Pourquoi la crise grecque est loin d'être achevée

Alors que le processus d'élection du président de la République se poursuit à Athènes, les craintes autour de la Grèce ne s'apaisent pas. Mais une éventuelle victoire de Syriza n'est pas le problème réel de la Grèce. C'est bien plutôt l'échec des politiques menées depuis 2010.
La crise grecque n'est pas finie. Mais pourquoi ?

Il faut donc se rendre à l'évidence : le volcan grec n'était pas éteint. La moindre secousse fait toujours redouter une nouvelle éruption. La situation politique grecque a fait revenir l'idée du « Grexit » - autrement dit, la sortie du pays de la zone euro - une option dont il était déjà question en 2010 et 2012. Le sentiment de surplace est évident. Mais pourquoi craint-on encore un tel scénario ?

Un pays en redressement ?

La version « officielle », celle défendue par le gouvernement grec et les autorités européennes, qui l'appuient désormais ouvertement, est que le processus de redressement économique du pays est en cours. La Grèce est en phase de redressement. Il lui faut simplement du temps, donc un gouvernement qui continue d'appliquer avec détermination cette stratégie économique. Les chiffres avancés pour justifier cette vision semblent convaincants. La Grèce a retrouvé la croissance au troisième trimestre 2014 et a même, au cours de cette période, obtenu la plus forte croissance de la zone euro à 0,7 %. Ce troisième trimestre 2014 a d'ailleurs été riche en bonnes nouvelles : le chômage a reflué à 25,5 % (contre 27,2 % un an auparavant), les salaires ont progressé sur un an de 2,1 %. Enfin, l'état des finances publiques continue de s'améliorer et l'excédent primaire en novembre était de 2,61 milliards d'euros.

Besoin de temps et de stabilité ?

Dans la vision défendue par l'actuel gouvernement, la Grèce se redresserait donc et le principal danger pour l'économie grecque serait une remise en cause de ce redressement par un changement politique. Dès lors, l'incertitude reviendrait, la confiance disparaîtrait et le « fruit des efforts des Grecs » disparaîtrait immédiatement, ramenant le pays en 2010, autrement dit au point de départ. La remontée des taux sur les marchés serait la traduction concrète de cette position. Donc, c'est l'incertitude politique entretenue par le principal parti d'opposition, Syriza, qui refuse de participer à l'élection d'un président de la république et veut des élections anticipées, qui est à l'origine de la nouvelle crise grecque. In fine, Antonis Samaras et Jean-Claude Juncker en viennent à la conclusion qu'il convient de voter en faveur de la coalition en place pour assurer cette stabilité tant voulue par les marchés.

La Grèce ne dépend plus des marchés

Pourtant, cette vision ne semble pas entièrement correspondre à la réalité. Le financement de la Grèce ne dépend en effet qu'à la marge des marchés. La Grèce lèvent certes des fonds sur le marché à court terme, mais elle l'a toujours fait, y compris au plus fort de la crise et une hausse des taux à long terme n'a pas d'impact notable sur les finances publiques. Pour le reste, la Grèce n'a pas accès au marché. En avril, la levée de 3 milliards d'euros de dette à 5 ans était surtout une opération de communication et lorsque le premier ministre Antonis Samaras a annoncé vouloir sortir du « plan d'aide », les marchés l'ont sanctionné.

La Grèce ne peut aujourd'hui se financer seule, elle dépend de la solidarité - sous conditions - européenne et internationale. Du reste, un financement sur les marchés de la Grèce serait suicidaire pour les finances publiques. L'aide du Mécanisme européen de Stabilité (MES) est facturé à un taux très faible (environ 1,5 %). Or, au plus bas de l'année 2014, le taux sur le marché du 10 ans grec était de 5,57 %. La levée de fonds d'avril à 5 ans s'est faite au taux de 4,75 %. Un retour de la Grèce sur les marchés rendrait les finances publiques grecques intenables. Autrement dit : à la différence de 2010 et 2012, les marchés ne peuvent plus contraindre la Grèce à sortir de la zone euro ou à se déclarer en faillite. Le baromètre du 10 ans grec est certes un baromètre de confiance, mais il n'est pas un baromètre pertinent. Autrement dit, si Syriza arrive au pouvoir et que le 10 ans grec remonte à 20 %, les conséquences de cette hausse seront quasiment nulles puisqu'Athènes n'entend pas lever des fonds sur le marché. Le problème n'est donc pas là.

