
Quand comprendra-t-on enfin que les déboires européens actuels ne sont en rien dus aux endettements publics ? Pourquoi l'orthodoxie, la pensée dominante, l'écrasante majorité des économistes, comme les dirigeants politiques (qui n'y comprennent pas grand-chose), s'obstinent-ils à considérer cette crise comme celle des « dettes souveraines » européennes ? Un petit rappel historique serait à cet égard éclairant. D'Histoire de France en l'occurrence, car c'est une loi française du début des années 70 qui devait consacrer cette orthodoxie financière - et figer dans le marbre la sacro-saint indépendance des banques centrales -, responsable des ravages actuels de l'Union européenne !
La finance a mis la main sur les politique monétaires
Le 3 janvier 1973 étaient en effet adoptés les nouveaux statuts de la Banque de France qui devaient révolutionner le job de banquier central, le transformant ainsi en une sorte de personnage « téflon » - totalement antiadhésif - n'ayant nul compte à rendre à l'exécutif de son pays ni à ses concitoyens. C'est effectivement à 1973 et à cette loi française qu'il est possible de dater le début de l'irresponsabilité des banques centrales, et particulièrement dans son article 25 qui indique que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France ». Tournant crucial donc dans la gestion des finances publiques des nations occidentales qui emboitèrent le pas à la France. Les Etats étant dès lors - et de facto - définitivement à la merci du système bancaire, puisque leurs Trésoreries n'étaient plus en droit d'emprunter auprès de leurs banque centrale.
Etape historique sur le chemin de la libéralisation financière internationale, franchie et initiée par la France qui s'interdisait dorénavant de recourir à la planche à billets de sa banque centrale en cas de besoin. Problématique d'une actualité brûlante dans le contexte européen d'aujourd'hui ! L'adoption de cette loi ne devant du reste rien au hasard à une époque où la France était présidée par un ancien banquier, à savoir Georges Pompidou. Dans un contexte où, suite à la décision du Président américain Nixon en 1971 de suspendre tous les achats et ventes d'or, le billet vert n'était plus convertible en métal jaune. Et dans une atmosphère de tension financière internationale où les américains espéraient tirer leur épingle du jeu, illustrée par la fameuse répartie du Secrétaire au Trésor de l'époque John Connally : « le dollar est notre monnaie mais c'est votre problème » !
Bref, l'effondrement du système instauré à Bretton Woods en 1944 (sous l'impulsion de Keynes) inaugurait une nouvelle période où les risques étaient appelés à être assumés par les investisseurs, désormais confrontés aux aléas des fluctuations monétaires. L'abandon de cette convertibilité ayant par ailleurs des conséquences fondamentales sur les acteurs financiers qui ne manqueraient évidemment pas de saisir toutes les opportunités offertes par la spéculation sur la volatilité naissante du marché des changes. La dérégulation et la libéralisation du secteur financier constituaient donc le préalable incontournable qui autoriserait ses intervenants à profiter des fluctuations de ce nouveau marché. C'est donc dans cet environnement que s'est imposé le concept d'indépendance des banques centrales dont l'objectif était de stériliser la politique monétaire.
Le banquier central dans une tour d'ivoire
Et de la soustraire à toute ingérence de la part de politiques trop souvent enclins à l'utiliser à des fins de relance économique, au risque d'attiser l'inflation. Dès lors, le banquier central devait se complaire dans son splendide isolement. Il se transformait en une sorte de cardinal - ou d'éminence grise - emmuré dans un conclave permanent et prompt à distiller la fumée noire afin d'empêcher toute velléité de monétisation de sa dette par l'exécutif de son pays. Voilà le banquier central - responsable devant personne - qui disposait donc du pouvoir de sanction vis-à-vis des élus. Du coup, la politique monétaire - c'est-à-dire la cruciale définition des taux d'intérêt - en devenait passive. Elle se contentait en effet de répercuter et de se faire l'écho des volontés et du dictat de la haute finance.
