Elle prend des pincettes, et ne veut surtout pas crier victoire trop vite. Dans une interview à la chaîne RTL réalisée à Oslo - où elle a assisté lundi à la remise du prix Nobel de la paix à l'Union européenne ? Angela Merkel s?est exprimée sur la crise des dettes qui mine le Vieux Continent. Et comme de coutume, elle a fait preuve de prudence: "Je ne peux pas encore lever l'alerte complètement, je suis prudemment optimiste", a déclaré la chef de file de l?exécutif allemand. Toutefois, elle a dit croire que "la communauté internationale a compris que nous allons défendre l'euro".
"Nous sommes sur la bonne voie"
Des propos tout juste encourageants. Mais qui se démarquent de la position de François Hollande. Dans le même temps, le président français a une fois encore assuré que la crise de la monnaie unique était "derrière nous", se félicitant de tous les efforts faits pour "régler les problèmes". "La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu'elle attendait. L'Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d'être renfloué. L'Italie, même s'il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre comme il convient", a égrené François Hollande.
A côté des certitudes du chef de l?Etat français, Angela Merkel, elle, a mis l?accent sur la poursuite réformes. "Je ne crois pas que nous ayons encore regagné notre compétitivité, les réformes dans de nombreux pays doivent continuer", a-t-elle précisé. "Je ne crois pas non plus que nous ayons encore trouvé la coopération dont nous avons besoin dans l'Eurogroupe mais nous sommes sur la bonne voie", selon elle. Avant de renchérir: "ces deux dernières années et demie, nous avons montré que nous voulions y parvenir mais nous sommes encore au milieu de ce processus", a-t-elle conclu.
Merkel "ne peut pas encore lever l'alerte complètement" sur la crise en zone euro
Merkel ou Comment schier la branche sur laquelle on est assis
à écrit le 16/01/2013 à 8:03
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Le chômage causé par l'excédent commercial d'un pays dans les pays déficitaires est curieusement imputé aux pays déficitaires, qui pourtant, vu les accords internationaux, ne peuvent ni empêcher ni même freiner les importations (ni même dévaluer leur...
Le chômage causé par l'excédent commercial d'un pays dans les pays déficitaires est curieusement imputé aux pays déficitaires, qui pourtant, vu les accords internationaux, ne peuvent ni empêcher ni même freiner les importations (ni même dévaluer leur monnaie pour certains puisque dans l'Union Monétaire). Ceci conduit inexorablement les pays déficitaires et faibles économiquement dans un premier temps à la désindustrialisation, (Italie -25% depuis 2007), suivi d'un exode en masse (brain drain pricipalement vers d'autres continents), pour aboutir à une sorte d'esclavage (républiques bananières). Les accords internationaux ne seraient-ils pas faits et dictés (Bakschisch aidant) par les pays riches et hautement industrialisés?
la communauté internationale (USA, Chine, etc...)
à écrit le 11/12/2012 à 16:56
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Oui, oui, continuez à défendre l'Euro !
mettons les choses au clair !
à écrit le 11/12/2012 à 16:48
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Il faut que les français le sachent !
Les Allemands ont fait sauté la clause d'harmonisation fiscale préalable en Europe au traité de Luxembourg.
Dans son livre Jean-Pierre Chevènement : La France est-elle finie ? Editions Fayard.
Page 40, il no...
Il faut que les français le sachent !
Les Allemands ont fait sauté la clause d'harmonisation fiscale préalable en Europe au traité de Luxembourg.
Dans son livre Jean-Pierre Chevènement : La France est-elle finie ? Editions Fayard.
Page 40, il nous raconte comment une Clause d'Harmonisation Fiscale préalable en Europe était prévue dans le Traité de Luxembourg. En 1989, celle-ci sauta sous la pression de Helmut Kohl, malgré l?opposition de son ministre des Finances, Gerhrard Stoltenberg, qui dut démissionner.
Réponse de ventrachoux
le 13/12/2012 à 8:54
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Une telle clause "d´harmonisdation fiscale" était elle réaliste, voire practicable tant que les états conservent la souveraineté de leurs budgets ? En 1989 certainement pas et en 2012 encore moins !
Réponse de Germanolâtrie maladie chronique, Wikipediano
le 16/01/2013 à 13:21
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@ ventrachoux,
la "germanolâtrie" est l?idolâtrie d'une Allemagne capitaliste libérale ayant su profiter de la zone euro. Maladie chronique dont la personne atteinte n'est pas consciente, ce qui rend le traitement extrèmement difficile. Wikipedi...
