La leçon de responsabilité des Grecs à l'Europe

En choisissant de rompre avec l'obéissance aux politiques européennes par la voie démocratique, malgré l'ampleur du choc d'austérité, les Grecs ont donné une leçon que le reste de l'Europe serait bien inspiré d'écouter.
La victoire d'Alexis Tsipras est un message pour l'Europe

Sans doute, dès lundi, aurons-nous déjà les lamentations et les colères habituelles des commentateurs. Cette victoire de Syriza en Grèce sera pour les uns le nouveau signe de « l'irresponsabilité » d'un pays qui l'a déjà prouvé sur le passé sur le plan budgétaire. D'autres se lamenteront sur les difficultés qui attendent à nouveau l'Europe en raison des caprices de « ce petit pays. » En d'autres termes, on blâmera l'outrecuidance de ce « petit peuple » à contester la sagesse des directions qui lui ont été données depuis Bruxelles. Pourtant, le peuple grec a, ce 25 janvier, donné plus d'une leçon de responsabilité  à l'Europe. Des leçons qu'il serait irresponsable de négliger.

Echec des partis « pro-européens »

Peu importe si Syriza aura ou non la majorité absolue. Ce dimanche, le désaveu des Grecs pour des dirigeants Européens qui n'avaient guère caché leur soutien au gouvernement sortant (on se souvient de Jean-Claude Juncker voulant revoir des « têtes connues ») est sans ambiguïté. L'échec des deux partis qui ont défendu et mené la politique dictée par l'Europe est cuisant. Le Pasok et Nouvelle Démocratie, qui, en 2009, représentaient 77 % de l'électorat et qui, en 2012, avaient encore mobilisé 42 % des exprimés, ne recueillent cette fois qu'un tiers des voix. Mais il s'est exprimé dans les urnes. Par la démocratie. C'est la première leçon, peut-être la plus sublime, du peuple grec à leurs partenaires européens : celle de croire dans un changement possible par le processus démocratique. Cet espoir est d'autant plus remarquable que l'Europe avait tout fait pour neutraliser la démocratie.

Echec de la stratégie de contournement de la démocratie de l'UE

Ce qui a été vaincu ce soir, ce sont toutes les manœuvres des institutions européennes pour se rire du choix des électeurs depuis près de 5 ans. Et elles ont été innombrables : les politiques économiques imposées par la troïka à des gouvernements élus ;  les chantages de la BCE à des parlements et à des gouvernements comme à Chypre et en Irlande ; les « consensus » entre les grands partis exigées comme en Grèce en 2012 ou, avant même, au Portugal et en Espagne ; les pressions et les intimidations enfin lors des campagnes électorales comme les Grecs viennent encore d'en connaître.

Le choix de la démocratie

Malgré tout, les Grecs, qui avaient beaucoup descendu dans la rue entre 2010 et 2012, mais qui, en 2012, avait donné une dernière chance à l'Europe, ont montré ce soir qu'ils croyaient qu'en Europe, il est possible de changer de politique européenne par les urnes. Malgré les humiliations et les pressions, ils ont montré qu'ils croyaient encore en une Europe démocratique. Les grands de l'UE ne doivent pas prendre cette leçon à la légère. Ils doivent accepter ce choix sans chercher à exclure la Grèce pour cette seule faute : celle d'avoir fait confiance à la démocratie. S'il advenait que la Grèce finisse par sortir de la zone euro, ceci signifierait que la démocratie en Europe n'est qu'une façade limité aux camps qui acceptent une seule politique économique. Autrement dit, qu'elle n'est qu'un leurre. L'Europe fait donc face ce soir à un défi considérable qui décidera de son avenir.

Un pays humilié et ravagé

La deuxième leçon des Grecs s'adressent tant aux dirigeants qu'aux peuples européens. Aucun pays n'a plus souffert dans l'UE que celui-ci au cours des cinq dernières années. Son économie a subi un choc digne d'une guerre, la politique d'austérité a accéléré la paupérisation et fait grossir la dette. Aucun autre pays n'a également été autant méprisé. Qu'on se souvienne des titres des journaux allemands en 2010-2012 et même de plusieurs journaux français, de ces articles d'alors décrivant une population paresseuse, indolente et corrompue, malgré les statistiques qui disaient le contraire. Et malgré cela, les Grecs ne sont pas tombés dans la facilité de la xénophobie et de la haine de l'immigré.