Cette loi française de 1973 fut par la suite abrogée...mais seulement pour être remplacée en 1992 par le Traité de Maastricht et en 2009 par celui de Lisbonne qui défendaient jalousement la même orthodoxie. A savoir de prévenir toute facilité de découvert ou de crédit consentis par la Banque centrale européenne en faveur de gouvernements, de régions ou de collectivités locales membres de l'Union. Comme nos Etats ne pouvaient plus faire appel à leur banque centrale afin de financer leurs comptes et dépenses publics en cas de besoin, nous sommes donc tous devenus dépendants du système bancaire commercial qui, lui, était bel et bien en mesure de créer des liquidités en privé à partir du néant pour les prêter à nos Etats moyennant intérêts.
Intouchable stabilité des prix au mépris de la stabilité macro-économique
Pratique inaugurée dès 1973 par la France mais qui s'avère aujourd'hui quasi globale puisqu'une étude du F.M.I. révèle effectivement que deux-tiers des 152 banques centrales autour du globe restreignent considérablement - quand elles n'empêchent pas tout court - tout prêt ou toute mise à disposition des banques centrales en faveur de leur gouvernement. Au nom de la très vénérable et de l'intouchable « stabilité des prix ». Au mépris de la stabilité macroéconomique. Et tant pis si les frais de financements de leurs dettes par nos Etats atteignent des sommets intenables, et pour les finances publiques, et pour la croissance, et pour le pouvoir d'achat du citoyen... Utilisant les données fournies par Eurostat, un économiste britannique d'Oxford, Simon Thorpe, parvient ainsi à la conclusion que les seuls intérêts payés en 2011 par l'Union européenne sur sa dette publique se montent à 371 milliards d'euros, soit près de 3% du P.I.B. de l'ensemble de ses membres !
Tel est donc le prix à payer pour l'indépendance de la BCE. Dans une conjoncture de déprime européenne absolue, burinée d'effondrement des recettes fiscales, de rétrécissement des aides sociales et d'envolée du chômage. Avec des Etats qui, afin de financer leur train de vie - donc le nôtre ! - se retrouvent contraints de descendre dans l'arène des marchés financiers, lesquels ne se privent évidemment pas de faire monter les enchères en même temps qu'ils imposent l'austérité avec, à la clé, davantage de récession. Simplement parce qu'il nous est impossible de nous financer auprès de nos banquiers centraux qui se drapent dans leur toge d'indépendance. Indépendance qui n'est en réalité qu'un rideau de fumée destiné à masquer leur allégeance au système bancaire.
*Michel Santi est un économiste franco-suisse qui conseille des banques centrales de pays émergents. Il est membre du World Economic Forum, de l'IFRI et est membre fondateur de l'O.N.G. « Finance Watch ». Il est aussi l'auteur de l'ouvrage "Splendeurs et misères du libéralisme"
Désolé mais votre exposé sur le libéralisme me semble confus, au minimum il part dans plusieurs sens ! Parlez-vous de libéralisme économique et politique ou de philosophie ?
On m?a appris que le libéralisme en économie et politique se définit par opposition à l?étatisme. Ainsi, le « curseur » peut théoriquement aller de 100% d?Etat à 0% d?Etat. 100% d?Etat serait le communisme absolu. 0% d?Etat n?est en fait pas envisageable.
L?efficacité du libéralisme économique vient du simple fait que si « tout appartient à tous », il n?y a plus ni motivation, ni imagination individuelle (créativité), ni de réactivité. Inversement quand quelque chose vous « appartient » vous faites tout pour le préserver, le choyer, le développer. C?est aussi simple que ça.
Concernant l?intervention de l?Etat.
1) L?Etat peut intervenir comme acteur direct dans l?activité économique « concurrentielle » (ex : Renault après la guerre)
2) Il peut intervenir dans des secteurs considérés comme sensibles ou stratégiques pour des raisons sociales ou de sécurité (transports, énergie, armement) et ce de façon permanente ou pour des durées limitées. Il peut intervenir de façon directe ou sous-traiter (régies, concessions, entreprises publiques, économie mixte, etc?)