Les causes d'un éventuel « Grexit »

De même, on sait que Syriza n'entend pas sortir le pays de la zone euro. Alexis Tsipras l'a clairement affirmé encore ce jeudi. Une victoire électorale de ce parti n'est donc pas une raison suffisante pour voir la Grèce sortir de la zone euro. Si la Grèce sort de la zone euro, ce ne sera donc pas le fait des marchés ou de Syriza, mais celui des créanciers du pays : le MES (où l'Allemagne dispose d'un droit de veto au conseil d'administration), les Etats de la zone euro, la BCE et le FMI. Si ces créanciers refusent de s'entendre avec le nouveau pouvoir démocratiquement désigné à Athènes, alors ils ont effectivement les moyens de contraindre la Grèce à sortir de la zone euro : soit en coupant l'aide à la liquidité d'urgence de la BCE accordée aux banques helléniques, soit en refusant de financer l'Etat grec. Athènes dépendant du financement de ces institutions, elle n'aura pas d'autres choix alors pour assurer le fonctionnement de son économie que de sortir de la zone euro.

La crise grecque : un Débat entre créanciers et Athènes

La réalité de la nouvelle crise grecque n'est donc que celle d'un débat à venir entre des créanciers inflexibles et des débiteurs demandant qu'on prenne en compte la situation réelle du pays. La véritable question est donc bien de se demander pourquoi on en arrive à ce face-à-face. Pourquoi, d'un côté, les créanciers refusent tout amendement à ses conditions et pourquoi Syriza est, aujourd'hui, en mesure de présenter des demandes nouvelles aux Européens. C'est là seulement le cœur de la persistance du problème grec.

Échec économique

La première réponse est celle de l'échec économique de la solution mise en place par les trois derniers gouvernements grecs à la demande de la troïka. Car le « miracle » du troisième trimestre n'est qu'un mirage. La saison touristique a été exceptionnelle, en partie parce que l'offre méditerranéenne est désormais plus réduite et parce que ce secteur a été le moins touché par les effets de la politique d'austérité. Mais le reste de l'économie demeure en lambeaux. « L'ajustement » hellénique s'est mué en désastre : la richesse nationale est inférieure d'un quart à celle de 2008. La pauvreté a explosé, le chômage, même en baisse, est massif. C'est un des pires désastres économiques survenus en temps de paix. Mais surtout, ce lourd prix n'a pas permis de mettre sur pied un modèle économique pour le pays.

En dehors du tourisme, que peut faire la Grèce dans la zone euro ? Quelle est sa place économique, sur quoi peut-elle s'appuyer ? Nul ne peut répondre à ces questions parce que nul ne se les ai posées en 2010. Il arrive toujours un moment où la chute se stabilise et il est toujours plus aisé de faire 2,9 % de croissance (comme le prédit la Commission pour 2015). Rappelons juste cette vérité mathématique : pour récupérer une perte de 25 % perdus, il faut une croissance de 33,3 %... Le chemin du redressement est donc encore long et il faudra surtout lui donner du contenu. On comprend aisément que la stratégie de la troïka qui n'est basée que sur la seule exigence financière exaspère les Grecs. Si les créanciers veulent rentrer dans leurs fonds, les Grecs, eux, veulent retrouver les moyens de vivre.