Le refus de l'exclusion et de la xénophobie

Certes, le parti néo-nazi Aube Dorée a surgi au parlement en 2012 et il y restera cette année, prenant même la troisième place. Mais sa progression marque le pas. Il semble avoir atteint son point haut dans une société pourtant saignée à blanc par les politiques de coupes budgétaires. Au contraire, le parti qui, ce soir, l'emporte, est un parti qui n'a pas cherché à faire peser sur l'étranger la culpabilité des malheurs du pays. On peut apprécier modérément les thèses de Syriza, on peut les trouver fantaisistes, mais on ne peut accuser le parti d'Alexis Tsipras de jouer - comme l'a fait durant toute la campagne le premier ministre sortant  et soutenu par l'Europe Antonis Samaras - sur la peur de l'autre et le rejet de l'immigré. C'est une leçon donnée à ceux qui, au nord de l'Europe, en France, au Royaume-Uni, en Italie et même en Allemagne, confondent la critique des politiques européennes avec la stigmatisation des immigrés. Mais là encore, les dirigeants européens devraient, ce soir, se féliciter de ne pas devoir faire face dans quelques semaines à un dirigeant de l'extrême-droite en Grèce. Car, compte tenu de ce que l'Europe a infligé à ce pays, c'eût été logique. Mais là aussi le peuple grec a fait preuve d'une responsabilité exemplaire.

La leçon économique

Enfin, la dernière leçon est économique. Les Grecs disent ce soir à l'Europe qu'il n'existe pas qu'une seule politique économique possible. Ils ont témoigné de l'absurdité de la politique menée depuis 2010 : contracter de la dette pour rembourser de la dette ;  abaisser le niveau de vie pour améliorer une compétitivité fictive dans un pays qui n'a pas les structures pour exporter ; couper aveuglément dans les dépenses publiques pour atteindre des objectifs budgétaires inféconds pour l'économie. Dans le cas grec,  les instances de l'UE ont défendu les vieux pouvoirs qui avaient été à l'origine des problèmes du pays, elles se sont appuyés sur eux pour mener un « assainissement » qui ne s'est jamais attaqué à la structure oligarchique de la société hellénique, mais l'a même renforcé.  Les Grecs demandent donc, par le vote de ce dimanche, une politique qui assume cet échec et réparent en partie ses effets : un plan de lutte contre la pauvreté, un démantèlement de l'oligarchie, des investissements européens et une restructuration de la dette. Il ne s'agit pas d'un nouveau caprice de « mauvais élève » comme la presse allemande aura tôt fait dès lundi de le fustiger. Non, car les Grecs ont été fort bons élèves et ils ont montré aux générations futures l'absurdité de cette politique. Ce que les Grecs exigent ce soir, c'est que l'Europe répare ce qu'elle a brisé. Et prenne sa part du coup de la réparation.

Assumer et changer.

Beaucoup, en France comme en Allemagne s'alarment du coût d'une restructuration de la dette hellénique pour les finances publiques de nos pays. Mais ce coût est logique : il est le fruit de la décision prise en 2010 de ne pas, alors, restructurer la dette grecque et de préférer faire un montage de cavalerie financière en comptant sur des calculs faux (la sous-estimation des multiplicateurs budgétaires) et des théories erronées (le retour de la confiance par l'austérité). En « prêtant » à la Grèce pour qu'elle rembourse ses créanciers, les Etats de la zone euro faisaient preuve d'une confiance démesurée dans leurs modèles économique, d'une hubris, aurait-on dit dans l'ancienne tragédie grecque. Or, l'hubris se paie toujours. La restructuration de la dette grecque sera le prix de cette hubris. Là encore, les Grecs appellent à la responsabilité. Mais aussi au réveil. Cinq ans plus tard, c'est en effet encore les mêmes logiques qui dominent à Bruxelles et à Berlin. Le peuple grec demande à l'Europe de changer de paradigme pour le bien de ses peuples. De se montrer plus souple, plus flexible dans ses politiques économiques. De réfléchir moins idéologiquement.

Ne pas faire la sourde oreille

Nul ne sait ce qui va désormais se produire. Mais quoi qu'il arrive, l'Europe doit prendre au sérieux le message hellénique : celui de la responsabilité. Si elle le néglige, elle perdra toute crédibilité démocratique et économique. Les Eurosceptiques, et cette fois les moins recommandables et les moins prompts à la discussion et au compromis, en seront les seuls vainqueurs. La Grèce donne ce soir une chance à l'Europe. Qu'elle ne la piétine pas.