3) L?Etat intervient comme « régulateur » et arbitre : il fixe des règles de comportement et en vérifie l?application, éventuellement, le cas échéant, il sanctionne. (règles régissant les rapports entre individus et les rapports avec la collectivité).
Concernant « l?exercice » de la liberté.
Je citerai Montesquieu : « il n?y a de liberté que si le pouvoir arrête le pouvoir ». C?est la base de sa théorisation de la séparation des pouvoirs.
Personnellement je pense qu?il y a 3 pouvoirs : (1) le pouvoir politique/administratif,( 2) le pouvoir économique et (3) le pouvoir spirituel/moral. Ces 3 pouvoirs doivent s?équilibrer pour que la société soit équilibrée.
Il est clair qu?aujourd?hui, le pouvoir spirituel/moral est dans les choux ! mais le pouvoir politique aussi est faible (il suffit de regarder la construction européenne : on en est à la monnaie unique alors qu?on n?est pas en mesure d?avoir une position commune en matière de politique étrangère et que les législations sociales ne sont guère harmonisées, bien au contraire il apparaît même qu?elles s?écartent). Le grand « dominant » aujourd?hui est bel et bien le pouvoir économique/financier !
C?est effectivement cette situation qu?on a aujourd?hui. Il y a ce déséquilibre. Mais à mon sens cela n?est pas pérenne car aucun de ces 3 pouvoirs ne peut dominer ou effacer les autres et inversement. Il y a une « dialectique » permanente entre eux. Mais ça, c?est l?Histoire même.
On raconte aux populations, qu?elles doivent par « solidarité européenne » contribuer de plus en plus de milliards «pour sauver la Grèce». Nous devrions donc ou augmenter les impôts ou réduire les prestations sociales, afin de générer les moyens nécessaires pour aider la Grèce.
Non seulement les raisons mais aussi les conséquences sont des jugements fallacieux:
Les prétendues aides à la Grèce ne vont pas à la population ou à l?économie grecques, mais sont tout de suite détournées vers les banques vautours internationales, qui exigent de haut taux d?intérêt pour leurs prêts accordés à la Grèce. En réalité, l?on n?aide pas la Grèce, mais on alimente les banques internationales, pour qu?elles ne doivent surtout pas faire d?amortissements sur l?argent perdu avec leurs emprunts d?Etat grecs.
Lors de la première tranche du premier soi-disant plan de sauvetage, l?Allemagne a payé 10,8 milliards d?euros à la Grèce. Dans la même semaine, les capitalistes grecs ont sorti du pays la même somme en capitaux fugitifs. Le paiement n?a donc rien apporté, sauf de frapper les contribuables allemands de manière insensée. Et l?évasion fiscale en Grèce continue. Plus nous payons des aides financières, plus les capitaux fugitifs augmentent.
La Grèce a été introduite dans l?UE par la haute finance américaine (la bande à Goldman-Sachs) d?une manière frauduleuse et n?a pas le droit de se désendetter par une faillite d?Etat, parce que sinon les crédits de la haute finance seraient perdus. C?est pourquoi, dans la discussion d?assainissement, il n?est jamais question de «participation privée», mais seulement, que les autres citoyens européens doivent se porter garant et assumer les dettes. Pour solde, la Grèce est un passage d?essai pour l?union de dettes et de responsabilité voulue par la haute finance, c?est-à-dire la responsabilité totale de tous les pays de la zone Euro ? notamment de l?Allemagne ? pour tous les crédits de la haute finance dans les pays européens. Ou exprimé différemment: Avec l?aide de la Grèce et des autres pays surendettés, on installe pour toute l?Europe un esclavage de la dette et une obligation de payer tribut au profit de l?impérialisme financier américain.
http://www.mecanopolis.org/?p=26479
c'est bien ce que je dis: il faut annuler la dette.
(puisque nous parlons de la Grèce, je vous renvoie à la légende du n?ud gordien. C'est pareil, la seule solution est de trancher )
equivaut a peut pres a la dette . Les interets verses par l etat font les interets
percus par les titulaires d AV .
Et les agents deficitaires en l 'occurence l etat.