Échec financier

Or, et c'est le deuxième problème, la Grèce n'est pas sortie d'affaires sur le plan financier. L'excédent primaire devrait atteindre cette année 3 milliards d'euros, soit 1,8 % du PIB. Antonis Samaras s'en félicite, mais ce n'est pas assez. En juin, la Grèce devra rembourser 6 milliards d'euros à la BCE qui détient des obligations helléniques achetées sur le marché qui arrivent à échéance. Et la BCE a refusé de renouveler cette dette. Autrement dit, le fruit de l'excédent 2014, le fameux « fruit des efforts » des Grecs est déjà englouti dans une seule créance. En réalité, malgré sa violence, l'ajustement grec n'est pas encore suffisant pour faire face aux besoins de financement du pays. Il faut faire plus et c'est ce que demande la troïka qui réclame encore des hausses d'impôts et des baisses de dépenses. Même le gouvernement Samaras convient que c'est socialement et économiquement suicidaire. Mais rien n'est moins logique si l'on s'en tient à l'esprit du mémorandum : faire en sorte que la Grèce puisse rembourser ses dettes par ses propres moyens.

La dette, le vrai problème

La dette, qui représente 175 % du PIB grec, est le vrai problème du pays. Elle contraint les gouvernements à dégager des excédents primaires toujours plus importants, donc à sevrer l'économie nationale de ressources. Elle empêche de panser les plaies sociales causées par l'austérité. Mais surtout, elle empêche tout investissement véritable. Nul ne veut investir dans un pays qui traîne un tel fardeau et qui devra le traîner pendant des dizaines d'années. La vraie source de la méfiance des marchés vient bien plus de là que de l'arrivée au pouvoir de Syriza. Du reste, la proposition de ce parti d'une conférence fondée sur celle de 1953 qui avait annulé l'essentiel des dettes allemandes d'avant-guerre est pertinente : elle identifie le vrai problème du mal grec et tente d'y trouver une solution. Un budget grec avec un niveau de dette réduit pourra entamer la reconstruction du pays et ainsi ouvrir le chemin à une vraie croissance. Sinon, le pays continuera à végéter. C'est pourquoi beaucoup de Grecs soutiennent aujourd'hui cette proposition.

Refus de la restructuration

L'attitude des créanciers est également très discutable. Le refus de réfléchir à une vraie restructuration de la dette grecque a affaibli le gouvernement Samaras. Le mémorandum de 2012 prévoyait une réflexion sur la dette une fois arrivé le premier excédent primaire. Pendant deux ans, le gouvernement a saigné à blanc le pays pour parvenir à cet objectif et entamer des discussions. Mais, cette année, les créanciers européens n'ont rien voulu savoir. Le sujet a été soigneusement évité. Les Grecs se sont légitimement sentis floués et se sont logiquement détournés des partis de gouvernement, tentant de se tourner vers des partis capables de tenir des positions plus fermes. Si on en est à devoir s'interroger sur un nouveau « Grexit », c'est surtout en raison de la mauvaise foi des Européens et de la faillite des solutions qu'ils ont voulu mettre en place.

Le rôle de l'idéologie

Pourquoi cette inflexibilité ? Il ne faut pas négliger la part de l'idéologie. Depuis 2010, il y a clairement une approche « morale » de la crise grecque. Il faut faire un exemple avec un pays qui a manqué de sérieux budgétaire. Toute concession envers Athènes est donc perçue comme une défaite morale. D'où les interminables discussions avec la troïka qui se terminent souvent par de nouvelles mesures qui sont autant de preuves que la Grèce « paie » pour le versement de son aide. Là n'est cependant pas l'essentiel. L'Allemagne a longtemps été favorable à la restructuration de la dette pour que les créanciers « prennent leurs responsabilité. » Depuis Angela Merkel a entièrement changé d'avis : elle rejette toute coupe dans la dette grecque.