Commentaires 103
à écrit le 28/01/2015 à 22:18
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y'a pas de correcteur d'orthographe sur les ordinateurs de la tribune?

à écrit le 28/01/2015 à 1:34
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Je trouve ridicule que suite à une victoire des eurosceptiques en Grèce quelqu'un puisse dire sérieusement que la Grèce donne une chance à l'Europe. Si Mélenchon et Le Pen gouvernaient seuls la France, ce serait une chance pour l'Europe, pour la Fran...

le 28/01/2015 à 17:59
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Vous ne savez pas du tout ce qui se passe dans ce pays car vous n'etes pas informe. Tout ce que vous apprenez est filtre par les MME et partis politiques. Le peuple est en tres grande souffrance et paie les scandales economiques des dirigeants grecs ...

le 28/01/2015 à 18:00
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Mélenchon n'est pas eurosceptique. IL devrait l'être, j'en conviens, mais il s'en défend.

à écrit le 27/01/2015 à 21:29
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A savoir comme même que pendant long-temps les banques européennes , avec l’acore de leur pays et du "ministre concerné" prêtaient des milliards à la Grèce pour "son développement" , avions et armes inclus . Au passage les couts des travaux et pro...

à écrit le 27/01/2015 à 1:42
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Merci pour cet article. J'ai remarqué que tous les commentaires qui s'en indignent proviennent de gens qui n'ont qu'une vision partielle ou même complètement déformée de la situation en Grèce, et qui ne font aucun effort de recherche et d'information...

à écrit le 26/01/2015 à 23:15
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Pas très convaincante cette longue démonstration. La démocratie, c'est d'abord le plus grand nombre. Mais cela ne donne aucune garantie de lucidité, de prévoyance et de sens des responsabilités de la part de celui (celle) qu'on a élu(e). Témo...

à écrit le 26/01/2015 à 20:37
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Ne pas oublier que c'est un gouvernement de droite, aidé par Goldman Sach, qui a manipulé les chiffres pour pouvoir entrer dans la zone Euro Ce n'est pas les grecs que nous avons aidé ce sont les banques françaises Les grecs n'ont jamais vu cet arg...

le 27/01/2015 à 1:56
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"De plus l'Allemagne n' a jamais payé les dettes de guerre". Je serais plus discret là-dessus si j'étais vous. La France a-t-elle payé ses dettes des guerres napoléonienne, de la guerre d'Algérie, d'Indochine, les guerres coloniaux (Afrique, Amériqu...

le 27/01/2015 à 2:24
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@cad : Ca n'a rien à voir. Le remboursement de ces réparations devait avoir lieu dès la réunification de l'Allemagne (comme elle s'y était engagée). Mais dès que la réunification a eu lieu, l'Allemagne n'a plus voulu entendre parler de cette dette. T...

le 28/01/2015 à 1:44
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Il n'y a pas de dette de guerre allemande. Indépendamment de l'aspect moral déjà soulevé juste au-dessus, les états bénéficiaires du plan marshall, c'est-à-dire la Grèce entre autres, ont renoncé au paiement d'une quelconque dette de guerre allem...

à écrit le 26/01/2015 à 19:14
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Très bon article de Romaric Godin n'en déplaise aux chantres de l'économie de marché, des libéraux, des "qui paie ses dettes s'enrichit", des banksters. Leçon de démocratie des Grecs, sérieux, réalisme et responsabilité de Syriza. Tout ce que ne sait...

le 26/01/2015 à 19:46
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Article irresponsable. Que chacun paie ses dettes et tout ira mieux.

à écrit le 26/01/2015 à 19:14
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Très bon article de Romaric Godin n'en déplaise aux chantres de l'économie de marché, des libéraux, des "qui paie ses dettes s'enrichit", des banksters. Leçon de démocratie des Grecs, sérieux, réalisme et responsabilité de Syriza. Tout ce que ne sait...

à écrit le 26/01/2015 à 18:50
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a lire l'article le peuple Grec par la démocratie ira mieux: ,comme le peuple Français alla mieux avec Dalladier il serai tant d'arrêter tout cela , les grecs doivent sortir de l'europe et vérifier par eux même si la politique de l'extrême ga...

