Monti : la direction du gouvernement italien sinon rien

Le président du Conseil italien démissionnaire fait campagne pour un deuxième mandat à la tête du gouvernement, face à Silvio Berlusconi. Il n'envisage pas accepter à défaut la direction du ministère de l'Economie.
Mario Monti brigue un deuxième mandat comme président du Conseil italien. Copyright Reuters

"Je ne pense pas que j'aurai la motivation pour m'engager à servir un gouvernement qui n'était pas d'accord avec moi sur au moins 98% de la politique" déclarait vendredi Mario Monti lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision italienne La7.

Le message est clair : l'ancien commissaire européen de 69 ans vise la direction du prochain gouvernement issu des élections législatives des 24 et 25 février prochain. Il semble très peu probable qu'il accepte un portefeuille à l'Economie.

Alors qu'il lui avait succédé en novembre 2011, Mario Monti se retrouve cette fois en compétition avec Silvio Berlusconi pour le poste de président du Conseil des ministres de l'Italie. La coalition de Mario Monti est créditée d'à peine plus de 12% des voix d'après un sondage de l'institut de recherche Tecne diffusé par SkyTG24 vendredi.

Avec Reuters

 

Commentaires 9
à écrit le 06/01/2013 à 3:08
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Créditée d'à peine plus de 12% des voix, c'est dure dure de perdre le pouvoir pauvre Monti.

à écrit le 05/01/2013 à 17:34
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Ce M. Monti qui a pris le pouvoir sans passer par la case démocratie a cette fois le mérite de se présenter aux élections (indirectement puisqu'il ne peut être élu député). C'est une bonne chose de ce point de vue. Au moins les Italiens pourront déci...

à écrit le 05/01/2013 à 16:17
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Il a bien raison, vue la situation économique de l'Italie (la production industrielle a baisse de 25% depuis 2007) il ne peut pas se permettre de mener des négociations interminables avec les différentes fractions, partis, et mouvement séparatistes. ...

le 06/01/2013 à 5:10
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Pour faire plaisir à Merkel il faudrait un Sarkozy italien, alors comme je pense que nôtre Sarkozy est unique en Europe, il faut que Merkel se fasse une raison. Elle doit s'estimer heureuse si les Italiens ne lui remettent pas un Silvio dans les pied...

à écrit le 05/01/2013 à 13:36
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Un beau democrate ce Monsieur, "donnez moi tout sinon c'est rien" ... Ah l'Europe des peuples, quelle est belle, le monde entier vous l'envie !

à écrit le 05/01/2013 à 12:55
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Je pense que l'Italie avec Monti a tout intérêt à se tourner ver les États Unis et Goldman Sach, le couple franco-allemand ne lui laisse guère d'autre choix. Le seul espoir c'est que la France se rende compte que son Merkosisme vassalien envers l'All...

le 05/01/2013 à 19:27
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tout à fait d'accord avec vous.

à écrit le 05/01/2013 à 11:56
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Monti comme draghi sont des ex Goldman sachs... Donc j'ai aussi peu confiance en eux pour leurs pays et l'Europe que flamby le teinté et son premier sinistre...

à écrit le 05/01/2013 à 11:17
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Ils sont plus avancés que nous dans le NWO, les italiens.. Ceci dit, c'est vrai qu'en grattant un peu, on n'est pas mal placé dans non plus; Flamby versus le Petit Nerveux, quel choix cornélien ! Disons que c'est un autre parfum...

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