Dans la mesure ou le montant de l assurance vie correspond en gros a la dette
Je ne vois absolument pas en quoi l argent preté a l etat viendrait d une creation monetaire de la part des banque.
Les tenants de la theorie de l argent ex-nihilo oublient toujours de preciser dans quelle mesure l epargne Existant ne suffirait plus a repondre a la demande de pret et comment on en viendrait a creer de la monnaie.
Le jeu n'est d'ailleurs absolument pas à somme nulle, puisque la masse monétaire a enflé de manière démesurée ces 30 dernières années, sans que la caste des infra-humains (entendre par là humain étranger au monde magique de la finance) n'en ressente un quelconque bienfait, au contraire.
La création monétaire ex-nihilo n'est ni un mythe, ni d'ailleurs un scandale en soi : c'est une réalité absolument évidente, et absolument nécessaire. L'argent ne pousse pas aux arbres... Je ne vois pas d'où pourrait venir "l'argent" en tant que quantité immatérielle opérant une partie de nos interactions sociales, sinon d'un certain consensus social et d'un certain nombre d'institutions. Du pur virtuel, très utile. La question est de savoir sur quelles bases, en terme de quantité et de répartition, cette création est-elle effectuée, et quels sont les usages autorisés (et pourquoi pas, soyons fous : bénéfiques!) ou non de l'objet créé.
Sur cette base de réflexion, les arguments sont nombreux dans un sens ou dans l'autre - mais du côté des liberaux et autres orthodoxes, ils sont souvent extrêmement idéologiques, utopiques et à mon sens régulièrement completement faux, quand ils ne semblent pas dictés par le pur intérêt - pour justifier que la banque centrale qui contrôle l'élément institutionnel le plus important de nos sociétés modernes n'est soumis à aucun contrôle démocratique, mais plus encore s'impose à nos démocratie, dans l'unique but d'assurer une "stabilité des prix" - plutôt illusoire au demeurant, un gros paquet étant passé dans l'immobilier et certains services comme l'énergie et les transports - qui s'exerce, dans les faits sinon dans l'intention, aux détriment du plus grand nombre.
C'est cette évidence manifeste, que seuls les ayathollas du libéralisme peuvent encore nier, qui est simplement énoncée dans cet article.
Rassurez-vous, il est loin d'être révolutionnaire, et cette reprise en main de la banque centrale par des instances réellement démocratiques ne saurait être que le premier pas d'une immense marche pour atteindre un état à peu près satisfaisant.
Vous aurez d'autres bouts de gras à défendre...
Commencer votre argumentaire comme vous le faites vous décrédibilise fortement.
toute chose est nécessairement soit un moyen soit une fin. Un outil est un moyen.
L'Etat ne se finance pas seulement avec les sommes mises en assurances vie. Les contrats précisent en quoi ces sommes sont investies : obligations, actions, etc...
Pour moi, la dette (du moins une grande partie de la dette) doit être purement et simplement annulée car l'origine de l'argent "prêté" est dans beaucoup de cas "illégitime". Les fonds souverains, les fonds de pensions, banques, assurances, etc...disposent de "montagnes" de trésorerie soit parce qu'ils se sont réservé la part du lion de l'activité économique ou utilisent / jouent avec les dépôts qui leur sont confiés (cf.le débat sur le cloisonnement des activités bancaires) .
Si vous remboursez la dette, demain matin, ces sommes se retrouveront sur le marché, éventuellement à des taux plus avantageux, et la tentation (démagogie aidant) sera grande de recourir à cette facilité, et le cycle infernal recommencera. Les "prêteurs" ont déliré et je ne vois pas pourquoi on les sauverait et je ne me sens pas la vocation de payer les pots cassés pour les bêtises (ou l'avidité) des autres. Donc pour moi, il faut tout simplement annuler la dette, je pense que ce n'est que l'équité et un juste rééquilibrage ou retour de l'argent indûment "accaparé". Rappelons que les prêts subprimes se sont développés en raison de la baisse relative des salaires sous l?ère Reagan. Sous-payer les gens n?est pas une bonne idée. Henry FORD l?avait déjà compris.