à écrit le 26/01/2015 à 17:09
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certains commentaires sont assez disparates ... mais certains poussant des cris devraient se rappeler du film : la grèce allait faire faillite et cesser tout paiement. Point. et croyez vous sincèrement que Sarkozy et Merkel qui avait alors dit qu'ils...

à écrit le 26/01/2015 à 16:03
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C'est une plaisanterie cet article ???? Ce qui est responsable, c'est d'assumer ses erreurs quand on en a faites. Et la responsabilité, ce n'est pas de se défiler.

à écrit le 26/01/2015 à 15:46
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la propagande gauchiste de la presse française n'a plus de limite ni aucune décence. Le microcosme politico-artistico-journalistique parisien exulte et se croit tout permis. Hollande donne l'exemple avec ses frasques et sa future retraite à 37 000€...

le 27/01/2015 à 1:24
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J'ai pratiquement éclaté de rire en lisant votre commentaire (à vos dépens, je dois bien l'avouer). Il ne manquait juste que le mot "bobo" (ou même gaucho, soyons fous) et ç'aurait été parfait.

à écrit le 26/01/2015 à 15:31
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en temps que ménage, si je suis trés endétté, que ma gestion est calamiteuse, que je gaspille, et que je ne boucle plus les fins de mois, - la solution est dans le rétablissement rapide de la trésorerie en chassant le gaspi, et en repartant dans la...

à écrit le 26/01/2015 à 15:31
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Quelle magnifique victoire de la Métis sur l'Hubris ! des fins sur les lourdauds, du faible sur le puissant, de la lumière sur les ténèbres...

à écrit le 26/01/2015 à 15:23
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le vote des grecs c'est celui de la fuite en avant, de l'antigestion, du refus de payer l'ardoise... et ils attendent que l'europe continue à payer leur panier percé il faut surtout les laisser se débrouiller tous seuls s'ils sont aussi surs d'eu...

le 27/01/2015 à 1:20
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Du calme, du calme. Excédent brut primaire dégagé en 2013 pour la Grèce : 1,5 milliard d'euros.

à écrit le 26/01/2015 à 15:00
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quand on n'est pas capable d'équilibrer un budget, on disparait, comme pour les entreprises. et c'est le peuple qui paye le prix fort, toujours il n'y a aucune leçon économique à en tirer, les économistes ne sont que des philosophes politiciens qui ...

le 26/01/2015 à 19:07
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Moi qui vit en Grande Bretagne depuis plus de 30 ans, je peux vous dire que le chanchlier des finances ici dit que des mensonges et de plus en plus avec les elections qui approchent, Il dit que le deficit a ete reduit de moitier, alors que c'est fau...

à écrit le 26/01/2015 à 14:55
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ils n'ont toujours pas de cadastre, sont incapables de faire rentrer l'impôts, de recenser les piscines (on peut faire avec google), ne cessent de creuser leur dette.. et au lieu de mettre en place les mesures de réduction des déficits afin d'invers...

le 27/01/2015 à 1:17
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J'aime bien cette histoire de cadastre qui nous est constamment resservie dès qu'il est question de la Grèce, comme si le cadastre était LA solution miracle aux problèmes de la dette grecque (évidemment qu'il en faut un, évidemment que c'est le signe...

à écrit le 26/01/2015 à 14:52
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marre de payer leur gabegie, leur incapacité à gérer. il faut les sortir de l'europe et on va voir comment ils arrivent à produire de la croissance en dépensant plus que de recettes, en creusant la dette et ses intérêts, à la lacheté de la fuite en a...

à écrit le 26/01/2015 à 14:36
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Le choix est rapide l'extrême droite type FN urbanisé à la bobo attrape mouche des mécontentements ou l'extrême droite à la grec ou à l'allemande. juste un peu violent voire très peu démocratique. C'est quand la grosse négo sur les dettes irrécouvra...

à écrit le 26/01/2015 à 12:00
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les grecs ont une culture de ne pas rembourser leurs dettes, ils n'auraient jamais du intégrer la zone Euro. La seule solution c'est qu'ils en sortent. Si on négocie avec le nouveau gouvernement la zone Euro va se déliter car Italie, Espagne et même ...

le 27/01/2015 à 1:10
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Merci pour cette analyse fort détaillée madame Irma.

à écrit le 26/01/2015 à 11:38
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La Grece ,comme en France,truque,à des niveaux ,qui peuvent être comparable!!!! Commerces,habitats,Eglises,armateurs,financiers,c'est le concours permanent à l'exil fiscal ajoutons le patronat qui préfère utiliser des immigres pour toutes les tach...

