
"Nous examinons divers instruments, nous devons réfléchir intensément pour trouver quelque chose qui soit à la fois utile et compatible avec notre mandat et prendre en compte l'expérience d'autres pays", a déclaré le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi lors de sa conférence de presse jeudi à Francfort.
Des divergences dans la transmission de la politique monétaire
La phrase est lâchée, l'Outright monetary transactions (OMT), ce programme de rachat d'actifs illimité destiné à apaiser les tensions sur le marché des dettes souveraines des États-membres de la zone euro ne suffit pas à calmer les maux de l'Union économique et monétaire (UEM). "Le mécanisme a montré son efficacité s'agissant des dettes souveraines, mais il ne peut pas résoudre le problème de la transmission de la politique monétaire", explique Cédric Thellier, économiste, spécialiste de politique monétaire chez Natixis. Ainsi Mario Draghi a-t-il noté qu'il était essentiel " que la fragmentation des marchés du crédit soit réduite et que la résilience des banques soit renforcée là où cela est nécessaire."
La question est de savoir comment. Même si elle est restée ouverte sur le sujet, la BCE ne voit pas dans la baisse du taux de refinancement une solution adéquate à cette problématique nouvelle. Elle l'a donc maintenu à 0,75%. "Compte tenu de l'excès de liquidité dans le système bancaire (...), le prix effectif de la liquidité est bien inférieur à ce niveau", explique Bruno Cavalier chez Oddo Securities, qui considère une baisse des taux comme "peu intéressante en pratique". "Cela pourrait doper la confiance des marchés au sens large", tempère toutefois Cédric Thellier qui partage les doutes quant à l'efficacité réelle d'une baisse.
De nouveaux instruments non-conventionnels, mais lesquels ?
La priorité pour rendre efficace la transmission de la politique monétaire de la BCE serait plutôt de recourir à de nouveaux instruments non-conventionnels, comme l'a évoqué Mario Draghi. "La BCE n'est pas très explicite sur ces mesures, ils disent qu'ils en ont beaucoup mais ne donnent pas de pistes concrètes", constate Cédric Thellier. L'institution de Francfort est encore en phase d'étude si l'on en croit les propos évasifs de son président qui dit chercher de l'inspiration à 360 degrès. "L'inclusion dans les collatéraux des nouveaux prêts accordés par les banques commerciales a fonctionné dans certains pays, mais pas dans d'autres, la BCE se pose la question de savoir pourquoi", croit notamment savoir l'économiste de Natixis.
La Banque d'Angleterre rachète par exemple directement des titres d'entreprises, la Banque du Japon a décidé jeudi d'accélérer et d'amplifier ses mesures d'assouplissement monétaire et d'augmenter ses achats d'obligations d'Etat. La Fed américaine mène également actuellement une politique monétaire ultra-accommodante pour accompagner la reprise économique aux Etats-Unis.
"Si le climat des affaires ne se reprend pas dès ce mois-ci et, plus encore, si des tensions financières devaient réapparaître dans la zone, une action de la BCE dès le mois prochain est donc envisageable", prévoit Bruno Cavalier, si la BCE parvient à créer un instrument qui ne la fait pas sortir de son mandat d'ici là. Difficulté que Mario Draghi n'a pas non plus manqué de soulever.
>> LIRE AUSSI Pourquoi la BCE est impuissante face à la récession
ce qu'il se passe justement c'est que bien qu'ayant envoyé des liquidités sur les marchés le crédit offert aux acteurs privés par les banques est en chute libre ! ce qui est parfaitement paradoxal. Bref les banques preférent garder leurs liquidités, renforcer leurs fonds propres et ne prêtent plus rien. Dans le Sud de l'Europe c'est la raison de la catastrophe encore plus que les ajustements dans le public . et sans investissment des entreprises , qui cherchent à exporter , qui ont baisser leurs couts de 20/30% par des baisses de salaires, impossible de sortir de la crise.
