"Nous avons encore à construire la mère de tous les pare-feu", a dit le responsable de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques lors d'une réunion de banquiers et de responsables d'institutions financières tenue avant la réunion des ministres des Finances du G20. "Pour être forts, nous devons avoir un pare-feu épais, un pare-feu élevé, un pare-feu large, un très grand pare-feu qui soit crédible. Plus crédible et plus grand il sera, moins nous aurons besoin d'y avoir recours", a-t-il dit. Cependant, il arrive "franchement avec six mois, un an de retard", a regretté le responsable de l'OCDE.
La question du renforcement les défenses de la zone euro va dominer la réunion du G20, ainsi que le sommet de Bruxelles de l'Union européenne les 1er et 2 mars. Le Fonds monétaire international et les Etats-Unis notamment ont appelé la zone euro à fusionner son dispositif provoisoire de gestion des crises financières, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) avec le Mécanisme européen de stabilité (MES), dipositif permanent qui doit être mis place en juillet.
Le FESF disposait au départ de 440 milliards d'euros, mais il ne dispose plus que de 250 milliards d'euros après des plans de sauvetage de l'Irlande, de la Grèce et du Portugal. Le MES dispose de son côté d'une capacité maximum de prêts de 500 milliards d'euros. La fusion des deux aboutirait à un bouclier de quelque 750 milliards d'euros. Mais M. Gurria a souligné que les délais de mise en place avaient un coût. "Chaque jour, le coût de l'incertitude et de l'indécision est énorme. Chaque jour la tentative de remplacer des ressources réelles par un autre sommet e