Cohésion ! Voilà le mot d'ordre adressé par François Hollande aux autres dirigeants européens sur la question des négociations commerciales avec l'imposant État chinois. Alors que des divisions se sont clairement fait sentir ces derniers jours dans le cadre de l'imposition d'une taxe européenne sur les panneaux solaires produits en Chine, le Président français demande ce mercredi une réunion réunissant les 27 États membres de l'Union européenne, afin qu'il en ressorte "une solidarité de point de vue" sur le sujet des négociations commerciales avec la deuxième économie mondiale.
La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a annoncé à la sortie du Conseil des ministres la volonté de François Hollande "d'engager une démarche au niveau de la Commission européenne pour qu'une réunion se tienne et qu'en ressorte une solidarité de point de vue de la part des 27".
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Parler d'une seule voix
Rappelons que Pékin a répliqué mercredi aux taxes imposées par Bruxelles sur le solaire chinois en lançant une enquête antidumping sur les vins importés de l'Union européenne et en agitant le spectre d'une guerre commerciale entre la Chine et le Vieux continent.
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Notant que les institutions européennes avaient réorienté leur politique de négociation autour d'"un principe de réciprocité", la porte-parole du gouvernement a souligné que cela supposait "une certaine conception de la justice dans nos échanges commerciaux". "Notre cadre d'échanges aujourd'hui n'est pas équilibré", a-t-elle déploré, estimant que cela "implique à l'évidence que nous soyons plus exigeants" ce qui "à 27 est évidemment une force".