La BCE a raison de jeter son regard sur le marché du crédit car si elle finance les banques les banques doivent à leur tour financer l'économie . En Europe les entreprises dépendent à 80% des banques pour leur financement. Aux US c'est seulement 25% du financement qui passent par elles. Il faut ABSOLUMENT relancer la machine économique et donner de l'oxigène aux entreprises européennes
Et puis comme par hasard les gouvernement des états du Sud sont englués dans des affaires et du chomage et les états du Nord sont "vertueux" et sans chômage ....grâce aux mass médias surtout
Ah la grande Europa sans états indépendants..un vrai paradis comme l'URSS des grandes années
Mais il faut cette fois qu?elle y instille une certaine sélectivité en ciblant ces refinancements au profit de crédits nouveaux finançant la transition énergétique et écologique ainsi que de grands projets d'infrastructure d'intérêt national et/ou européen réalisés en conformité avec un grand plan européen décidé en la matière et qui l?est déjà largement . Cela aiderait à la croissance et contrebalancerait en partie l?effet très fortement négatif des exigences de liquidité et de renforcement de fonds propres imposés par Bâle III.
Avec l'Union bancaire européenne, la BCE est maintenant en charge du contrôle des banques systémiques de l'UE. Analyser leur prise de risques et la façon dont elles contribuent on non au bon financement des économies européennes et donc à la robustesse de leur environnement doit être maintenant dans son cahier des charges. Et ce au même titre que la surveillance de l'inflation, sauf à laisser prospérer des risques financiers, économiques et sociaux non maitrisables pourtant de son ressort.
Nous devrions même demander le remboursement de 76 fois 18 milliards soit 1368 milliards.
Car pour ceux qui l'ignore, le systeme bancaire qui repose sur la dette, lorsque vous déposez 1000? a la banque, cette banque a le droit de creer 30 fois cette somme d'argent virtuelle, soit 30.000? qui sera proposé en crédit aux autres (d'ou le risque de bankrun car le vrai argent ne correspond en rien à cette masse monétaire), et une fois ces 30.000? prêté, vous payer de VRAI intérêts, ces 30.000? pris en crédit (achat d'un beau 4x4 par exemple) une fois déposer sur le compte du concessionnaire, ca banque devra garder 10% et proposé le reste en crédit, etc... ainsi 1000? fabrique 100.000? de crédit, biensur 99.000? sont virtuelle (comme notre dette).
C'est la raison pour laquelle ils veulent supprimer noter argent fiduciaire (billets & pieces) et laisser que l'argent scripturale, et c'est la qu'il ne faut pas tomber dans leur pièce, ne pas provoquer de bankrun en sortant le liquide pour sauvegarder nos économie, acheter plutot de l'argent métal ou or et payer par virement bancaire ou CB, ainsi pas de bankrun et ils resterons avec leurs systeme de merde et ils ne pourrons pas nous mettre ca sur le dos ;)
Passez une bonne journée.
Expliquez-moi comment la France peut résoudre ce problème sachant que la ponction est déjà insupportable pour le secteur privé !
hé oui rien n'est simple en économie.
l'Euro ?
Car c'est Inéluctable,c'est pour bientôt !
Rappel d'importance; la baguette de pain (années 80) coûtait autour de 80 cts de Franc,aujourd'hui quasiment
1 euro=6,57 Francs.
Cherchez l'Erreur !
Tant que l'Allemagne restera dans l'Euroland, il n'y aura pas d'inflation. L'inflation ruine votre épargne et n'a qu'un effet de quelques mois sur l'activité économique exportatrice. Vous râlerez par contre sur le prix de votre plein d'essence quand il faudra dévaluer la monnaie pour réaligner les valeurs des monnaies en pouvoir d'achat, comme il a été fait dans les années 70 et 80. Prenons exemple plutôt sur les politiques monétaires de la Suisse et de l'Allemagne, pays qui se portent bien mieux que la France.
bon week end
(la suite ds un proch n° lol)
L'éclatement de la bulle monétaire sera cataclidmique !!!
Ca va chauffer!