Certes, vous avez lu un bon roman qui, en vous tournant la tête (façon midinette de 14 ans) a vrillé votre capacité d'analyse au point d'adopter le patronyme de votre héros. Je compatis à votre romantisme.
Mais si vous souhaitez parler d'économie et de dettes des états, commencez par vous y intéresser vraiment.
Voici donc une page en lien rien que pour vous avec beaucoup de tableaux pour une compréhension simplifiée du mécanisme évoqué
http://www.societal.org/docs/dette-publique.htm
Je vous recommande aussi la lecture de Maurice Allais seul économiste français nobelisé aux écrits malheureusement prophétiques. Le site du collectif Roosevelt comprend des chapitres très didactiques accessibles pour les néophytes.
Alors, vous choisirez en votre âme et conscience d'engrosser les banques avec vos impôts tout en les laissant vous ruiner, et l'économie avec, ainsi que ce qu'il reste de démocratie.
Ps: les politiques (notez qu'il n'y plus beaucoup de communistes ou crypto-communistes ces temps-ci...) n'y comprennent rien non plus. Il serait bon de cessez de les élire!
votre lien est idiot, il fait référence à Lordon, se trompe sur les chiffres (il reconnait que les intérêts se montent à 55 milliards, alors que le déficit est à 160 milliards !!!) sur l'origine de la création monétaire (les réserves fractionnaires des banques ne sont pas l'origine réelle de la création monétaire) etc etc etc ... le collectif roosevelt est un collectif de keynésiens socialistes (toujours d'accord pour augmenter le pouvoirde l'état) et le socialisme, comme le keynésianisme, cela n'a jamais marché ... C'est nos gouvernants qui gèrent mal l'état, pas les banques qui s'engrossent sur notre dos, le bouc émissaire est l'explicationds des simplets ... il n'y a plus bcp de communistes ??? regardez les programmes politiques des 10 candidats à l'élection présidentielle, ce n'est que socialisme plus ou moins light !!!
Sinon, l'argument de la loi de la jungle pour qualifier l"ultra libéralisme" est très intéressant.
Donc, si je comprends bien, "l'ultra libéralisme", c'est la loi du plus fort, cad la liberté de faire ce qui me semble si je suis plus fort que mon voisin ? Erreur fondamentale et contradiction du socialisme.
Car cette "liberté" correspond en fait à "la liberté réelle" revendiquée par Marx, et qui n'est pas la Liberté, mais le pouvoir de faire.
On accuse le libéralisme de promouvoir cette "liberté" alors que le libéralisme la combat fermement. Seul le marxisme, cad le socialisme, la revendique in fine, en condamnant "la liberté formelle" des libéraux, cad les droits de l'homme.
Car la Liberté selon les libéraux, c'est cela :
"la possibilité pour chaque être humain, dans le cadre de la Justice, de poursuivre ses propres fins selon sa propre manière".
La Justice étant "le respect des droits fondamentaux (ie les droits naturels) d'autrui".
On voit bien que ce n'est pas la liberté du libéralisme que vous critiquez, mais la liberté revendiquée par le marxisme, attribuée à tort (par ignorance ou à dessein ?) au libéralisme pour mieux le dénigrer.
Et oui, c'est dingue, mais l'ultra-libéralisme que vous haissez (et vous avez bien raison) correspond en fait au marxisme, au socialisme .... diiiiiiiiingue non ?
"Appauvrit tous les Français" La notion de pauvres et de riches n'est valable que dans un système inégalitaire. Vous considérez donc que l'inégalité est dans la logique des choses. De droit divin, biblique sans doute.Ca ne m'étonne pas venant de la part d'un libéral. Le libéralisme qui devrait être compris comme un humanisme est devenu avec le néo-libéralisme un égoïsme.
Le fait qu'il y est des riches etdes pauvres est lié à l'altérité humaine (nous sommes tous différents) et donc c'est une inégalité au sens différence, pas injustice. La cigale à la fin de l'été est moins riche que la fourmi, et ce n'est que justice non ?