Le poids des créances pour les créanciers publics

C'est que l'Allemagne est devenue, comme les autres pays de la zone euro, elle-même créancières. L'intégralité des versements à la Grèce des pays de la zone euro qui ont fourni des prêts bilatéraux en 2010 et du MES (ou du FESF son prédécesseur) s'élève à pas moins de 222 milliards d'euros. Si la Grèce devait cesser ses paiements et, même en tenant compte des 80 milliards d'euros de capital « dur » du MES (qu'il faudrait reconstituer), le coût pour les pays de la zone euro serait très lourd. La France devrait ainsi payer en garantie au MES et accuser une perte sur le prêt bilatéral accordé à la Grèce d'un peu moins de 29 milliards d'euros. Pour l'Allemagne, la facture s'élève à 29 milliards d'euros, même si le prêt bilatéral a été émis par la banque publique KfW qui pourrait encaisser seule une partie de la perte. Plus encore que financier, le prix à payer serait en fait surtout politique. Pour Angela Merkel, notamment, qui a toujours défendu l'idée que la Grèce ne coûterait rien au contribuable allemand, ce serait un désastre qui profiterait aux Eurosceptiques d'AfD. En France, c'est évidemment d'abord les conséquences sur la situation financière du pays qui serait préoccupante.

Blocage

Voilà donc où a mené une politique conduite en dépit du bon sens, à un blocage entre une Grèce qui cherche de l'air et des créanciers acculés par leurs situations intérieures. C'est pourquoi la question grecque n'est pas réglée et restera pendante encore longtemps, que Syriza ou le gouvernement actuel soient au pouvoir à Athènes. Et ce sont bien les erreurs passées qui pèsent sur le pays. L'instabilité gouvernementale n'en est qu'une conséquence un peu plus visible que d'autres pour les marchés.

Commentaires 43
à écrit le 22/12/2014 à 22:50
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si je gére bienmon ménage et que mon voisin flambe en dépenses, en boucle plus les fins de lois et se surendette pour s'en sortir - impossible- donc il accuse le banquier, la société de consommation, dois me saigner pour l'aider sans qu'il corrige sa...

le 29/12/2014 à 12:54
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Tout est loin d'être parfait en France, mais rien à voir avec la situation en Grèce. Nous avons, entre autres, une administration fiscale performante (trop ?...).

à écrit le 22/12/2014 à 12:07
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La Gréce a été une mauvaise idée , comme pour les actions il faut que la BCE en tire la conclusion qu il faut prendre nos pertes et faire l inventaire du pourquoi et prendre sanctions pour les individus responsables , bref se montrer conséquent .

à écrit le 22/12/2014 à 10:57
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Comme il y a un principe de précaution il y a un principe de responsabilité celui qui s'endette paie ses dettes ce n'est non seulement éthiquement nécessaire mais moralement et économiquement, mais la Grèce comme la France, l'Espagne et l'Italie soit...

à écrit le 22/12/2014 à 10:54
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Vu une news italienne du 19 décembre 2014 selon laquelle : « Dans une conférence de presse aujourd'hui, le chef des Grecs indépendants, Panos Kammenos, a confirmé les accusations de tentative de corruption faite par son adjoint Pavlos Haikalis, sel...

à écrit le 22/12/2014 à 0:24
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La "crise" qui dure et s'amplifie depuis maintenant 40 ans, n'est pas une crise mais un effondrement économique programmé. Après une "crise" on revient à l'état initial; vous croyez vraiment qu'à terme on retrouvera le niveau de vie des Trente Glor...

le 22/12/2014 à 2:38
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Hors sujet, la crise mondiale n'a rien à voir avec la crise grecque, faut arrêter de tout mélanger. Et en plus, la crise grecque vient que les riches grecs ont fait des crédits pour acheter des armes et refusent de payer des impots et mettent leur a...

le 22/12/2014 à 10:57
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Je remettais simplement en cause l'utilisation du terme "crise" que les médias utilisent à tout bout de champ plutôt que de parler d'"effondrement économique programmé" qui me semble bien plus approprié à la situation économique que vivent aujourd'hu...

à écrit le 21/12/2014 à 12:03
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la difference majeure avec 2011 c'est que 80% de leur dette a ete annulee, et que cette fois ils ne peuvent plus prendre leurs partenaires en otages donc soient ils resolvent leurs pbs, soit ils quittent la zone euro en laissant 320 milliards de per...

