La justice déclare prescrits les faits reprochés à J.-L. Lagardère

Le Tribunal correctionnel de Paris, qui jugeait jeudi Jean-Luc Lagardère, 72 ans, pour abus de biens sociaux, a déclaré que l'action publique était éteinte par la prescription. Le 28 avril, le parquet avait requis une amende de 1,5 million de francs, sans peine d'emprisonnement, contre M. Lagardère. Le substitut Jean-Pierre Champrenault, avait estimé que l'abus de biens sociaux était entièrement caractérisé dans cette affaire. La 11e chambre correctionnelle de Paris, présidée par Anne-Marie Foncelle, a estimé jeudi que les faits reprochés à l'industriel étaient prescrits, entraînant par conséquent l'abandon des poursuites à son encontre. M. Lagardère était poursuivi en tant que dirigeant de la société Arjil, rebaptisée Lagardère Capital et Management. Celle-ci, qui gérait l'équipe dirigeante du groupe Matra-Hachette, prélevait à ce titre 0,2% du chiffre d'affaires annuel des deux sociétés et, comme elle n'était pas dans le périmètre de consolidation du groupe, les bénéfices qu'elle générait allaient directement à la famille Lagardère.
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