Je considère que les êtres humain, par nature, sonttous différents, pourquoi devrait-il en être autrement en ce qui concerne les patrimoines, qui ne reflètent que cette différence ? Arrêtez avec le néo libéralisme, vous ne savez pas ceque c'est (courant économique né en 1938 avec le colloque walter lippman et dont le plus grand représentant est milton friedman, et qui prône une plus grande intervention e l'état dans l'économie que le libéralisme "normal", tout l'inverse de ce que vous pensez ou imaginez) ... Le libéralisme est une philosophie issue de la Raison et mettant l'individu au centre de tout. Humanisme et libéralisme sont des synonymes phiosophiquement parlant.
C'est vraiment l'argument le plus idiot qui soit... D'après vous donc ce sont les intérêts qui créent la richesse... C'est intéressant... Complètement stupide mais amusant...
Il suffit pour ce faire de créer un institut d'émission dépendant du Trésor Public.
Le nouvel institut financera l'Etat en émettant des billets de banques gagés sur les biens nationaux et les biens des "ci-devant" exilés fiscaux.
Pour prévenir tout risque d'inflation il suffira de donner un cours forcé à la nouvelle monnaie que l'on appelera ASSIGNAT.
Splendide idée, promise à un FRANC succes,
personne n'y avait pensé avant vous Monsieur SANTI!
Vous ne faite pas votre travail de journaliste...
- 60 % des emplois publics , non régaliens , non marchands , sont des " faux emplois " , financés par les vrais emplois productifs et nés de l ' économie réelle ,
- Que les faux emplois publics tuent les vrais emplois privés
- Que les Banques ont obtenus ce pouvoir inoui de pouvoir créer de la fausse monnaie à des niveaux quantitatifs insensés , non controlés , non maitrisables ,
- Que ces masses de fausse monnaie sont actuellement immobilisées dans les comptes de la BCE , et que lorsqu ' elles en sortiront , le monde connaitra l hyper - inflation la plus incroyable qui soit imaginable à coté de laquelle celle de 1929 apparaitra comme presque bénigne
- Que la dépendance des Etats au pouvoir bancaire est désormais totale et irréversible , la totalité de l impot sur le revenu francais annuel ne servant désormais plus qu à rémunérer la rente annuelle des Banques , à majorité étrangère ...
- Que l Etat - malfrat , pour survivre , Lui et son obèse armée de parasites , en est désormais arrivé à devoir exterminer fiscalement ses propres nationaux pour rémunérer ces hyènes que sont les Banques rentières
- Qu ' enfin l ' économie réelle , les emplois réels du secteur privé , et l argent issu de l ' économie réelle , sont menacés et exterminés par la fausse économie publique , les faux emplois publics , et la fausse monnaie déversée par milliers de milliards d euros par la BCE , la FED et autes prédateurs ...
...nous serons incapables de nous extraire d une apocalypse que nous refusons de voir et de désigner
Apprendre un métier qualifié à un jeune
superviser la construction d'une rocade
ce ne sont pas de faux emplois... Vous pouvez supprimer tous les fonctionnaires, ces emplois ne disparaîtrons pas, ils seront juste financés autrement. Là où il y a un besoin il y a un service.
La transposition de la sécu vers le privé reviendrait environ 20% plus cher au client final... bien content d'avoir moins d'impôts...
Il ne suffit pas de râler pour avoir la solution à un problème complexe.
Une position, des arguments qui militeraient en faveur de cette position ?
Sinon, taisez vous.
Pendant des années, l'Etat, sous la chaude recommandation des Banksters, s'est évertué à verser les pensions de ses retraités après le 8 de chaque mois... Pourquoi diable ?
Pourtant simple... Comme la plupart des traites et des loyers sont réglés fin de mois ou tout début de mois par le petit peuple... ça fait une sacrée volée de découverts pour nos golfeurs affamés en costumes gris quand ils travaillent un peu...
23 milliards... Pas mal, quand même... Ca permet effectivement de se taper un bon bonus et plusieurs 18 trous, en plus de celui de ses "clients"...