à écrit le 21/12/2014 à 9:58
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« la richesse nationale est inférieure d'un quart à celle de 2008 ». Question= où est elle partie cette «richesse» ?? Ne serait ce pas plutôt de l´emprunt ou l´encaissement de subventions frauduleuses ?

le 21/12/2014 à 11:43
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ces emprunts ou subventions frauduleuses provenant du contribuable européen financant les fonctionnaires (salaires, retraites ), les entreprises (subventions), les familles (allocations de tout genre dont familiales...J´en ai la nausée....

à écrit le 21/12/2014 à 9:17
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Les grecs doivent revenir sur terre : ils sont pauvres et l'ont toujours été : le libéralisme n'est pas pour eux. Ils doivent donc vivre selon leur capacité plutôt que leurs désirs. Ils pourront toujours continuer a faire les socialos- communistes fo...

le 21/12/2014 à 9:46
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Oui cest bien ca . Mais ce n est pas une situation spécifique à la Grèce. Le même raisonnement s´applique à d´ autres pays voisins. Suivez mon regard !

à écrit le 21/12/2014 à 9:17
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La crise Grec est bientôt résolue, il y aura comme pour l'Ukraine des Américains aux commandes via toutes ces élections totalement bidons auxquelles nous croyons tous. Quoi faire ? Les Grecs sont ce qu'ils sont, les Français sont ce qu'ils sont, les ...

à écrit le 20/12/2014 à 21:57
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Il faut rappeler que les creanciers n'ont jamais accepte que la Grece fasse un defaut de paiement. Desormais, ils doivent en assumer les consequences.

le 21/12/2014 à 9:20
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Les créanciers étant les banques grecs qui portent a bout de bras l'Etat grec, j'attend avec impatience la suite de votre raisonnement... Finalement Marx pourrait avoir eut raison : le Socialisme conduit effectivement à la destruction de l'Etat ! ...

le 21/12/2014 à 15:55
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"désormais, ils doivent en assumer les conséquences"!ben tiens ! mais nous n'aimerions pas pour nous le même menu, n'est ce pas? QUI les a mis dans cette merde, qui a menti pour rentrer dans l'ue, est ce les Grecs ou leurs TECHNOCRATES CUPIDES????? !...

le 22/12/2014 à 2:41
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Arrete de mentir, les Grecs ont pleurniché et supplié pour entrer dans l'union européenne ! n'oublie pas qu'en 1970, c'était un pays hyper hyper pauvre en europe ! en plus, ils ont reçu des milliards d'euros en aide de la part de l'ue, de la france, ...

à écrit le 20/12/2014 à 21:21
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Meme si la dette est reduite et la Grece n'a plus de problemes, le prochain gouvernement elu sur ses promesses va re-embaucher 100 000 fonctionnaires, faire des paiements ici et la. Ce sera a nouveau une kermesse (panigiri en grec) de re-endettement ...

le 20/12/2014 à 21:35
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Sur qu'avec Samaras, Georgiadis et cie la Grèce a évité les kermesses (panigiria en grec) et conduit la Grèce vers la succes story que vivent les Grecs tous les jours.

à écrit le 20/12/2014 à 19:09
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L’article évalue à 29 milliards d’euros la perte à financer par le budget français de l’éventuel défaut grec sur la dette. Syrisa en cas de victoire aux législatives devrait négocier un défaut partiel et pas total, espérons-le du moins. Si on a de l...

le 21/12/2014 à 12:05
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30 milliards via le mes, mais aussi des pertes via la bce et le fmi ...

à écrit le 20/12/2014 à 14:02
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Ici un point de vue plus original, plus judicieux et plus équilibré que chez l'impayable Nicolas Baverez !