@ ventrachoux,
la "germanolâtrie" est l?idolâtrie d'une Allemagne capitaliste libérale ayant su profiter de la zone euro. Maladie chronique dont la personne atteinte n'est pas consciente, ce qui rend le traitement extrèmement difficile. Wikipediano
L Union européenne supranationale est en train de tuer la belle idée européenne
à écrit le 11/12/2012 à 16:24
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L Union européenne supranationale est en train de tuer la belle idée européenne de réconciliation et de paix.
L Union européenne supranationale est en train de tuer la belle idée européenne de réconciliation et de paix. Il faut oser dénoncer l?impo...
L Union européenne supranationale est en train de tuer la belle idée européenne de réconciliation et de paix.
L Union européenne supranationale est en train de tuer la belle idée européenne de réconciliation et de paix. Il faut oser dénoncer l?imposture de Bruxelles et en finir avec cette escroquerie intellectuelle et morale.
Pourquoi ? Tout simplement parce que l?on ne peut pas construire l Europe contre les peuples, contre les démocraties, contre les sentiments nationaux, contre les réalités économiques.
Ainsi, de même que pour domestiquer la nature il est nécessaire de s y soumettre, penser l avenir oblige en réalité à s?inscrire dans les grandes continuités historiques dont fait partie, au premier chef, le fait national. Souvenons-nous, là encore, les paroles fortes de Charles de Gaulle, figure si souvent citée mais si rarement écoutée : « La France savait aussi bien que quiconque, en tout cas beaucoup mieux que ceux qui ne sont pas européens, qu il ne peut y avoir d Europe qu?en vertu de ses nations, que, de par la nature et l histoire, notre continent est tel que la fusion n y est que confusion, à moins qu elle ne soit l oppression, qu?on n est pas un européen si l on est un apatride, que, par exemple, Chateaubriand, Goethe, Byron, Tolstoï pour ne parler que des romantiques n?auraient rien valu du tout en volapük ou en espéranto, mais qu?ils sont toujours de grand écrivains de l Europe parce que chacun d eux s?inspira du génie de son pays. » (conférence de presse tenue à l Hôtel Continental, 12 novembre 1953).
Avec la monnaie unique, l Euro, par exemple, on a voulu « commencer de construire la maison par le toit ».
Nicolas Dupont Aignan Debout la République
Article 50 du Traité de l(Union Européenne
à écrit le 11/12/2012 à 16:18
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Traité de l?Union Européenne
Article 50
Tout état membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles de se retirer de l Union.
L état membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil Européen. A la lumière, des orient...
Traité de l?Union Européenne
Article 50
Tout état membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles de se retirer de l Union.
L état membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil Européen. A la lumière, des orientations du conseil européen, l Union négocie et conclut avec cet état un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l?Union. Cet accord est négocié conformément à l?article 188 N, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l Union européenne. Il est conclu au nom de l Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
Ministre de 2006 à 2008 de l?économie et des finances de l?Italie, Tommaso Padoa Schioppa, président du Think Thank «Notre Europe». Très grand responsable européiste. Les enseignements de l aventure européenne : revue commentaire n°87 ,1999.
«La constitution européenne est une révolution même si les révolutionnaires ne sont pas des conspirateurs, blêmes et maigres mais des employés, des fonctionnaires, des banquiers et des professeurs.
L Europe ne procède pas d?un mouvement démocratique, elle s est faite suivant une méthode que l on pourrait définir du terme «despotisme éclairé».
chiffon rouge
à écrit le 11/12/2012 à 15:49
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Elle continue d'agiter le chiffon rouge sur l'Europe : il faut que les taux obligataires restent élevés pour les pays de "la périphérie", ça permet aux prêteurs comme l'Allemagne, mais aussi la France, de continuer à avoir des taux négatifs en court ...
Elle continue d'agiter le chiffon rouge sur l'Europe : il faut que les taux obligataires restent élevés pour les pays de "la périphérie", ça permet aux prêteurs comme l'Allemagne, mais aussi la France, de continuer à avoir des taux négatifs en court terme ou très faibles sur le reste.
Elle est effectivement plus pragmatique (cynique ?) et concentrée sur les résultats financiers, que Hollande. Mais cette attitude, que vaut-elle sur le moyen terme ? L'égoïsme allemand laissera des traces dans les pays victimes de sa rapacité.
Nuance
à écrit le 11/12/2012 à 13:30
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La Cigale et la Fourmi : et bien sûr la fourmi est d'ascendance nordique ! Ce genre de discours rappelle une periode nauséabonde... Comme Mme Merkel fait une politique de preservation de l'epargne, on pourrait tout aussi bien cancaner : "Les rentiers...
