Depuis 12h30 le premier ministre anglais est sur le feu, comme Rupert Murdoch et son fils James presque 24 heures auparavant. Il est sommé de s'expliquer sur ses relations avec Rupert Murdoch et sur les liens avec le scandales des écoutes téléphoniques.

Désolé

David Cameron s'est dit "absolument désolé du scandale" suite à une séance de travail houleuse consacrée à cette affaire. "Avec le recul et au vu de ce qui s'est passé ensuite, je ne l'aurais pas recruté pour ce travail", a poursuivi le chef du gouvernement. "Mais vous ne prenez pas de décision avec du recul, vous les prenez sur le moment. Vous vivez et vous apprenez, et croyez-moi, j'ai appris".

André Coulson

Sur le dossier "Coulson", embauché par David Cameron comme directeur de la communication et ancien rédacteur en chef de News of the World, le journal mis en cause dans l'affaire (et dont l'actuelle rédactrice en chef a été arrêtée), le premier ministre a avoué qu' "avec le recul, et au vu de ce qui s'est passé ensuite je ne l'aurais pas recruté pour ce travail". "Mais vous ne prenez pas de décision avec du recul, vous les prenez sur le moment. Vous vivez et vous apprenez, et croyez-moi, j'ai appris".

Neil Wallis

Le rédacteur en chef adjoint de News of the World entre 2003 et 2007 qui a travaillé ensuite comme consultat pour Scotland Yard est au coeur du scandale des écoutes téléphoniques. David Cameron a nié avoir eu connaissance de son existence ou de son passé dans le journal à scandale.

Relations avec les medias

David Cameron a tenu à riposter, en arguant que c'est "au gouvernement de s'assurer qu'aucun groupe de média ne deveinne trop puissant ou trop influent". Il affirme également avoir toujours été transparent dans ses relations avec Rupert Murdonch et qu'il a "publié une liste des responsables de presse rencontrés".