Sarkozy regrette que ni Fillon ni MAM ne lui aient parlé avant de leurs projets de vacances

Lors de l'émission "Paroles de Français", sur TF1, Nicolas Sarkozy a absous jeudi le Premier ministre et la ministre des Affaires Etrangères, dont les dernières vacances en Egypte et en Tunisie ont fait polémique. Mais il a admis une "erreur" collective et regretté de ne pas en avoir parlé avant.
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Lors de l'émission "Paroles de Français", sur TF1, Nicolas Sarkozy a absous jeudi François Fillon et Michèle Alliot-Marie, dont les dernières vacances en Egypte et en Tunisie ont fait polémique, mais il a admis une "erreur" collective et regretté de ne pas en avoir parlé avant.

Le chef de l'Etat a affirmé avoir examiné "de près" ces voyages privés, au cours desquels le Premier ministre et sa famille ont bénéficié de l'hospitalité du président égyptien Hosni Moubarak et la ministre des Affaires étrangères de l'avion d'un homme d'affaires tunisien. "Pas un centime d'argent public n'a été détourné, pas un seul", a souligné Nicolas Sarkozy. "La politique étrangère de la France n'a été impactée ni par le déplacement en Tunisie ni par le déplacement en Egypte." et d'ajouter : "Il n'y a là qu'une attitude courante qui a été développée des dizaines et des dizaines de fois par les responsables politiques", a-t-il ajouté. "Pour autant, l'époque a changé et je comprends que ça puisse choquer et donc que ça doit cesser.

"Ce n'était pas la meilleure idée d'aller en Tunisie"

Le président a également regretté que Michèle Alliot-Marie ne lui ai pas parlé de son intention de se rendre pour les fêtes de fin d'année en Tunisie avec ses parents et son conjoint Patrick Ollier, ministre des Relations avec le Parlement, alors que même le mouvement de protestation qui a abouti à la chute du président Zine Ben Ali commençait à prendre de l'ampleur. "Sans doute, si nous en avions parlé, Michèle Alliot-Marie et moi, on aurait convenu, même si c'est plus facile à dire après qu'avant, que ce n'était pas la meilleure idée d'aller en Tunisie", a reconnu Nicolas Sarkozy, en saluant le "bon sens" de la pharmacienne de Nice qui l'a interpellé sur ce sujet.

Le Président a dit pouvoir comprendre que les vacances égyptiennes de François Fillon, quinze jours avant les grandes manifestations qui ont ébranlé le régime du président égyptien Hosni Moubarak, aient pu aussi choquer l'opinion publique française. "Si je pensais qu'il y avait une faute j'aurais agi", a poursuivi le chef de l'Etat. "Pour le reste (...), on en aurait parlé que ça aurait été mieux."

"Parfois, on me reproche de vouloir m'occuper de tout. Si vous saviez comme le soir venu je me fais, moi, le reproche de ne pas m'être occupé de tant de choses dont j'aurais dû m'occuper et sans doute de celle-ci !" a-t-il ajouté. "C'est sans doute une erreur de notre part."

Commentaires 2
à écrit le 21/02/2011 à 16:49
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C'est toujours pareil, on n'est jamais trahi que par ses meilleurs amis.Je compatis mon pauvre Sarko. Essuies tes larmes de croco, et repart pour un tour, comme tu sais si bien le faire. Attention quand même à tes fréquentations, on ne sait plus à qu...

à écrit le 21/02/2011 à 8:54
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Qu'est ce que c'est encore cette farabole ? Qui va croire que Sarkozy ignorait où son premier ministre et sa ministre des affaires étrangères allaient passer leurs vacances ? Un premier ministre et la ministre des affaires étrangères ne doivent-ils p...

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