à écrit le 20/12/2014 à 13:47
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Quand l'impôt rentrera, à commencer par la TVA, les finances grecques iront mieux.

le 20/12/2014 à 16:34
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Le problème c'est que trop d'impôt tue l'impôt et c'est encore plus vrai dans une économie qui a été proprement tuée. Les comptes grecs mentionnent 70 milliards d'euros d'impôts qui ne sont tout simplement pas rentrés dans les caisses cette année. On...

le 20/12/2014 à 17:12
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Avec près de 30% de chômeurs, qui ne consomment plus, comment voulez-vous faire rentrer les impôts et la TVA ? Impatiente de vous lire !

le 20/12/2014 à 17:55
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pour qu'ils puissent payer un impôt, encore faudrait-il que les grecs trouvent un emploi... Que la vie est simple lorsqu'on est un bobo...

le 20/12/2014 à 21:36
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Avec près de 30% de chômeurs, comment voulez-vous faire rentrer la TVA et l'impôt ?

à écrit le 20/12/2014 à 13:32
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La dette est complétement incompatible , comme en Françe d'ailleurs. C'est irremboursable. Hier vous disiez que la crise grecque était derrière nous ????? Allez donc faire un tour a l'ANPE en France et vous verrez si la crise est finie, meme chez n...

à écrit le 20/12/2014 à 13:22
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la Grèce dispose d´un patrimoine énorme (plus de 90000 îles ) qui n´attendent que la mise en valeur dont se chargeraient particuliers et fonds... Cessions, métayages feraient de ce peuple, un peuple de rentier, l´endettement colossal se réduirait éga...

le 20/12/2014 à 21:59
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Votre intervention me donne la nausée, ce qui n'est pas un simple exploit.

le 21/12/2014 à 10:58
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Faisons fî des sentiments ! Quelles sont vos propositions ? Continuer à quémander, vivre au crochet ? C´est humiliant et indigne de la part d´un état...débordant de richesses !

à écrit le 20/12/2014 à 12:28
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Excellent article où l'on comprend que la Grèce sert de laboratoire et que les souffrances du peuple Grec, tout le monde s'en fout.

le 20/12/2014 à 12:41
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@JB38: N'exagérons rien pour "les souffrances du people grec", Thomas Jefferson disait que l'on a jamais que le gouvernement qu'on mérite. La mentalité des Grecs est plus proche de celle du Moyen-Orient que de celle de l'Europe, d'où les nombreux pro...

le 21/12/2014 à 17:35
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et nous, que méritons nous? ! on nous dit constamment que l'on vit au dessus de nos moyens! ah! bon? qui vit au dessus de ses moyens, le Français lambda ou NOS HOMMES POLITIQUES??? !!!! ne nous trompons pas de cible, et vous non plus cher ^patrickb!

à écrit le 20/12/2014 à 10:55
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elle est complètement incompatible avec la démocratie; le problème est de savoir jusqu'à quand durera cette anomalie.

à écrit le 20/12/2014 à 10:50
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C'est un peu cynique mais la Grèce sait très bien que c'est elle qui nous tiens. Pour l'Europe, si elle décidait de se mettre en faillite, ce sont les créanciers européens dont la France qui seraient impactés. On continue donc à la "perfuser" pour re...

à écrit le 20/12/2014 à 9:54
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Être dans l'euro c'est maintenir "une incertitude" que la finance a pris en compte alors que ce problème est résolue quand le pays devient autonome et n'avantages plus la spéculation!

le 20/12/2014 à 11:55
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Votre raisonnement est d'un ridicule...

le 21/12/2014 à 15:59
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c'est vrai, que vous chich, vous êtes un économiste hors pair.. !! les autres sont des ignares!ben, tiens !

à écrit le 20/12/2014 à 9:50
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Les créanciers privés ont pris leurs lourdes pertes sur la Grèce (3 à 4 milliards d'euros ?pour nos seules banques françaises), et ne prêtent plus. Restent les Etats: personnellement, je n'aime pas que mes impôts aillent nourrir les gabegies d'autre...

le 20/12/2014 à 17:42
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@BH: et la Société Générale, à qui une raclée n'a pas suffity, est allée recommencer son scénario catastrophe en Russie :-)

à écrit le 20/12/2014 à 8:48
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A part les gens de bruxelles et des journalistes qui ne sont que des relais d information du pouvoir...tout le monde sait que la crise de la Grece n est pas finie comme les pour les autres pays

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