à écrit le 26/01/2015 à 11:21
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Article pondu par qulequ un qui n a pas connu la grèce avant et après son entrée dans l UE

le 27/01/2015 à 2:03
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Exactement! L'entrée de la Grèce dans la zone euro en particulier a crée une bulle avec l'argent à credit peu cher possible avec l'euro. Ils ont donc cru de pouvoir s'aborder la même vie come l'Europe occiedentale avec la conséquence des prix montant...

à écrit le 26/01/2015 à 10:02
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" Cet espoir est d'autant plus remarquable que l'Europe avait tout fait pour neutraliser la démocratie." C'est n'importe quoi. Cet article n'est pas digne de La Tribune.

à écrit le 26/01/2015 à 10:01
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"les Grecs, qui avaient beaucoup descendu" "(les Grecs, qui) avait donné une dernière chance à l'Europe" Une phrase et 2 belles fautes ...

à écrit le 26/01/2015 à 9:39
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Consterné par la teneur de cet article et son manque de cohérence. Si, effectivement, on peut décider, démocratiquement, de ne pas payer ses dettes, pour s'endetter d'avantage, notamment, fort bien. Mais alors, il faut aller jusqu'au bout du rais...

le 26/01/2015 à 10:34
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Mort de rire cet argent que vous évoquez, c'est de la fausse monnaie..! LA solution c'est bien la sortie de l'union ..américaine et le retour aux monnaies nationales, voyons..

à écrit le 26/01/2015 à 9:39
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Certains commentaires me font rire. Quand on menace les Grecs d'appauvrissement généralisé, ils se tordent. Leur niveau de vie a baissé de 40% depuis 7 ans. 44% de leur population vit sous le seuil de pauvreté. Ensuite on leur dit qu'ils ne pourront ...

le 26/01/2015 à 9:57
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Vous sous-entendre que l'austérité à porté ses fruits ! Excédent primaire: le but est atteint.

le 26/01/2015 à 10:03
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Le prolétaire est celui qui ne possède rien. mais qui travaille, ou recoit des aides sociales pour subsister. Il peut parfois oublier que dans la pauvreté de sa condition, il existe une différence entre le grec moyen (26 000 usd de PIB/hab, et l'ukra...

à écrit le 26/01/2015 à 9:31
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Leçon de démocratie ? J'emprunte, je fraude l'Europe, je dépense trop, puis je vote que je ne rembourse pas ? D'accord c'est de la démocratie. Mais si alors l'Europe vote qu'elle ne veut plus de la Grèce, c'est aussi de la démocratie.

le 27/01/2015 à 1:06
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Tsipras n'a jamais dit qu'il ne voulait pas rembourser, je ne sais pas d'où vous tenez ça. Renégocier la dette ou la façon dont elle doit être payée, ne veut pas dire qu'il veut stopper net tout rembourser. Je zappe le passage sur votre délire d'h...

à écrit le 26/01/2015 à 9:29
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Vous voulez rire ? Vous dites que l'oligarchie n'a pas été attaquée. Mais c'était et c'est aux Grecs de le faire, pas à l'Europe. On ne peut donc pas dire que les Grecs ont été bon élèves. Quant à la dette, elle a été restructurée. Demandez donc à to...

le 26/01/2015 à 16:59
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c'est à l'euroep : quand l'Allemagne et la France accueille les comptes de armateurs grecs et n'échangent pas d'informations fiscales avec l'état grec ... c'est quoi si ce n'est de l'hypocrisie ?

le 26/01/2015 à 23:35
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Eh toto te fatigue pas cet article c'est du R Godin pur jus. C'est un banquier qui parle et généralement il ne faut pas trop croire le discour des banquiers. Bref Il spécule sur un éclatement prochain de la zone euro, et la tribune lui offre une trib...

à écrit le 26/01/2015 à 9:03
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Bravo aux grecs pour leur vote démocratique ,mais ils n ont pas fini d' en baver ,l appauvrissement généralisé arrive ,qu ils jugent tous les corrompus de tous bords qui les ruinent depuis toujours et là ils feront du bon boulot,bonne chance.

