British Telecom supprime 3.000 emplois d'encadrement

Le groupe britannique de télécommunications BT a indiqué que son bénéfice d'exploitation hors éléments exceptionnels au quatrième trimestre de son exercice, qui s'achève en mars, ne présentera pas de "différence matérielle" avec celui dégagé au troisième trimestre. Au troisième trimestre de l'exercice (octobre-décembre), le bénéfice d'exploitation a décliné de 16,4%, à 761 millions de livres (1,25 milliard d'euros) contre 911 millions sur la même période de l'exercice précédent. Le bénéfice imposable a reculé au troisième trimestre de l'exercice de 24,1%, à 651 millions de livres contre 858 millions. Le chiffre d'affaires a progressé de 19,2% à 5,585 milliards de livres. Au total, sur les neuf premiers mois de l'exercice, le bénéfice d'exploitation a reculé de 4,75% à 2,465 milliards de livres contre 2,588 milliards l'exercice précédent. Sur les neuf mois, le bénéfice imposable s'inscrit en baisse de 33,1% à 2,313 milliard de livres contre 3,459 milliards, avec un chiffre d'affaires (incluant la part du groupe dans les filiales) en hausse de 19,3% à 15,901 milliards de livres. Les suppressions d'emplois, qui représentent 10% du total des effectifs d'encadrement au Royaume-Uni, se réaliseront par départs volontaires et devraient être effectuées d'ici six à neuf mois, précise BT. Elles coûteront environ 350 millions de livres (577,5 millions d'euros). BT, qui va engager mercredi des discussions avec les syndicats sur ces réductions d'effectifs, emploie environ 118.000 personnes au Royaume-Uni et ses effectifs totaux dans le monde s'élèvent à quelque 125.000. Le bénéfice par action de BT, l'une des principales valeurs de la bourse de Londres, a reculé à 7 pence pour le troisième trimestre de l'exercice, contre 9,2 pence, et à 24,9 pence pour les neuf premiers mois contre 37,5 pence l'exercice précédent. Le président de BT, Sir Iain Vallance, a affirmé que les perspectives de croissance du groupe au Royaume-Uni et à l'étranger restaient bonnes. "Nous faisons face à une concurrence accrue alors que la globalisation se poursuit dans notre industrie", a-t-il néanmoins reconnu. Au troisième trimestre de l'exercice, "les pressions concurrentielles ont affecté nos marges d'exploitation sur le marché britannique des lignes téléphoniques fixes", a-t-il ajouté. La baisse des résultats reflète également "les coûts pour satisfaire une demande croissante des consommateurs et pour développer de nouvelles activités".
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