Dix députés face à Rupert Murdoch, son fils James, puis à la "reine des tabloïds" Rebekah Brooks. Voilà le menu des audiences sur le scandale des écoutes au News of the World. Bien qu'ouverte au public, la minuscule salle de l'audition était rapidement bondée. Et l'ambiance... survoltée. Rupert et James Murdoch s'excusent mais ne démissionnent pas.

Le déroulé de l'audience, par notre correspondant à Londres, Tristan deBourbon.

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18h35 L'audition des Murdoch est terminée plus de trois heures après son début, alors qu'elle ne devait durer qu'une heure!

18h25 Rupert Murdoch lit une déclaration qu'il a préparé. Il affirme qu'il travaillera sans relâche afin de gagner le pardon des victimes des écoutes téléphoniques.

18h23 Mrs Mensch demande à Rupert Murdoch s'il considère démissionner étant donné les événements, question à laquelle il répond fermement par la négative. Il ajoute : non car des gens en qui j'avais confiance m'ont trahi et ont trahi la société.

18h18 La Parlementaire Mrs Mensch pose la question qui tue : nous nous demandons comment deux responsables pas perçus comme passifs peuvent ne rien savoir !

18h15 James Murdoch affirme qu'ils n'avaient pas connaissance de piratage lié au 11 septembre 2001.

18h10 L'audition reprend. Rupert Murdoch a retiré sa veste, tachée.

17h55 Quelqu'un dans l'assemblée a tenté de frapper Rupert Murdoch ! Un homme dans le public avait de la crème a raser dans un sac et l'a écrasé dans le visage de Rupert Murdoch. Après des cris d'une femme 'non, non', Rupert Murdoch a été touché par la crème en pleine tête et sur l'épaule. La femme de Rupert Murdoch a frappé l'assaillant en pleine tête avant qu'un policier ne l'attrape. L'audition est suspendue pendant dix minutes. Les policiers sortent tout le monde de la salle.

17h52 Rupert et James Murdoch sentent qu'ils s'en sortent bien et blaguent entre eux, faisant rire l'assemblée.

17h49 Rupert Murdoch affirme que les journalistes n'avaient pas d'excuses pour enfreindre la loi.

17h44 Rupert Murdoch ne croit pas aux écoutes téléphoniques mais pense que le journalisme d'investigation permet d'avoir une société plus transparente, meilleure, et même je pense plus qu'aux États-Unis.

17h40 James Murdoch : nous n'étions pas maintenus dans le noir par les responsables du groupe. Certaines choses n'étaient pas connues.

17h31 James Murdoch : "la société a fait tout ce qu'il fallait (..) et prévenu la police"

17h28 James Murdoch affirme à propos de Rebekah Brooks fqu'elle faisait partie de ceux qui l'ont prévenu des nouvelles preuves sur les écoutes.

17h24 James Murdoch continue a résister aux parlementaires, qui se relaient pour le coincer avec leurs questions. L'interrogation des Murdoch père et fils se poursuit alors qu'elle aurait du être terminée depuis près d'une heure.

17h15 James Murdoch refuse de répondre à de nombreuses questions sur la base qu'une enquête de police a lieu en ce moment. Rupert Murdoch apporte son soutien en affirmant qu'ils ne peuvent pas citer de noms alors que l'enquête se poursuit.

17h04 James Murdoch dit qu'il regrette la fermeture de News Of The World mais plus encore la violation de la vie d'individus. Rupert Murdoch ajoute que la fermeture de News Of The World n'a rien à voir avec notre volonté de sauver Rebekah Brooks.

17h00 "J'ai confiance en Rebekah Brooks mais elle a insisté pour démissionner", dit Rupert Murdoch.

16h54 James Murdoch se débat seul depuis quelques minutes et il s'en sort plutôt bien. La femme de Rupert Murdoch est assise derrière son mari, elle semble inquiète.

16h48 James et Rupert Murdoch sont uniquement interrogés sur leurs journaux, et non sur leurs relations avec la police ou les politiques. Les questions posées aux Murdoch se limitent à des points de détail sur le paiement de compensation à des victimes.

16h35 James Murdoch affirme que le lancement d'un journal du dimanche n'est pas une priorité même s'il en avait parlé avec son père Rupert.

16h32 Rupert Murdoch explique que le Royaume-Uni est une société très transparente et que cela en gène certains.

16h26 James Murdoch parle du versement d'une indemnité de 500 millions de livres sterling à une victime de piratage en 2008.

16h14 Rupert Murdoch pointe les responsables. Ce "sont ceux en qui j'ai eu confiance et ceux en qui ces derniers ont eu confiance".

16h10 Rupert Murdoch a choisi sa stratégie. Il affirme qu'il dirige une multinationale et ne peut donc pas savoir ce qu'il se passe dans toutes ses filiales.

16h04 Un parlementaire dit qu'il cherche à distinguer ce que Rupert Murdoch sait de ce que la direction de News International lui a caché.

16h00 Rupert Murdoch est clairement malmené par le comité. Les parlementaires se moquent de lui !

15h56 Puis Rupert Murdoch explique ne pas être au courant de la plupart des choses qui se passent dans News International.

15h52 Rupert Murdoch : Ce n'est pas une excuse mais News International représente moins de 1% du chiffre d'affaires de News Corporation.

15h47 James Murdoch déclare : avant mon arrivée a News International fin 2007, nous nous appuyions sur l'enquête de la police. Nous avons fourni des informations qui ont permis la relance d'une enquête officielle de la police.

15h42 Rupert Murdoch coupe son fils et dit : "C'est le jour le plus humble de ma vie."

15h40 James Murdoch s'excuse auprès des victimes.

15h38 James et Rupert Murdoch entrent dans la salle.

15h22 Retour à Londres où une foule est réunie devant le parlement. Une cinquantaine de manifestants réclament des mesures pour limiter l'influence de Murdoch. Ils veulent aussi la démission de David Cameron.

15h13 Depuis l'Afrique, le Premier ministre britannique David Cameron a estimé ce mardi qu'il fallait sévir contre les malversations commises par des médias et enquêter sur les accusations de corruption touchant les milieux policiers britanniques. "Je tiens à rassurer tous ceux que j'ai laissés derrière moi au pays. Il s'agit de problèmes importants (l'affaire des écoutes), mais nous sommes un grand pays et nous allons les régler", a-t-il dit à la presse au cours d'une conférence de presse avec le président nigérian, Goodluck Jonathan. "Dans le même temps, il ne faut pas quitter des yeux la relance de notre économie, les efforts en faveur de l'emploi, notre politique d'immigration et notre politique sociale(...)", a-t-il ajouté.

14h53 Seulement 15 places dans la salle principale et des journalistes qui font la queue depuis 8 heures ce matin. Les autres doivent se contenter de la seconde salle avec écrans géants, voire... rentrer chez eux.