à écrit le 26/01/2015 à 8:51
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Les socialistes jouent les "péres noêl" toujours généreux avec l'argent des autres ne disent pas la vérité. Ces mensonges finiront par apparaître tôt ou tard ...et c'est pour bientôt

à écrit le 26/01/2015 à 8:45
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Democratie = Démagogie Le suffrage universel n'a de sens que si les citoyens sont informés et responsables de leur vote ce qui n'est évidemment pas le cas : quand on ne paye pas d'impôt, a-t-on le droit de voter ?

le 26/01/2015 à 9:38
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Commençons par retirer le droit de vote à Christine Lagarde, exemptée d'impôt.

le 27/01/2015 à 0:59
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Qui vous dit que ces électeurs ne sont pas responsables, informés (j'imagine que vous connaissez mieux qu'eux la situation qu'ils vivent au quotidien) et qu'ils ne payent pas d'impôts ? Sur quelles sources vous vous basez pour affirmer de tels propos...

le 29/01/2015 à 2:28
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Mme Lagarde du FMI ne paie pas d'impôts malgré son très haut salaire donc elle ne devrait pas avoir le droit de voter - j'adore cette logique surtout lorsqu'on l'applique à ceux qui veulent donner des leçons aux autres

à écrit le 26/01/2015 à 8:34
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On en reparlera dans quelque année de cette leçon!!! On ma toujours appris que vicre au dessus de ces moyens et surendette ne donnait aucun avenir!!!

à écrit le 26/01/2015 à 8:19
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La BCE a bien senti l'avenir en décidant de faire tourner à plein la planche à billet: cela permettra de continuer à donner des milliards à la Grèce sans espoir de retour, au prix d'un effondrement de l'Euro et d'une baisse du niveau de vie en Europ...

le 27/01/2015 à 0:54
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Vous racontez n'importe quoi puisque la Grèce n'en bénéficie pas tant qu'aucun accord n'a été conclu entre le nouveau gouvernement et la troïka. Lisez mieux les articles la prochaine fois.

à écrit le 26/01/2015 à 7:48
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N'oubliez pas que l'effacement de la dette grecque représentera un supplément d'impôt de plus de 1000€ pour chaque français. Il est bon de le savoir, ce n'est pas notre gouvernement qui l'avouera.... Êtes-vous prêt ???

le 27/01/2015 à 0:52
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Il faudrait un jour vous accorder avec les chiffres (je dis "vous" parce que je n'arrête pas de lire ça depuis quelques jours), un coup c'est 1000 euros, un coup c'est 700, un autre 600. En plus, vous omettez de préciser que cette éventualité corresp...

à écrit le 26/01/2015 à 7:44
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Article irresponsable. Depuis quand c'est le débiteur qui impose ses règles à son créancier ????

le 26/01/2015 à 9:05
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depuis que ces créanciers volent allègrement les peuples( la BCE prêtent aux banques privées à 1% pour nous "revendre" cet argent à 6, 7, 8%) si ça ce n'est pas du vol!

à écrit le 26/01/2015 à 7:40
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Une étude chose manque à votre article: qui paie. Il y a comme un impression qu'il s'agit de européens.... Dont les français.

à écrit le 26/01/2015 à 7:39
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Après avoir écrit cette article, je crois que ce journaliste pourra prendre sans difficulté sa carte du parti Siryza....mdr.

à écrit le 26/01/2015 à 7:11
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Bravo. Enfin un pays qui se réveille. A quand les français ?

à écrit le 26/01/2015 à 7:08
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c'est tellement facile de promettre et payer avant l'argent qu'on n'a pas

à écrit le 26/01/2015 à 7:01
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et qui va payer la gabegie promise???

à écrit le 26/01/2015 à 6:39
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Bravo les grecques.

à écrit le 26/01/2015 à 6:30
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On sait ce qui nous attend de toute facon. Allongement des echeances, baisse des taux, et puis effacement pur et simple d'une partie de la dette. Et ce seront les autres etats qui paieront. Si c'est la solution, allons y, mais il faudrait quand meme ...

à écrit le 26/01/2015 à 5:53
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Avec des petits bouts d'argumentation ça et là on peut tenter de justifier l'injustifiable. Pourriez vous ressortir le même article dans quelques années, lorsque la France acculée par ses dettes élira un candidat réfractaire à l'épuration de la d...

le 27/01/2015 à 0:44
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La France l'a déjà fait par le passé, l'Allemagne aussi. Ca n'a rien d'extraordinaire. Ne vous faites donc pas plus royaliste que le roi.