La Cigale et la Fourmi : et bien sûr la fourmi est d'ascendance nordique ! Ce genre de discours rappelle une periode nauséabonde... Comme Mme Merkel fait une politique de preservation de l'epargne, on pourrait tout aussi bien cancaner : "Les rentiers sont au nord et les travailleurs au sud" tant qu'on y est ? Quelle carricature ! Enfin vous avez au moins retenu une fable de vos longues années d'études payées par le contribuable fourmi...
ventrachoux
à écrit le 11/12/2012 à 9:33
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La force de l´Europe c´est de maitriser l´art de faire trainer les problemes en longeurs et en ne prenant que des décisions cosmetiques ...
Maintenant est que en les faisant trainer ils vont se resoudre ???
Réponse de bartg
le 11/12/2012 à 12:48
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Vous avez raison pour l europe du Sud...au Nord pragmatique et efficace.
La fourmi et la cigale...le monde ne change pas...
Gandhi
à écrit le 11/12/2012 à 8:35
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Elle a raison la "bougresse" la force de l'Allemagne est de parler vrai - et la notre Hollande a des leçon à prendre et pas un peu.
Une crise de cet ampleur, ne peut se clôturer en deux coups de cuillère à pot et un discours démagogique - l'Asie pein...
Elle a raison la "bougresse" la force de l'Allemagne est de parler vrai - et la notre Hollande a des leçon à prendre et pas un peu.
Une crise de cet ampleur, ne peut se clôturer en deux coups de cuillère à pot et un discours démagogique - l'Asie peine c'est le plus mauvais signal que nous puissions recevoir.
Donc oui la crise des dettes même si elle semble apaisée est comme un foyer d'incendie pas complètement éteint.
Regardez le vent qui souffle sur l'Italie et vous comprendrez qu'il faut très peu de chose pour que la confiance ne s'effrite et que le feu reprenne.
Machiavelli
à écrit le 11/12/2012 à 7:28
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La disparité des compétitivités à l'intérieur de l'Union Monétaire est surtout due à des facteurs naturels et immuables (taille du marché intérieur, position géographique, topographie du pays, climat, ressources et richesse naturelles (matières premi...
La disparité des compétitivités à l'intérieur de l'Union Monétaire est surtout due à des facteurs naturels et immuables (taille du marché intérieur, position géographique, topographie du pays, climat, ressources et richesse naturelles (matières premières), taille du pays, natalité (faire venir de la main d'oeuvre hautement qualifiée des pays voisins, comme tentent de le faire les allemands, coûte moins cher que d'élever des enfants et de les former soi même) etc, etc.) S'il est vrai que la France et l'Allemagne pourraient arriver à une compétitivité comparable il n'en est pas de même pour d'autres pays de la zone Euro
Réponse de Mat
le 11/12/2012 à 9:34
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Vous dîtes n'importe quoi. Les écarts de compétitivité n'ont rien de "naturel" : L'italie était encore en excédent commercial dans les années 2000.
La taille du marché intérieur et la taille du pays n'est pour rien dans la compétitivité : en témoig...
Vous dîtes n'importe quoi. Les écarts de compétitivité n'ont rien de "naturel" : L'italie était encore en excédent commercial dans les années 2000.
La taille du marché intérieur et la taille du pays n'est pour rien dans la compétitivité : en témoigne l'extraordinaire déficit commercial des USA ( premier marché intérieur au monde) à comparer avec l'énorme excédent commercial de Singapour ( 15ème exportateur mondial pour un territoire de 500 km carré).
De la même façon, de nombreux pays se sont industrialisés et connaissent des croissances fortes avec très peu de ressources naturelles : Comme la Corée du Sud par exemple, ou l'Allemagne qui n'a aujourd'hui presque plus aucune ressource naturelle exploitable. Tandis que le Congo, bourré de ressources naturelles, compte lui pour rien dans le commerce mondial.
Donc, pour conclure, la disparité des compétitivité n'a rien de "naturel" et l'austérité salariale pendant quelques années en Europe du Sud ( mais aussi en France) permettra de faire converger les coûts salariaux en Europe ( et ils ont déjà commencé à le faire).
Réponse de Paulo
le 11/12/2012 à 11:53
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@Mat : "permettra de faire converger les coûts salariaux en Europe" : voila la belle conclusion de votre explication ... A défaut de pouvoir dévaluer et donc de compenser les disparités économiques ... Donc la vraie solution c'est de mettre fin à l'e...
@Mat : "permettra de faire converger les coûts salariaux en Europe" : voila la belle conclusion de votre explication ... A défaut de pouvoir dévaluer et donc de compenser les disparités économiques ... Donc la vraie solution c'est de mettre fin à l'euro monnaie unique, pour passer à un euro monnaie commune dans lequel on pourrait encore dévaluer de facon concertée entre tous les devises nationales qui en auraient besoin.
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