60% des sociétés américaines ont déjà recours au commerce électronique

Les entreprises américaines se convertissent rapidement au commerce électronique, qui incite en outre certaines d'entre elles à remettre en question leur organisation interne. Mais pour la majorité des dirigeants, il est encore trop tôt pour mesurer l'effet de ce changement sur la rentabilité financière. C'est la conclusion du dernier sondage réalisé par la NABE (National Association for Business Economics) auprès d'un échantillon de ses membres. Soixante pour cent des sociétés interrogées affirment recourir au commerce électronique pour réaliser une partie de leurs achats et 16% prévoient de le faire prochainement. Les chiffres sont pratiquement les mêmes pour la vente de produits ou de services : 62% des entreprises utilisent peu ou beaucoup Internet dans ce but et 14% l'envisagent dans un proche avenir. Interrogées sur l'impact de l'utilisation du commerce électronique sur les marges financières, les dirigeants d'entreprises restent prudents : 37% le jugent positif, 19% ne perçoivent aucun impact et, surtout, 42% estiment qu'il est trop tôt pour mesurer l'effet de ces changements. Fait notable, cependant : 2% seulement de l'échantillon considèrent le commerce électronique mauvais pour les marges financières. Par activité, les entreprises les plus satisfaites de leur conversion aux achats ou aux ventes en ligne sont celles du transport, des services aux collectivités et des communications (57% d'entre elles estiment l'effet positif), suivies par le secteur financier (35% de réponses positives). Dans ce dernier secteur, 68% des entreprises affirment que le recours au commerce électronique les a rendues plus compétitives. A l'inverse, les entreprises manufacturières restent très partagées sur l'impact en terme de compétitivité. Autre fait marquant de l'étude : après leur conversion au commerce électronique, un quart des sociétés interrogées ont déjà entrepris de modifier leur organisation interne au-delà des fonctions achats et ventes et un quart supplémentaire a revu l'organisation de ces deux dernières fonctions. Mieux, une entreprise sur cinq au sein de l'échantillon affirme envisager une modification fondamentale de son activité ou de son modèle économique.
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