à écrit le 26/01/2015 à 4:05
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Euh.. le monsieur parle de la democratie grecque "Le choix de la démocratie" qui a vaincu la dictature de Bruxelles. Le monsieur suppose donc que les autres pays de l'Union sont des pays non democratique, que les peuples de l'Europe du nord qui ont c...

à écrit le 26/01/2015 à 3:19
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Article complètement irresponsable. Si dans une famille un enfant dépense à tout va l'argent qu'il n'a pas et emprunte ou qu'il vole aux parents, est-ce lui le responsable et les parents doivent-ils acquiescer ? Si des islamistes violent les lois...

le 26/01/2015 à 7:41
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Tout à fait d'accord. Les grecs fuient les réalités avec notre argent.

le 27/01/2015 à 0:41
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Ce qui est surtout irresponsable et complètement absurde, c'est de comparer la situation d'un état avec celle d'une famille. N'importe quel économiste vous expliquerait que le budget d'un état ne se gère pas de la même façon que le budget d'un bon pè...

à écrit le 26/01/2015 à 3:18
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Vous ecrivez: "Malgré tout, les Grecs, qui avaient beaucoup descendu dans la rue entre 2010 et 2012, mais qui, en 2012, avait donné une dernière chance à l'Europe, ont montré ce soir qu'ils croyaient qu'en Europe, il est possible de changer de politi...

le 27/01/2015 à 0:28
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"un pays de même pas 11 Mio habitants " Qu'est-ce que c'est que cette façon dénigrante de parler ? Vous voulez qu'on compare la population de la France avec celle de la Chine pour voir ? Ensuite, vous interprétez mal. L'auteur ne dit pas que l...

le 27/01/2015 à 2:08
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Ce n'est pas dénigrant en disant les faits (la Grès compte moins d'habitants que l'ensemble de l'Europe). C'est vous qui pense qu'une faible nombre d'habitants est une mauvaise chose - pas moi. Par contre ce que je trouves pas bien c'est quand une...

à écrit le 26/01/2015 à 3:01
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Vous avez raison, il faudra bien restructurer cette dette. Mais qu'on ne compte plus sur nous pour leur preter un sou!

à écrit le 26/01/2015 à 2:03
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Le journaliste est grec ?

à écrit le 26/01/2015 à 0:36
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Article bourré de fautes d'orthographe et de syntaxe...tant et si bien qu'il en devient déplaisant à lire.

à écrit le 26/01/2015 à 0:17
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Bel article, mais attendons de voir comment va ce comporter Syriza face a l'Europe.Il y aura forcement des négociations. Le Président Hollande dans ses promesses de campagnes avait promis de ne pas ce laisser faire face a l Europe .......... De nom...

le 26/01/2015 à 1:21
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Si on s'en tient aux personnalités, le parallèle est douteux. Qui en France a cru sincèrement voter pour un candidat énergique?

à écrit le 26/01/2015 à 0:17
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Je suis consterné par la teneur de cet article dans ce journal que je croyais sérieux dans le domaine économique. Se réjouir à l'avance de ce que va faire le futur gouvernement grec, sans avoir la moindre idée du contenu de sa politique, et alors qu...

le 26/01/2015 à 0:33
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tout a fait d'accord...cet article est un tissu d'âneries irresponsables pour un journal dit économique européen. ..mais je vois que les contribuables seront encore une fois rackettes par le lobby politico-financier dont godin essaie de se faire l'ec...

le 26/01/2015 à 0:59
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Économiquement, les grecs ont raison et l'article critiqué est un excellent raisonnement économique. C'est au niveau des sous-système que les dynamiques économiques prennent forme et se jouent. Les programmes d'ajustement en Afrique ont crée une bou...

le 27/01/2015 à 0:18
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"mais les Grecs qui ont voté pour elle, et tous ceux qui ont profité du système en vivant au dessus de leurs moyens ne le sont pas moins" Quand des gens font confiance à des responsables politiques qui promettent de lutter contre la corruption et ...

