrandie son trou.
je pars vivre a l etranger