Les investissements publicitaires sur Internet devraient se situer entre 8 et 10 milliards de dollars cette année, soit environ deux fois le montant de 1999, selon les dernières prévisions établies par PricewaterhouseCoopers (PwC) publiées par l'association professionnelle Internet Advertising Bureau (IAB). Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires du secteur a dépassé pour la première fois la barre des deux milliards de dollars pour atteindre 2,1 milliards. Le total du premier semestre atteint ainsi 4,1 milliards, contre 4,6 milliards pour l'ensemble de 1999. "Les investissements publicitaires se concentrent sur les sites et les portails les plus renommés : l'argent va où se trouve le trafic, explique Tom Hylan, président du "New Media Group" chez PricewaterhouseCoopers. Le premier semestre 2000 a atteint la quasi totalité du chiffre d'affaires de 1999 et nous sommes actuellement sur un rythme de 8 à 10 milliards de dollars d'investissements annuels. Le quatrième trimestre, historiquement, provoque un bond des investissements publicitaire, favorisé par la nécessité de dépenser ce qui reste des budgets annuels. Nous nous acheminons donc vers une excellente année 2000 pour le secteur". Les catégories générant le plus d'investissements publicitaires en ligne au cours du deuxième trimestre ont été les biens de consommation (30% du total), l'informatique (17%), les services financiers (15%), les services professionnels (10%) et les médias (9%).Les chiffres du deuxième trimestre confirment par ailleurs le déclin persistant des bandeaux publicitaires, qui n'ont représenté que 50% des dépenses, les parrainages atteignant 27% et les annonces classées 7%. La publicité par e-mail, elle, n'a mobilisé que 2% des investissements, tout comme le "rich media". L'étude de PwC confirme par ailleurs que les paiements en numéraire continuent de dominer le marché, totalisant 95% des transactions au deuxième trimestre, contre 5% seulement pour les échanges-marchandise. Sur ce total, 44% des facturations ont été calculées sur la base du coût pour mille, 10% en fonction de la performance et 46% en mélant les deux critères.

latribune.fr

20 Oct 2008, 11:16

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