La BCE plaide pour un superviseur unique des banques

Des responsables de la Banque centrale européenne ont enfoncé le clou vendredi, appelant les Etats et les banques à résoudre eux-mêmes leurs crises respectives, au lendemain d'une réunion qui a déçu les marchés faute de nouvelles mesures radicales.
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Intervenants vedettes de la première journée des traditionnelles Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, dans le sud de la France, le membre du directoire de la BCE Benoît Coeuré et le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer ont précisé le message de l'institut de Francfort."Les capacités d'intervention des banques centrales sont naturellement limitées", a d'abord lancé Christian Noyer, également membre du Conseil des gouverneurs de la BCE. "Elles peuvent remédier aux dysfonctionnements temporaires des marchés" et "elles l'ont fait avec une ampleur jamais égalée dans l'Histoire", a-t-il rappelé.Mais, a-t-il prévenu, "elles ne peuvent pas se substituer en permanence aux marchés financiers et aux banques pour remplacer une intermédiation financière qui serait défaillante".

Son compatriote Benoît Coeuré a dès lors appelé à la mise en place "urgente" d'un superviseur unique des banques de la zone euro, principal impératif aux yeux de l'institut monétaire.
"Il faut que ça aille le plus vite possible" car "c'est une réponse à la crise", a-t-il affirmé, demandant aux gouvernements et à la Commission européenne de créer les "premiers éléments" de ce mécanisme de contrôle d'ici la fin de l'année, comme ils s'y sont engagés le 29 juin.
Selon lui, "c'est d'autant plus urgent" que cela "conditionne" la recapitalisation directe des banques par le futur fonds de secours de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES) -- considérée comme la meilleure manière de rompre le lien entre crise bancaire et crise de la dette.

Commentaires 6
à écrit le 07/07/2012 à 10:08
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Le "décrochage" est général et les pseudo-solutions préconisés par la BCE, le FMI, ne satisfont personne ! Tout cela est bien sûr la résultante du facteur principal à "ces" mentalités financières libérales, habitués à agir toujours en vase clos, surt...

le 07/07/2012 à 14:11
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Je suis désolé de vous devoir vous contredire sur un point: les attitudes dont vous parlez n'on aucun rapport avec le libéralisme et tout avec le crime en bande organisée et la toute puissance des états centraux. C'est un capitalisme de connivence, p...

à écrit le 07/07/2012 à 10:03
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Dans une situation aussi critique il faut prendre des mesures draconiennenes. Commenr par planter quelques potences devant les plus grandes banques et lyncher les responsables ! C´ est certes une methode Far West de mauvais goût mais elle...

à écrit le 07/07/2012 à 2:28
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Quand tous ces braves donneurs de leçon à porté internationale auront commencé par balayer devant leur propre porte et que les organes de régulation auront fait leur boulot on en reparlera. Pour l'instant on découvre tous les jours des organisations ...

à écrit le 07/07/2012 à 0:12
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Notre devoir de citoyen est de plaider pour des finances publiques fiables car telle est la démocratie, ce que nous avons c'est une merdocratie.

le 07/07/2012 à 8:36
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Bravo Fred!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!11

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