à écrit le 25/01/2015 à 23:55
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quelle leçon ? attendons de voir ... Et foin de choix "moral" ! le peuple a l'air d'avoir fait un choix pragmatique et non idéologue si on en croit les déclarations des grecs interviewés A quand une analyse objective

à écrit le 25/01/2015 à 23:10
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Après avoir menti sur ses comptes pour rentrer dans l'Europe, voici que la Grèce va nous donner des leçons de Démocratie...Belle rigolade dans un pays dont l'Eglise possède trop de terres et où le clergé vie très très bien...Sans parler du nombre hal...

le 27/01/2015 à 0:10
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La Grèce n'a pas menti sur ses comptes, elle a fait appel aux services de la Banque Goldman Sachs et vu au su de tout le monde, puisque ça n'était pas interdit. On ne peut pas dire de quelqu'un qu'il triche ou qu'il ment, quand ce qu'il fait est léga...

à écrit le 25/01/2015 à 22:55
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Quel enthusiasme Mr. Godin!........Je presume qu´il est comparable a celui que vous avez eu quand F. Hollande a ete elu preisdent de la republique.......... Je suis sur par contre que vous dechanterez dans encore moins de temps que vous ne l´avezfait...

le 26/01/2015 à 0:22
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Monsieur Godin chercherai-t'il a se faire embaucher a libé ?

à écrit le 25/01/2015 à 22:27
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Pour une fois ce soir ...... Vive la Grèce libre

à écrit le 25/01/2015 à 22:26
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Nous sommes tout aussi "rigolos" que les méchant grecs...

à écrit le 25/01/2015 à 22:03
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Pour cet article. En effet certains dont la bce ont eu un honteux comportement antidémocratique. Ils y ont perdu leur crédibilité. Ils cherchaient avant tout à aider les banques privées au détriment des populations comme toujours. Honte à la bce et...

le 25/01/2015 à 22:21
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Tous les privés ont déjà subi leurs pertes (70 pour cent du nominal, et pertes des intérêts). C'est Vous qui allez payer maintenant, via la BCE.

le 26/01/2015 à 5:36
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C'est tout ce que vous trouvez a dire? Et bien moi je dis honte aux grecs qui après avoir cru être plus riche qu'ils ne l'étaient en vivant aux frais de la princesse (comme le fait la France, comme d'autres), pensaient pouvoir emprunter à des taux av...

le 26/01/2015 à 23:59
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Nall, vous mélangez tout. Avant la crise, la Grèce n'empruntait pas auprès des état membres de l'UE, mais directement auprès des marchés financiers. C'est la crise de 2009 qui lui a privé de l'accès à ces marchés et a déclenché ce qu'on a appelé les ...

à écrit le 25/01/2015 à 21:39
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La Grèce n'est pas fautive, dans ses prétentions de ne pas rembourser ses dettes, ni dans la conduite de ses budgets: elle n'a qu'une phobie administrative... Mais le loueur finit par se faire payer, et le contrôleur des impôts fera son travail. Je p...

le 25/01/2015 à 23:02
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Memoire selective dirait on.... la responsabilite allemande a ete de pisser sur les criteres et les limites du pacte de stabiliter en 2005 qu ils avaient eux meme impose aux autres... la responsabilite allemande de sous investir dans les infrastructu...

à écrit le 25/01/2015 à 21:20
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Bonjour. Un pays responsable !!!! Si un pays qui ment sur ces compte, qui vie avec un train de vie qui ne correspond pas a ces rentrées fiscales ( travail au Black généralisé, pas d'impôts fonciers) qui n'impose pas l'église Orthodoxe ( plus grand ...

le 25/01/2015 à 22:08
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Mais ce sont les banques privées qui ont prêté massivement à la Grèce !!! Et la bce à voulu preter à la Grèce pour faire payer par les contribuables européens cette erreur des banques et sauver ces banques. Une fois de plus.

le 26/01/2015 à 5:37
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Nous sommes bien d'accord. Cela n'a que trop duré.

le 26/01/2015 à 23:50
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Von Chubb, quel est donc ce monde imaginaire dans lequel le travail au black, en Grèce, serait généralisé et où il n'existerait pas d'impôts fonciers ? En dehors de vos "Mais tout le monde sait que c'est comme ça", quelles sont vos sources et vos...

à écrit le 25/01/2015 à 20:57
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Un parti financé par Soros, ça questionne.. Qui ne va pas assez loin, d'ailleurs tant il est urgent de sortir de l'Union avant la ruine.

le 26/01/2015 à 1:52
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Et l'UE n'était au courant de rien de la gabegie grecque avant la crise de 2007 ? Laissez-moi rire. Je ne suis qu'un citoyen lambda mais cette UE me parait pitoyable. Appelons ça une ploutocratie pour faire simple, une Europe de l'Euro mais pas une E...

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