L'économie Islandaise se porte à nouveau à merveille, merci pour eux... Mais eux, ils n'ont pas de Goldmann Sachs Boys partout dans leurs Ministères, comme c'est le cas à Bercy...
Quand cessera t'on de tondre tout le monde pour permettre à ces prédateurs de passer leur vie à "échanger" sur un terrain de Golf ???
Pompidou a eu la chance de "mourir en Chaire", personne n'a jamais vraiment fouillé ses relations avec le monde de la Finance...
http://www.les-crises.fr/deregulation-financiere/
Et vos arguments ?
Continuez à défendre un système aussi véreux, c'est le meilleur moyen de faire revenir les communistes purs et durs dont vous avez si peur. L' extrême droite peut revenir aussi, mais là je ne me fais pas de souci, vous trouverez bien le moyen de collaborer et de vous faire une place dans la lumière d'un soleil noir.
Déjà le seul fait d'affirmer que les Etats doivent se financer auprès des banques est ridicule : la dette publique est émise sous forme d'obligations et peut être achetée par qui le souhaite n'importe où dans le monde et pas seulement par les banques. Ensuite, laisser entendre que l'émission de dette est un mode de gestion normal des finances publiques est une contrevérité : la réalité est qu'avant cette fameuse loi de 1971, les finances étaient bien gérées et les budgets à l'équilibre, donc peu de besoin de financement de toute manière. Par la suite, cette loi, loin de restreindre l'accès de l'Etat aux sources de financement, en a au contraire étendu l'accès, en "fléchant" des masses considérables de capitaux privés vers la dette publique, et ce sans risque apparent pour l'inflation (mais avec un gros risque pour la prospérité économique à long terme, on le voit aujourd'hui). L'émission de dette devient de facto le mode de fonctionnement normal de l'Etat, et en y ajoutant des lois obligeant nombre d'institutions financières (banques, assurances, etc) à détenir de la dette publique soi-disant "sûre", on a obtenu pour résultat une explosion de la dette dans les décennies qui ont suivi, justement parce que les sources de financement sont devenues trop facilement abondantes, et non trop rares !
Au lieu d'éructer, pourquoi ne pas nous faire part de votre théorie sur le sujet ?
Nous vous attendons impatiemment ! (ironie inside)
Je n'irai peut-être pas jusqu'à traiter Santi d'économiste de 3e zone mais il est vrai que ses analyses sont très souvent d'un manque de rigueur affligeant.
La Loi de 1973 n'a rien changé dans les faits, des dispositions similaires à celles qu'il évoque existait déjà auparavant (1936 il me semble).
Et je lui ferai remarquer que la Fed, ou la Banque d'Angleterre, ne se gênent absolument pas pour racheter la dette de leurs Etats, ce qui n'empêche pas les Etats-Unis et l'Angleterre d'avoir une dette astronomique !
Il y a donc bien un problème que M. Santi néglige coupablement.
C'est aussi simple que cela ! C'est de l'éco style Lego, bon ça peu satisfaire l'égo mais le compte n'y est pas. Alors une chose est claire en matières de foutaises vous vous aussi êtes un chef.
Il est clair que la foi dans le sacro-saint monétarisme est plus vivace que jamais, Plus les conneries économiques sont douloureuses et plus il y en a qui trouve ça bon, chacun son truc. Allez je vous laisse allumer votre cierge à saint Freidman.
L'indépendance de la Banque Centrale est une arnaque, une capitulation à vie, ce n'est même pas une armistice, c'est un déni démocratique et une fin du politique. C'est le plus grand holdup de l'histoire de l?humanité après la colonisation des Amériques, de l'inde, de l'Afrique et de l'Indochine.
Depuis 40 ans la france est en deficit budgetaire d' ou l influence grandissante des banques.
Normalement le déficit sert en période de récession et doit être a l excédent en période de croissance pour rembourser la dette.
Malheureusement les gouvernements n utilisent jamais les excédents pour rembourser, tout le monde aurait donc oublie la fameuse cagnotte !